• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > La protection de nos monarques

La protection de nos monarques

« Louis XVI, Louis XVI, on l'a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer  », tweet de Raquel Garrido reprenant les paroles d'un chant entonné lors de la manifestation du samedi 18 janvier 2020, l'assortissant d'un commentaire de son cru : « En prévision de la grève du 21 janvier »... La date n'est pas quelconque, le 21 janvier 1793, la tête du roi Louis XVI roulait dans la sciure place de la Révolution (de la Concorde). La veille, le député Lepeltier de Saint-Fargeau qui avait voté la mort du roi fut assassiné par un ancien garde du roi à 18 heures chez Février, un restaurant du Palais-Royal.

Quelques jours plus tôt, Alexandre Benalla déclarait à propos de la mise en sécurité du couple présidentiel venu assister à la représentation de « La Mouche » au théâtre des Bouffes du Nord : « On exfiltre un Président de la République en cas de menaces imminentes d'atteinte à sa vie ou à son intégrité physique. (...) L'image de la fuite est toujours catastrophique ». Pensait-il à la fuite manquée de Louis XVI à Varennes... Le journaliste Taha Bouhafs qui se trouvait quelques rangs derrière le couple Macron a déclaré : « Mon téléphone a été mis sous scellé, et dans ce téléphone, il y a une vidéo terrible où on voit un Président de la République, ainsi que la première dame, prendre leurs jambes à leur cou ».

La protection des monarques et celle des présidents français repose sur une longue tradition. La première unité de protection apparaît sous le règne du roi Charles VII (1422-1461), elle composée essentiellement d'Écossais, ennemis jurés de l'Angleterre. Louis XI (1461-1492) la renforcera avec deux compagnies d'archers français et François Ier lui adjoindra une quatrième compagnie. Chaque compagnie est placée sous les ordres d'un capitaine et reste indépendante (Il faut attendre le règne de Louis XIV pour que les quatre compagnies soient placées sous un commandement unique). Peu avant sa mort, Louis XI a décidé de s'entourer d'une centaine de Suisses. Les Cent-Suisses sont divisés en six escouades commandés par dix-huit officiers. Les Suisses accompagnent et encadrent le roi partout. La majorité d'entre-eux provient du canton de Vaud ou des Grisons, s'ils ne sont pas catholiques, ils doivent se convertir. Leur prestige est considérable et ils bénéficient de privilèges. Les gardes-françaises, toutes aussi réputées, composent six bataillons à trente-trois compagnies sont aisément identifiables à leur uniforme bleu aux parements rouges et galons or. Ils servent à pied dans l'enceinte et à la périphérie du Château. Chaque bataillon ne sert que quelques jours avant d'être relevé par un autre. Charles IX crée en 1567 « Les gardes suisses du Roi ». Le commandant de cette unité, Louis Pfyffer, sauve le roi lors de la retraite de Meaux. Louis XIII (1610-1643) réorganise les troupes suisses, le régiment des Gardes suisses se voit confier trois missions : assurer la garde du roi à l’extérieur – assurer le maintien de l’ordre – combattre en première ligne.

La garde du dedans (à l'intérieur du Palais) comprend : les gardes du corps - les Cent-Suisses - Les gardes de la porte - les gardes de la prévôté. Lors du déplacement du suzerain, les gardes du corps se tiennent sur sa droite. Vingt-quatre gardes appartenant à la compagnie écossaise, portant le titre de gardes de la manche, sont chargés d'escorter le roi en permanence. Les gardes de la manche sont reconnaissables par le port d'un hoqueton, sorte de casaque blanche brodée d'or portée par-dessus leur uniforme. Ce sont eux également qui veillent le corps du souverain décédé et qui supervisent sa mise en bière. La Garde du dehors est composée des gentilshommes de la maison royale (parfois désignés « becs-de-corbin » du nom de leur hallebarde) - des chevaux légers - des Mousquetaires du Roi - des Grenadiers à cheval - et des gens d'armes.

Tous ceux qui ont pour mission de protéger le roi : gardes français - gardes du corps - gardes de la manche - ou les Cent-suisses, relèvent de la Maison du roi. Les gardes se distinguent par le port d'un uniforme bleu et des bas rouges, ce qui leur vaudra le surnom de la « Maison bleue du Roi ». La première compagnie, la Compagnie écossaise fondée par Charles VII, ne comprend plus sous le règne de Louis XIV, que des nobles français vêtus d'un uniforme bleu-roi à galons d'argent. Le premier grade est celui de sous-lieutenant de cavalerie. Le poste de garde du roi est un privilège. Les gardes, majoritairement des nobles, occupent le premier rang de la Maison militaire du roi devant les chevaux-légers et les gendarmes de la garde. Les places de gardes sont vendues par les capitaines de compagnie, pratique qui disparaîtra en 1664 sous le règne de Louis XIV qui entend bien s'adjoindre les meilleurs éléments des régiments de cavalerie de ligne. Le rang de garde du corps équivaut à celui de lieutenant de cavalerie, celui de brigadier à celui de capitaine, et les promotions reposent sur le mérite. Leur devise : « Nec pluribus impar » (Il n'est pas inégal à plusieurs), et gravée sur leur épée, Vive le Roy !

