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Accueil du site > Tribune Libre > Le massacre du « verbe »...

Le massacre du « verbe »...

Un article paru sur le point, intitulé Massacre de la langue française, signé par Louise Cuneo, m'a amusée : cet article évoque un ouvrage de Jean Maillet : Langue française, arrêtez le massacre...

 

Les exemples donnés de ces manquements à l'usage concernent le genre des noms, "antidote", "apogée", "armistice", "augure", "soldes", "termite" ou "tentacule" sont du genre masculin, alors qu'"échappatoire", "espèce" ou "oasis" sont féminins. En revanche, les termes "alvéole", "réglisse" admettent les deux genres. 

 

D'autres exemples sont en relation avec la construction des verbes : ainsi, le grammairien et lexicographe précise qu'on se "souvient d'un événement" et qu'on se "rappelle un événement", qu'on "pallie une pénurie" (et non "à une pénurie"), qu'on habite "à Paris" et non "sur Paris".

 

L'auteur dénonce, aussi, les fautes de liaison fréquentes à l'oral... dans les médias ou ailleurs.

 

Ces erreurs sont récurrentes, mais au fond, assez vénielles... elles méritent, certes, d'être corrigées.

Pour autant, l'auteur semble ne pas avoir conscience du réel massacre de la langue française commis par les élèves, dans certains devoirs et exercices de français.

 

On assiste à un véritable massacre du "verbe", au sens étymologique du terme. Le verbe, c'est au sens originel, le pouvoir de la parole, ce sont les mots qui s'enchaînent.

Or, nombre d' élèves arrivent en seconde et ne maîtrisent pas leur propre langue : comment rattraper un tel retard, alors que les classes de lycées comportent souvent 36 élèves ?

Comment les professeurs peuvent-ils apporter une aide et un soutien à ces élèves quand les classes sont surchargées ?

 

Les fautes commises sont tellement graves qu'elles rendent certaines phrases incompréhensibles... des fautes d'accord, des erreurs de vocabulaire, une méconnaissance de règles élémentaires...

 

Certains élèves ne savent plus rédiger : on peut trouver des phrases de ce type : "les progrès nous sommes indispensables." On voit, aussitôt, que cette faute d'accord traduit une incompréhension du mécanisme grammatical de la langue.

Les élèves utilisent souvent un style elliptique : phrases sans verbe, non construites.

Ils manquent de vocabulaire et répètent plusieurs fois les mêmes mots, dans des phrases qui se suivent.

Ils n'ont pas l'habitude de se relire : le brouillon est parfois recopié tel quel, sans correction.

On relève des confusions entre noms et verbes : "on vous conseil."

 

Récemment, une étude a montré que la méthode globale était désastreuse pour l'apprentissage fondamental de la lecture : il faudrait, sans doute, revenir à une compréhension syllabique et remettre à l'honneur, au plus tôt, l'enseignement de la grammaire.

Les dégâts sur certains élèves sont considérables : il faut arrêter ce massacre et revenir à l'essentiel : la connaissance et la maîtrise de la langue !

Comment expliquer toutes ces lacunes accumulées ? L'enseignement a été détourné par de prétendus pédagogues qui ont voulu privilégier tout ce qui est ludique et ont négligé l'essentiel...

L'enseignement a même perdu, parfois, sa vocation principale : transmettre des connaissances, les consolider par des révisions constantes, au fil du cursus scolaire.

Le massacre du verbe, c'est aussi, d'une certaine façon, le massacre de la pensée, de la réflexion : comment communiquer, quand on ne maîtrise pas bien sa langue ?

Le massacre du verbe rend difficile l'expression des idées qui se réduisent à peau de chagrin : la pensée en arrive à se diluer et s'effacer en raison de ces lacunes.

 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/article-le-massacre-du-verbe-124659051.html

 

Documents joints à cet article

Le massacre du « verbe »...

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61 réactions à cet article    


  • Ben Schott 17 février 2018 10:53

     

    Le massacre du « verbe »... par rosemar
    (son site) samedi 17 février 2018
     

     


    • Paul Leleu 20 février 2018 00:41

      @Ben Schott


      oui... je suis assez d’accord avec l’auteur. 

      Je trouve parfois que certains defenseurs de la pureté de la langue sont dans l’erreur. Le français comme toutes les langues est en évolution permanante depuis le haut-moyen-âge. Il faut donc aussi savoir discerner les usages qui évoluent. Il faut aussi reconaitre les registres de langages (parlé, écrit, populaire, argotique, professionnel, etc.) et au-delà même les parlers propres aux différents microcosmes sociaux, parfois délicieux. On remarque d’ailleurs parfois (avec amusement) qu’un immigré de Paris parle un français plus « juste » qu’un provincial des campagnes, tant au niveau de l’accent que de la syntaxe. Mais dès lors, comment bannir nos vieilles tournures populaires, et les considérer commes incorrectes ? Et puis il y a aussi les tournures de français bien particulières que peuvent nous amener les francophones venus d’Afrique. 

      Je pense au contraire que cette diversité témoigne à la fois de la réalité et de la vivacité de notre langue. Et également qu’elle est un moyen de richesse littéraire, qui nous évite le double écueil d’une sècheresse classique ou d’une sophistication pseudo-relaxe façon roman du 20ème siècle. Je trouve que la revivification de la langue est plus à chercher dans les « erreurs » populaires que dans le mascara littéraire des romanciers du 20ème. 

      Je pense que le plus grave c’est plutôt effectivement ces erreurs de grammaire assez fondamentales, notamment sur les verbes. L’erreur est humaine. Mais on en vient parfois à se demander ce que certaines personnes ont dans la tête, et peuvent comprendre de ce qu’elles disent. Oui, ça c’est assez inquiétant. Reste à savoir si c’est juste une déficience à mettre à l’écrit, où totalement une incompréhension de ce qu’ils disent. 

    • Francis, agnotologue JL 17 février 2018 11:09

      Bonjour rosemar,
       
      merci pour ce témoignage. On en voit les conséquences sur les réseaux où l’expression écrite est la règle.
       
      Sur vos deux phrases de conclusion : comment ne pas penser à 1984 ? On voudrait anéantir tout esprit critique qu’on ne s’y rendrait pas autrement.


      • rosemar rosemar 17 février 2018 15:07

        @JL

        On le voit même sur certains sites de journaux qui contiennent parfois des fautes grossières...

      • Diogène Diogène 17 février 2018 11:15

        Puisque vous abordez le massacre, c’est l’occasion de faire un sort à une confusion à propos de la localisation de deux sites majeurs de la Province que vous chérissez, Arles et Avignon. Ces deux villes étaient également des territoires autonomes autrefoirs, et le toponyme désignait à la fois la cité et l’état, comme pour Andorre aujourd’hui.


        Comme pour Andorre, dire « je suis suis né en Arles » ou « en Avignon » signifiait que l’on était né dans ces états alors que la formulation « à Arles » ou « à Avignon » signifiait que l’on était né dans les villes homonymes de l’état. La première formulation n’a donc plus lieu d’être.

        NB : la même particularité linguistique s’applique sous une autre forme pour « à Luxembourg » (la ville) ou « au Luxembourg » (le pays)

        ne me remerciez pas, c’est tout naturel

        • Nestor 17 février 2018 11:31

          Salut Rosemar

          Je suis nul en français, si je ne me relis pas je fais un paquet de fautes ... Même en me relisant j’en fais !

          Après je connais un peu quant même certaine chose comme il me semble qu’avec le verbe avoir on ne fait pas l’accord ... C’est d’ailleurs pour ça que je reviens sur cette phrase qui m’a interpelé → « signé par Louise Cuneo, m’a amusée  : »

          Existe-il une possibilité, un exception qui permet de faire l’accord avec le verbe avoir ?


          • Diogène Diogène 17 février 2018 11:37

            @Nestor

            l’accord du participe passé se fait avec le complément d objet direct quand celui-ci est placé avant l’auxiliaire « avoir » et il ne se fait pas quand le COD est placé après, c’est simple, non ?

          • Nestor 17 février 2018 11:42

            Salut Diogène !

            Merci ... Tu m’as fait remonter dans mes souvenirs ... Maintenant oui effectivement je me rappelle de ça ... J’avais complètement oublié ... Mais de la à l’appliquer quand j’écris, c’est pas gagné ! smiley


          • Diogène Diogène 17 février 2018 11:44

            @Nestor

            bon courage

            les correcteurs automatiques ont leurs lacunes, en plus, ou leurs limites...

          • Nestor 17 février 2018 11:48

            Diogène,

            « les correcteurs automatiques »

            En ce qui me concerne heureusement qu’ils existent surtout pour l’orthographe des mots ... smiley


          • Diogène Diogène 17 février 2018 11:59

            @Nestor

            Alors, faites de la calligraphie : si des manières communes se masquent sous une toilette élégante, les fautes d’orthographe passent inaperçues grâce à une belle écriture. A moins que dans les deux cas il s’agisse plutôt d’une mise en relief ?