Une ordonnance de 1667 confère aux gardes du corps d'appartenir au premier rang dans la gendarmerie de France. Ces hommes sont choisis par le roi en personne et assurent leur service par quartiers. Leur régiment est à quatre compagnies, chacune divisée en six brigades. Les gardes de la manche sont eux sélectionnés au sein de la Compagnie écossaise. Deux gardes porteur d'une épée et d'une hallebarde se tiennent constamment aux côtés du roi. Lors de grandes cérémonies, leur effectif est porté à six gardes, et leur service dure un mois par an. Les gardes de la porte armés d'une épée et d'un mousquet sont chargés de la sécurité à l'intérieur du château. Leur service commence à six heures par la relève des gardes du corps. La nuit, la sécurité est assurée exclusivement par les Suisses et les gardes du corps. Autre corps relevant de la Maison du roi, celui des gardes de la prévôté qui recherchent les malandrins qui auraient pu s'introduire dans les bâtiments. Des milliers d'individus arpentent quotidiennement le Château !

Le 5 janvier 1757, Louis XV descend l'escalier du château de Versailles accompagné de Montmirail, du grand et premier écuyer pour se rendre à Trianon y fêter l'épiphanie. A peine le roi a-t-il atteint les dernières marches, qu'un homme surgit de l'obscurité bouscule des gardes formant la haie d'honneur et illuminant la galerie une torche à la main, porte un coup de couteau au côté de sa majesté. Le roi s'écrie : « Je suis blessé ». Il est dix-huit heures. Le roi soutenu par le duc d'Aryen et le dauphin s'en retourne dans ses appartements. Son pourpoint ôté, le sang jaillit avec force, sa Majesté réclame un aumônier et que l'on aille quérir la reine avant de perdre connaissance. Le premier chirurgien arrivé, sonde la plaie, aucun organe vital n'a été atteint. A l'annonce des faits, le bon peuple de Versailles se rue vers le Château au cri de : « Vive le roi ! » et « Mort à la Pompadour », terrorisée, cette dernière n'ose quitter ses appartements. Le roi se rétablit, une semaine plus tard et la Pompadour de réapparaître en public.

Le régicide, Robert-François Damien est un ancien domestique qui a pu circuler dans le palais sans attirer l'attention. Capturé, il est soumis à la torture pour livrer le nom de ses complices, scène décrite par Voltaire dans son histoire du parlement de Paris : « Ils le menèrent dans une chambre basse qu'on appelle le salon des Gardes. Le duc d'Ayen, capitaine des gardes, le chancelier Lamoignon, le garde des Sceaux Machault Rouillé étaient accourus. Les gardes l'avaient déjà dépouillé tout nu et s'étaient saisis de son couteau. Avant que le lieutenant du grand prévôt fût arrivé, quelques gardes du corps, dans les premiers mouvements de colère et dans l'incertitude du danger de leur maître, avaient tenaillé ce misérable avec des pincettes rougies au feu et le garde des Sceaux leur avait prêté la main ».

Lors de son procès, Damien déclara : « Je n'ai pas eu l'intention de tuer le Roi ; je l'aurais tué si j'avais voulu. Je ne l'ai fait que pour que Dieu pût toucher le roi et le porter à remettre toutes choses en place et la tranquillité dans ses États ». Damien reconnu coupable de tentative d'assassinat sur la personne du roi Louis XV est condamné au supplice du feu, ses bras, ses cuisses, et gras des jambes sont brûlés au feu de soufre, sur les endroits tenaillés, on y jette du plomb fondu, de l'huile bouillante, et de la poix résine brûlante, avant que le condamné ne subisse l'écartèlement. Les chevaux ayant démembré le corps du supplicié pendant une heure sans parvenir à en arracher les membres, le bourreau déboîte chaque fémur et ramène les jambes le long du torse afin de permettre aux quatre chevaux de tirer parallèlement et ainsi mieux déchirer les chairs, en vain. Le bourreau trancha les tendons des quatre membres pour les séparer du tronc, ensuite de les jeter au bûcher.