          • Pere Plexe Pere Plexe 17 février 2018 12:16

            @Diogène
            Je ne doute pas un instant que les progrès des correcteurs seront tels que d’en moins d’une décennie ils seront meilleurs que la plupart d’entre nous.
            D’entre vous devrais je dire tant je ne prétends pas être de cette compétition.


          • contrevenant 17 février 2018 13:46

            @Diogène
            Une méthode simple
            J’ai mangé une pomme
            La pomme que j’ai mangée


          • rosemar rosemar 17 février 2018 14:45

            @Diogène

            Merci de rappeler cette règle : par exemple, on dit : La décision que j’ai prise... car le pronom relatif COD est placé avant le verbe...

          • mmbbb 17 février 2018 19:02

            @rosemar ce qui est marrant et qu un article a la gloire de P Meirieu le pedago ecolo vient d etre publié concomitamment dans ce media . il faudrait accorder vos violons



          • Nestor 17 février 2018 19:17

            Bonjour rosemar !

            Du coup j’ai essayer de comprendre ...

            Le participe passé employé avec le verbe avoir s’accorde avec son COD seulement si le complément d’objet direct COD est placé devant le verbe. On accorde alors le participe passé en genre et en nombre avec le COD ...

            « Un article paru sur le point, intitulé Massacre de la langue française, signé par Louise Cuneo, m’a amusée  : »

            Le COD dans votre phrase est → un article ...

            Votre COD est masculin singulier faut-il vraiment mettre un e à la fin d’amusée ... ?

             


          • Diogène Diogène 17 février 2018 22:08

            @Nestor

            dans cette phrase, « un article » est le sujet du verbe « a amusé » et l’article a amusé qui ? « m » (c’est-à-dire moi élidé) qui est le complètement d’objet. Si « moi » est une femme, il faut un « e » au participe passé qui s’accorde à ce COD

          • rosemar rosemar 17 février 2018 22:23

            @Nestor

            Le mot « article » est sujet. Le cod est le pronom personnel « m’ » placé avant le verbe.

          • rosemar rosemar 17 février 2018 22:23

            @Diogène

            Merci : je n’avais pas vu votre réponse...

          • Nestor 17 février 2018 22:49

            Ok Diogène ... Là J’ai enfin pigé ... Pffff ... Merci !

            Un jour faudra vraiment que je prenne le temps de revoir tout ça ...


          • Nestor 17 février 2018 22:52

            Oui Rosemar !

            Aller jusqu’à confondre le sujet ... J’ai beaucoup de chose à revoir ! smiley


          • Byblos 17 février 2018 23:46

            @Diogène
            J’ajouterais que l’accord ne se fait ni avec le verbe être ni avec le verbe avoir.


          • Christian Labrune Christian Labrune 18 février 2018 22:22

            Nestor
            « Je me rappelle de ça ». NON : « je me SOUVIENS DE ça »
            se rappeler est transitif : je me rappelle quelque chose. Pas de préposition.
            Se souvenir est intransifit  : je me souviens DE quelque chose.

            Ne me remerciez pas : en tant que correcteur orthographique, je ne travaille jamais gratuitement.
            Le tarif pour cette correction, c’est 83 euros et 21 centimes.
            Par chèque ou par mandat postal ; ce sera comme vous voudrez.


          • gorguetto gorguetto 19 février 2018 10:05

            @Diogène

            Le bon usage, Maurice Grevisse L’accord du participe passé

             Accord du participe passé employé sans auxiliaire ou avec l’auxiliaire être

            1. Règle générale : Dans ces deux cas, il s’accorde comme un adjectif.

            Ex. : « Elle recueille les enfants abandonnés par leurs parents », «  Elle est entrée sans frapper »

            2. Lorsqu’il y a ellipse du sujet et de l’auxiliaire avoir, le participe passé se trouve apparemment sans auxiliaire, mais il suit la règle concernant l’accord du participe passé avec avoir.

            Ex. : « Reçu la somme de ... », « Approuvé les corrections ci-dessus »

            3. Les participes des expressions ci-joint, ci-inclus, ci-annexé sont variables quand ils sont nettement adjectifs.

            Ex. : « N’ouvre la lettre ci-inclue qu’en cas d’accident », « Votre lettre est ci-jointe ».

            Mais ils sont invariables (et traités comme les adverbes ci-contre, ci-après...) quand ils sont en tête d’une phrase averbale ou quand, dans le corps d’une phrase, ils précèdent un nom sans déterminant.

            Ex. : « Ci-joint l’expédition du jugement », « Vous recevrez ci-inclus copie de ».