La garde du Roi est supprimée par une ordonnance du 12/09/1791. Le 10 août 1792, des émeutiers attaquent le Palais des Tuileries, le Roi et sa famille sont évacués vers l’Assemblée nationale, Louis XVI désireux d'apaiser la situation, ordonne aux gardes de déposer les armes et de rejoindre leurs casernements. Tous les défenseurs du Palais seront tués, le roi emprisonné au Temple, avant d’être guillotiné le 21 janvier 1793 (Jacques Chirac refusera la présence d’un représentant suisse lors d’une messe en la chapelle des Invalides en mémoire de ces événements tragiques).

Le 24 décembre 1800, le fiacre qui transporte le premier consul Napoléon Bonaparte pour lui permettre d'assister à un concert est soudainement pris dans un embouteillage rue Saint-Nicaise (Paris). Le postillon pressentant un je ne sais quoi, fouette ses chevaux et force le passage ! Bien lui en a pris. À peine l'a-t-il franchi qu'une charrette explose derrière lui. Une barrique qui dissimulait une machine infernale composée de poudre et de mitraille (shrapnels) a explosé faisant une vingtaine de tués et détruit quarante-six habitations. Napoléon s'en sort indemne et se rend au théâtre assister à la première du compositeur Joseph Haydn.

Le 1 juin 1816, Louis XVIII décide de reconstituer la garde suisse. Le 21 septembre 1822, quatre sergents accusés d'avoir comploté contre la restauration de la monarchie sont guillotinés en place de Grève (place de l'Hôtel-de-Ville de Paris). Le 29 juillet 1830, le massacre d’une centaine de gardes suisses marque la chute de Charles X suivie de celle des Bourbons et l’avènement de Louis-Philippe d’Orléans. Le 28 juillet 1835, trois artisans ont décidé d'attenter à la vie de Louis-Philippe lors des cérémonies célébrant les événements de 1830. L'un d'entre eux a placé une «  machine infernale  » au premier étage d’un immeuble du boulevard du Temple, une pièce de bois réunissant vingt-quatre canons de fusil se déchargeant simultanément ! Lorsque le roi apparaît juché sur son cheval, le dispositif est activé ; le monarque est légèrement blessé au front par un projectile, un autre tue le maréchal Mortier et la mitraille fait dix-huit morts parmi la foule. Louis-Philippe décide de poursuivre le déroulement de la cérémonie et passe en revue les troupes présentes sous les acclamations des Parisiens.

°°°°°°°°°°°°°°°°°


Moyenne des avis sur cet article :  3.91/5   (11 votes)




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 24 janvier 2020 08:28

    Le remake de la fuite à Varennes n’était pas volontaire. Il est contre-productif.

    Par contre, Loulou a voulu faire le remake de Chirac à Jérusalem en espérant sans doute trouver un écho chez les gallinacées m^les de son électorat à la cr^te dressée et à la queue multicolore.


    • zygzornifle zygzornifle 24 janvier 2020 09:40
      La protection de nos monarques

      Un vaccin contre le tétanos avant le billot ....


      • zygzornifle zygzornifle 24 janvier 2020 09:43

        la tête du roi Louis XVI roulait dans la sciure place de la Révolution

        Peut être la tete a Macron roulera dans la chiure due a la grève des égoutiers ....


        • Fergus Fergus 24 janvier 2020 09:50

          Bonjour !

          On savait que Garrido était une imbécile de grande magnitude, un boulet pour La France Insoumise.

          Elle l’a encore démontré en relayant ce tweet appelant implicitement à la décapitation de Macron par analogie avec celle de Louis XVI, accompagné de ce seul commentaire de sa part, « En prévision de la grève du 21 janvier », qui lui aussi appelle de facto à la décapitation, ce qui pose problème de la part d’une personnalité politique.

          Un tel niveau de connerie est stupéfiant. Et cela d’autant plus que Garrido est... avocate. Au point, qu’une fois de plus, l’on se demande comme cette nullité crasse a pu obtenir son diplôme. 

          Si elle voulait absolumentrelayer ce message des manifestants pour se la jouer « révolutionnaire déterminée » en soutien des luttes, Garrido eût été plus inspirée de faire précéder ce tweet d’un commentaire du genre « Dans un pays confronté à la casse des acquis sociaux par les contreréformes néolibérales, voilà à quels excès peut conduire la colère qui monte chaque jour un peu plus dans nos villes et nos campagnes ! ».


          C’eût été parfaitement faux-cul, mais au moins Garrido n’eût pas donné l’impression d’appeler elle-même à la décapitation de Macron !


          • Clark Kent Séraphin Lampion 24 janvier 2020 11:26

            @Fergus

            La connerie, c’est comme l’encre de chine et l’intelligence comme de l’eau claire. 

            Versez un demi-verre d’eau dans un litre d’encre de chine, ça ne changera pas grand-chose, alors qu’un demi-verre d’encre de chine dans un litre d’eau, ça change tout.

            Conclusion : les cons sont beaucoup plus efficaces que les autres. Ils ne sont peut-être pas si nombreux que ça, mais ils prennent toutes les couvertures.