            Dans les autres cas, l’usage n’est pas fixé.

             Accord du participe passé conjugué avec avoir

            1. Règle générale : Il s’accorde en genre et en nombre avec son objet direct, quand celui-ci le précède.

            Ex. : « Les efforts que nous avons faits », « Ces conséquences, je les avais prévues », « On a puni les coupables »...

            2. Quand l’objet direct est le pronom personnel élidé « l’ », il faudra prendre garde au fait que celui-ci peut remplacer un nom masculin ou féminin ou équivaloir à cela (représentant une proposition).

            Ex. : « Cette étude est moins difficile que je ne l’avais présumé », «  Cette fille, je l’ai connue il y a pas longtemps »

            3. Il reste invariable dans quelques expressions : « Il l’a échappé belle », « Elle s’est fait fort de ... »...

            4. Quand l’objet direct est le pronom en, le participe passé reste d’ordinaire invariable.

            Ex. : « Voyez ces fleurs, en avez-vous cueilli  ? ».

            N.B. : Dans des phrases comme la suivante, l’accord est commandé non par le mot en, mais par le relatif (COD) placé avant le participe.

            Ex. : « Il retournait contre sa mère les armes qu’il en avait reçues »

            5. Certains verbes intransitifs (coûter, valoir, peser, mesurer, marcher, courir, vivre, dormir, régner, durer, reposer ...) peuvent être accompagnés d’un complément adverbial de mesure que l’on pourrait prendre, à tort, pour un objet direct. Le participe passé de ces verbes reste alors invariable.

            Ex. : « Les 500 € que ce meuble m’a coûté », « Les heures que j’ai dormi, que j’ai reposé »...

            Mais certains de ces verbes peuvent aussi être employés transitivement.

            Ex. : « Ces paroles, les avez-vous pesées »...

            6. Le participe passé des verbes impersonnels est invariable. Ex. : « Les inondations qu’il y a eu », « Les chaleurs qu’il a fait »

            7. Les participes dit, dû, cru, su, pu, voulu, permis, pensé, prévu... restent invariables lorsqu’ils ont pour objet direct un infinitif ou une proposition à sous-entendre après eux. Le pronom que qui précède est alors objet direct du verbe à sous-entendre et non du participe.

            Ex. : « J’ai fait tous les efforts que j’ai pu (faire) »...

            8. Le participe passé suivi d’un attribut d’objet direct s’accorde souvent avec cet objet si celui-ci précède le participe. Ex. : « Tout le monde l’a crue morte ». Mais on pourrait le laisser invariable.

            9. Le participe passé conjugué avec avoir et suivi d’un infinitif pur ou prépositionnel s’accorde lorsque le pronom objet direct qui précède peut se rapporter à ce participe et reste invariable si le pronom objet direct qui précède se rapporte à l’infinitif.

            Ex. : « Les violonistes que j’ai entendus jouer », « Les airs que j’ai entendu jouer », « Les comédiens qu’on a autorisés à jouer », « Ces personnes n’arrivaient pas ; je les ai envoyé chercher »...

            10. Le participe fait suivi immédiatement d’un infinitif est toujours invariable. Ex. : « Je les ai fait chercher », « Cette femme s’est fait prendre »

            11. Certains grammairiens estiment que « laissé + infinitif » forme une périphrase analogue à « fait + infinitif » et considèrent donc qu’il faut laisser ce participe invariable. Mais d’autres font prévaloir la règle de l’accord.

            Ex. : « Je les aurais laissé faire », « L’Inconnue qui s’est laissée vaincre » .. .

            12. Eu, donné et laissé, suivis d’un infinitif introduit par à sont tantôt laissés invariables, tantôt accordés avec le pronom objet direct qui précède.

            Ex. : « La rançon qu’il avait eu à payer », « La leçon que je lui ai donnée à étudier »...

             Accord du participe passé des verbes pronominaux

            1. Quoique les verbes pronominaux se conjuguent avec l’auxiliaire être, ils peuvent être transitifs et assimilables aux verbes conjugués avec avoir, c’est-à-dire que leur participe s’accorde avec le complément d’objet direct si celui-ci précède.

            Ex. : « Ils se sont entraidés », « Cette permission, il se l’est accordée »

            N.B. : S’il n’y a pas de complément direct, le participe est nécessairement invariable (le pronom est objet indirect).

            Ex. : « Ils se sont nui (nuire à quelqu’un) », « Les rois qui se sont succédé sur le trône... »...

            2. Certains verbes transitifs directs offrent une construction double : assurer / persuader quelque chose à quelqu’un ; assurer / persuader quelqu’un de quelque chose. Lorsque ces verbes sont pronominaux, il faut examiner si le pronom réfléchi est objet direct ou indirect.

            Ex. : « Nous nous sommes assuré des vivres pour deux mois », « Nous nous sommes assurés de cette nouvelle »...

            3. Quand le pronom conjoint est dépourvu de fonction, le participe passé s’accorde alors avec le sujet. Ex. : « Ils se sont échappés », « Elles se sont souvenues de nos promesses » .. .

            Exception : Le participe passé des 4 verbes suivants est toujours invariable : se rire, se plaire, se déplaire, se complaire.

            Ex. : « Ils se sont n de tous ces projets »...


          • papijef papijef 19 février 2018 19:35

            @Christian Labrune
            « Se souvenir est intransifit » et ça s’appelle correcteur orthographique, en toute simplicité...


          • gorguetto gorguetto 19 février 2018 19:55

            @papijef
            Un transifit c’est un symptôme de dyslexie. Un correcteur dyslexique peut refaire la même faute en toute bonne conscience en se relisant, mais sachant cela il doit changer de métier. Il est abusivement cher.


          • Graal 17 février 2018 14:18

            " L’enseignement a même perdu, parfois, sa vocation principale : transmettre des connaissances, les consolider par des révisions constantes, au fil du cursus scolaire."

            Il fait même quelquefois l’objet d’excellents articles, lesquels mériteraient votre avis autorisé et argumenté.

            https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sur-les-profs-201605#forum5134717


            • rosemar rosemar 17 février 2018 14:48

              @Graal

              J’aimerais bien voir celle qui a écrit cet article devant des élèves ! La théorie et la pratique !


            • gegene 17 février 2018 20:29

              @rosemar
              Qu’attendez-vous pour lui rabattre son caquet ?


            • gardiole 17 février 2018 14:54

              J’ai habité la proche banlieue parisienne, et j’ai souvent entendu employer « sur Paris » dans le sens de « dans (ou »à« , ou »vers« ,...) l’agglomération parisienne » (Paris + banlieue), par des gens s’exprimant correctement s’agissant d’une autre ville. Plutôt une simplification de langage délibérée qu’une vraie faute. A éviter, tout de même, dans un texte officiel.

              Quant aux mots donnés en exemples en début de billet, ils ne me semblent pas d’un usage très courant pour la plupart des gens. Je pense qu’on peut excuser les erreurs de genre. Quoique, pour le mot « soldes », les médias rappellent régulièrement deux fois par an qu’il est masculin.


              • popov 17 février 2018 16:23

                @Rosemar 


                Un article paru sur le point...

                ou sur Le Point ?

                • rosemar rosemar 17 février 2018 18:40

                  @popov


                  Les majuscules s’imposent, oui : je suis allée trop vite...

                • foufouille foufouille 17 février 2018 17:13

                  est ce que tu penses qu’un programmeur en langage informatique a besoin d’être super bon en français ?


                  • JC_Lavau JC_Lavau 17 février 2018 17:17

                    @foufouille. Il a besoin d’être clair en grammaire. Il est bien meilleur s’il sait composer une histoire.


                  • foufouille foufouille 17 février 2018 17:42

                    @JC_Lavau
                    c’est pour quel langage ?


                  • foufouille foufouille 17 février 2018 18:34

                    @kelenborn
                    dans l’eau ..........
                    c’est essentiellement logique et il faut de bonnes bases en anglais.


                  • Bertrand Loubard 17 février 2018 17:29

                    Il y a cependant des choses curieuses en français. Par exemple pourquoi doit-on dire « quel temps fait-il » et ne peut-on pas dire « quelle heure est-elle » ? Bien à vous.


                    • rosemar rosemar 17 février 2018 18:39

                      @Bertrand Loubard

                      Le pronom « il » est dans ce cas impersonnel comme dans : « il pleut »..

                    • izarn izarn 17 février 2018 20:52

                      Paysan :
                      Il fait quel temps ?
                      Il est quelle heure ?
                      Aristo :
                      Quel temps fait-il ?
                      Quelle heure est-il ?

                      L’intello, l’aristo fait joujou avec la syntaxe pour enculer le peuple...
                      En plus ça fait latiniste distingué, ou le verbe est à la fin comme en allemand.
                      Heil ! Ein Volk, Ein Reich, Ein Pétain !
                      ...Je m’égare.
                      Pardon Bibi...


                    • Bertrand Loubard 18 février 2018 08:52

                      @rosemar
                      J’ignore si « il » peut, seul, avoir un statut d’ »impersonnel » et non pas « elle » !
                      Ne faudrait-il pas également souligner l’illogisme dans l’accord du participe passé avec « plus d’un » et « moins de deux » ? Merci pour votre article .... pour moi, en effet, le contenu d’une communication et la forme dans laquelle il est diffusé sont deux aspects, qui comme dans toutes les cultures, sont étroitement corrélées.


                    • Ben Schott 17 février 2018 17:43

                       

                      « Il y a cependant des choses curieuses en français. »
                       
                      Oui, il est vrai, il n’est pas douteux qu’il y a des choses curieuses.
                       


                      • izarn izarn 17 février 2018 20:56

                        @Ben Schott
                        Non, qu’il y ai des choses curieuses.


                      • Ben Schott 18 février 2018 06:50

                        @izarn
                         

                        Autant pour moi, subjonctif ! Mais alors : « qu’il y ait » !
                         


                      • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 17 février 2018 19:00

                        Je ne résiste pas à la tentation de citer une phrase de la fin du neuvième chapitre de la première partie de Madame Bovary :

                        Vers la fin de février le père Rouault, en souvenir de sa guérison apporta à son gendre, un dinde superbe.

                        Autant sur internet que dans les éditions papier, « le dinde » est fréquemment remplacé par « une dinde ». Quel toupet ! Quelle défiance envers ce maestro de la langue ! « Le dinde » est parfaitement correct. Il s’agit d’un normandisme. Vérifiez votre édition, et changez-en si besoin.


                        • UnLorrain 17 février 2018 20:18

                          A sept instant je viens d’entendre,dans une réclame parasite « sinistré résilié...maluser » a la TV que je réactive au bout de cinq ans de catalepsie,appréciables. J’y ai aussi entendu cet étrange autre verbe « erupter » en parlant d’un volcan dans un documentaire.

                          Facétieuses langues je relève que Elisé Reclus se souciait,souhaitait l’espéranto.


                          • izarn izarn 17 février 2018 20:40

                            La grand mère, ça évolue....
                            C’était quoi le françois à l’époque de Rabelais ?
                            Madame la retraitée des lettres sniffe sur le pseudo français défunt massacré...
                            Ben oui...Comme le latin...
                            Que les français réinventent leur langue, c’est quand même mieux que de passer à l’anglais, non ?
                            Je précise que l’anglais est la langue officielle de l’UE, malgrés le Brexit....
                            Alors bon des leçons sur la Grand Mère, alors qu’on vote « restons dans l’UE » en marche avec Micron....
                             smiley
                            Vaffanculo...
                            Comme dirait le latin dégénéré italien...
                             smiley

                            Ca vaut au moins cinq étoiles non ?

                             smiley


                            • popov 18 février 2018 07:42

                              @izarn

                               
                              Bah, la moitié des mots de l’anglais viennent du français, grâce à vos valeureux Normands qui ont conquis les îles britanniques au XIe siècle et y ont imposé le français, ou du moins leur français.



                            • Ruut Ruut 18 février 2018 06:55

                              La langue forge la pensée, détruire la langue, c’est détruire la pensée et sa construction.
                              La première des causes de la destruction du Français c’est nos médiats de masse francophones.
                              Les fautes de Français y sont récurrentes et l’Anglais non traduit et mal utilisé y est permanent.
                              Nos jeunes intègrent donc a leur issue du mauvais Anglais (des mots anglais dans un sens différent du véritable Anglais) a la place de leur équivalent Français.
                              C’est doublement dommageable car ce mauvais usage de mots Anglais rend plus difficile l’apprentissage de l’Anglais (le vrais) et génère un Français de mauvaise qualité (un Franglais impropre dans ces 2 langues).


                              • papijef papijef 19 février 2018 19:02

                                @Ruut
                                tout à fait d’accord avec toi, c’est à leur issue (de ce cours).


                              • L'Astronome L’Astronome 18 février 2018 09:44

                                 
                                Titre d’un article d’Atlantico . fr : « Mais jusqu’à quand les États-Unis tolérerons-t-il [sic] le triple jeu impardonnable de leurs alliés pakistanais ? » La preuve :
                                 
                                http://www.atlantico.fr/decryptage/mais-jusqu-quand-etats-unis-tolererons-t-triple-jeu-impardonnable-allies-pakistanais-3308382.html?yahoo=1
                                 
                                Le rédacteur de l’article est-il diplômé du Lycée Papillon ?
                                 


                                • bob de lyon 18 février 2018 10:25

                                  Ces réflexions sur la langue française me rappellent une anecdote que racontait Manu Dibango.

                                  Fils d’un père modeste fonctionnaire camerounais et d’une mère couturière, il fit ses études primaires chez les petits blancs dans une école administrée par des religieux.

                                  Il apprit le français jusqu’à utiliser dans la conversation courante, avec ses camarades, le subjonctif dans toutes ses formes mais sans forfanterie, régulièrement et tout à fait naturellement.

                                  La concordance des temps était devenue un réflexe mécanique. C’est dire la qualité de l’enseignement dispensé et l’intelligence de l’élève.

                                  Quant à moi, lorsque arriva la loi de la concordance des temps (pour notre prof c’était mieux quela règle  !) j’eus des doutes sur mes capacités intellectuelles.

                                  Certificat d’études obtenu, son père l’envoya en France pour compléter son éducation.

                                  Pris en charge par une association protestante, il s’insère parfaitement et surprend ses hôtes par son vocabulaire et sa dextérité à naviguer dans la conjugaison ; mais ils s’étonnent mutuellement lorsque le subjonctif arrive dans les conversations.

                                  Il faut l’écouter raconter, avec son bon rire, les yeux exorbités de ses auditeurs quand ils l’entendaient développer ses jolies phrases ; il parlait effectivement comme un livre mais d’une époque proche de Diderot et de Voltaire.

                                  Dibango a dû réapprendre à éviter d’utiliser le subjonctif à tout propos. Aujourd’hui il ne s’en sert, taquin, que comme une coquetterie pour faire comprendre qu’il n’a rien oublié.

                                  Petite remarque sur les phrases sans verbe : c’est le Graal des bons écrivains désireux d’un siège à l’Académie française.


                                  • phan 19 février 2018 08:03
                                    Verbe, c’est la traduction du mot latin verbum, qui signifie parole. Si bien que plusieurs traductions de l’Evangile écrivent : « Au commencement était la parole ». Seulement voilà : en français, employer, pour traduire verbum, le mot « parole » réduit des trois-quart le sens du mot latin, qui est lui-même la traduction du mot grec employé par Saint Jean : c’est logos
                                    Dans la pensée grecque antique, le logos est au départ le discours parlé ou écrit. Par extension, logos désigne également la raison, forme de pensée dont on considère qu’elle découle de la capacité à utiliser une langue.



                                    • papijef papijef 19 février 2018 18:56

                                      @phan
                                      phan phan cucul ! n’importe quoi. Tout ça pour dire que t’as cherché sur wikimoncul et te donner un air savant. Et l’autre cruche qui joue les savantes qui te répond même pas.

                                      Paske tu croit qu’il parlait le grec singe an ? il a jamais dit ça en grec, ni en latin non plus. alors tout ça c’est de la propagande faite par les curés anti-sionistes. Déjà singe an il ne savait ni lire ni écrire, et si tu trouves un seul texte signé de sa main, je veux bien me faire curé.

                                      Il paraitrait, mais je mets bien ça au conditionnel, qu’il y aurait des textes en arabéen, mais écrits bien après la mort de Jésus. Et Jésus, en fait, la paléographie moderne l’a prouvé, a dit « tout ça c’est du blablabla » qu’on a traduit par logos, parce qu’il y n’y avait pas de mot verbum en grec, ils avaient que l’indo-européen εἴρω. qui a donné verbum en latin alors tout ça, c’est de la logorrhée.


                                    • phan 20 février 2018 08:52

                                      @papijef

                                      En archè èn o logos, kai o logos èn pros ton théon, kai théos èn o logos - Au commencement était le Logos, et le Logos était vers Dieu, et Dieu était le Logos (Jean 1:1). Avec votre pièce d’un €, εἴρω a un dérivé ῥῆσις (« parole, action de dire »), Jean ne savait pas lire et ni écrire, au moins il savait parler. A Paris, il y a même une station dédiée à ses paroles : Bonne Nouvelle.

                                      Pépé, au lieu de tirer, donnez votre langue à la chatte de Mémé, elle est professeure en Lingus moderne ! (les Pompéiens l’utilisaient abondamment pour injurier leurs ennemis)

                                      On n’est pas bien ? paisibles, à la fraîche, décontractés du gland. ... et on bandera quand on aura envie de bander (une des répliques des Valseuses) : Jeanne était la muse de la musique du film, RIP Didier !


                                    • papijef papijef 20 février 2018 16:34

                                      @phan
                                      oui, ça c’est en grec. alors apporte moi la preuve qu’il a dit ça en grec dieu. Toutes les études scientifiques sérieuses, je dis bien toutes, apportent la preuve irréfutable que dieu, étant à peu près illettré, ne savait ni latin, ni grec, et à peine un peu d’hébreu. Et qu’au demeurant il bafouillait.

                                      Et ton singe en batiste, il s’y sont mis à trois pour écrire en l’an 200, un truc que les cathos ont voulu faire croire d’un des disciples de jésus.

                                      comme tu l’as si bien compris εἴρω était une blague, et tu peux botter en touche tant que tu voudras mais cette histoire du logos est de la rigolade que se transmettent les pédants pour faire baver les ignorants. tu peux mettre ta langue où tu voudras.


                                    • phan 20 février 2018 20:52

                                      @papijef

                                      Les quatre Évangiles ont été écrits en grec.
                                      Il y avait trois langues parlées en Palestine à l’époque de Jésus : L’araméen, l’hébreu et le grec.
                                      Jésus parlait araméen, mais les Évangiles ont été écrits en grec : l’Évangile de Matthieu aurait été écrit à Antioche en Syrie ; l’Évangile de Marc, à Rome ; l’Évangile de Luc à Achaïe en Grèce et l’Évangile de Jean à Éphèse. Surtout les Évangiles s’adressaient à des gens de langue grecque. 
                                      Consultez ce document et après vous pouvez vous faire moine de ShaoLin.
                                      Papyrus RYLANDS P52 - Le plus ancien fragment du NT ! Trouvé en Égypte , il rassemble au recto les versets Jn 18,31-33 et au verso les versets Jn 18, 37-38. Il est actuellement détenu à J.Rylands Library, Manchester. L’existence d’un témoin aussi précoce, trouvé si loin du lieu de rédaction de l’Évangile selon Jean, plaide sans aucun doute pour une rédaction de cet Évangile avant la fin du premier siècle.
                                      Pour l’histoire du Logos, veuillez consulter ce lien Le Logos dans le monde : Extraits d’un mémoire présenté à la faculté de théologie de Strasbourg.

                                      Nota Bene : Je ne suis pas croyant, les curés ont latinisé l’écriture de mes ancêtres uniquement pour obliger à lire la Bible, et arrêtez d’insulter Mémé, elle vous a rien fait !


                                    • papijef papijef 21 février 2018 07:02

                                      @phan
                                      je reviens au point de départ :
                                      1- commence par mettre des guillemets quand tu fais des citations. à bien regarder, ton commentaire n’est que citations sans guillemets, et affirmations, et tirées de sites de curaillons.
                                      2- tu dis « du mot grec employé par saint jean » : tu n’en sais rien du tout, pour les bonnes raisons que ces mecs ils parlaient probablement que l’hébreu, que l’évangile de jean a été écrit à la fin du 2è siècle par 3 rédacteurs.
                                      3- saint jean n’a rien dit du tout, vu qu’à l’époque de son évangile il était mort de vieillesse.

                                      alors, après ces banalités tu viens nous copier wikipedia que le logos machin blablablamoncul, là non plus tu n’en sais rien, tu fais que répéter comme un perroquet.

                                      allez ciao


                                    • phan 21 février 2018 07:23

                                      @papijef
                                      pouët pouët !


                                    • papijef papijef 19 février 2018 18:34

                                      Bravo rasemor !!!

                                      Tu dénonces avec courage, détermination, d’une volonté sans faille, l’ignominie, l’infamie, le déshonneur, l’abjection, la turpitude, de ceux qui trahissent, bafouent, déshonorent, salissent, souillent, polluent, notre si belle langue dont à laquelle nous sommes si tant fiers malgré que on leur dit qu’ils font des fotes, ils continuent de faire des fotes comme si que c’était exprès.

                                      Horeusement que des gens comme toi et moi sont là pour leur dirent HALTE ! Halte ! Regardez, Victore Hugot, est-ce qu’il fesait des fotes Victore Hugot ? Et Rat Belet, il fesait des fotes ? non ! Et Frère Jean des Entommeures, bah non il fesait pas de fotes. Il connaissait le plus que parfait de l’infinitif et des choses comme ça, lui, et pourtant il n’était qu’un simple moine bon vivant. Toujours l’habit à la main. Tu ne le savais pas ?

                                      Encore eût-il fallu que je le susse me diras-tu.


                                      • papijef papijef 19 février 2018 18:57

                                        @papijef
                                        j’ai oublié : avec abnégation ...


                                      • papijef papijef 19 février 2018 19:39

                                        jamais lu autant de sonneries par des gens infatués d’eux-mêmes, stimulés par une licenciée de l’être, ou une abrégée de l’être, je ne sais.

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