          • cevennevive cevennevive 24 janvier 2020 11:26

            @Fergus, bonjour,

            « Un tel niveau de connerie est stupéfiant ». 
            C’est même ignoble ! Je suis bien d’accord.

            Comment voulez-vous suivre un leader politique qui permet ce genre de plaisanterie vénéneuses !


          • cevennevive cevennevive 24 janvier 2020 11:33

            @Séraphin Lampion, bonjour,

            Séraphin, quelquefois, vous n’êtes qu’un lampion. Mais là, vous êtes une lumière, voire un phare...
            Et votre observation est si juste !


          • Clark Kent Séraphin Lampion 24 janvier 2020 11:41

            @cevennevive

            mon lampion fonctionne un peu comme la lanterne de Diogène, vous savez : en peil jour, on a l’impression qu’il n’éclaire rien, mais la nuit, il permet de ne pas se perdre.


          • Traroth Traroth 24 janvier 2020 12:49

            @Fergus
            Où est le problème, avec la décapitation de Macron ?


          • Fergus Fergus 24 janvier 2020 13:07

            Bonjour, Traroth

            Je suis opposé à toute forme de condamnation à mort. Macron, je le verrais plutôt assigné à résidence aux Kerguelen. smiley


          • Clark Kent Séraphin Lampion 24 janvier 2020 14:20

            @Fergus

            la partie sud de la terre Adélie, c’est bien aussi, et pas trop près des manchots qu’il serait capable de les empapaouter !


          • Le421... Refuznik !! Le421 24 janvier 2020 19:06

            @Fergus

            Elle l’a encore démontré en relayant ce tweet appelant implicitement à la décapitation de Macron par analogie avec celle de Louis XVI

            D’ailleurs, elle a même proposé de fournir une réplique de « la louisette » qu’elle garde précieusement au fond de son garage.
            Tant qu’on y est.
            Vous n’arrivez même plus à analyser ce qui est du subjectif, ce qui est de l’image et ce qui relève de la menace pure et dure.
            Encore que Manu 1er commence à susciter tellement de haine que je commence à me poser des questions.
            Mais est-ce la victime qui a tort de se rebeller ou le bourreau qui a raison de châtier ?
            Tout dépends de qui décide des règles.
            Et là, c’est clairement le bourreau.

            Vous roulez pour qui au juste, Fergus ?

            Vous êtes du style de ceux qui se revendiquent de gauche, mais tapent sur toute tête qui dépasse la ligne médiane.
            Côté gauche naturellement.
            Rassurez-vous, en 2022, ce sera Macron Le Pen, et vous aurez tout loisir de défendre notre mignon de service...


          • Fergus Fergus 24 janvier 2020 20:01

            Bonsoir, Le421

            C’est toujours la même chose avec les partis de gauche (je ne parle pas du PS) : celui qui n’est pas strictement sur la ligne officielle, ou qui se permet de dire clairement ce qu’il pense de tel ou tel personnage peu recommandable qui fait partie (ou a fait partie) des instances dirigeantes, est vilipendé ou fait l’objet de tentatives de discrédit. C’en est comique tant est gross cette bonne vieille ficelle manipulatrice ! Méfiez-vous du sectarisme qui vous guette !

            Cela dit, je le reconnais, c’est embêtant d’avoir affaire à des électeurs de LFI qui ne sont pas encartés et qui ont, par conséquent, leur liberté de parole. Notez que d’autres électeurs (ou électrices) que moi portent, jusque sur ce fil, un regard identique au mien sur Garrido ! Vous devriez plutôt faire le ménage pour dégager celles et ceux qui sont des boulets pour La France Insoumise, ces gens qui, par leur comportement ou leurs propos irresponsables, plombent L’Avenir en Commun. Et très franchement, c’est cela qui me fait profondément chier (pour parler trivialement) !

            Pour ce qui est de 2022, si se rejoue le match Le Pen-Macron, ce sera vote blanc pour moi. Comme en 2017.


          • capobianco 25 janvier 2020 08:22

            @Fergus
            «  celui qui n’est pas strictement sur la ligne officielle, ou qui se permet de dire clairement ce qu’il pense de tel ou tel personnage peu recommandable qui fait partie (ou a fait partie) des instances dirigeantes, est vilipendé ou fait l’objet de tentatives de discrédit. »
            Ce propos n’est donc pas valable pour Garrido ? Vous souhaitez« couper des têtes » dans les instances dirigeantes, faut-il vous pourrir comme vous le faites pour cette femme ? Il est possible que cette reprise d’un chant des manifs soit maladroit, cela mérite-t-il une telle agression de votre part ? 
            Ce que je remarque c’est que la FI est sur la sellette en permanence, chaque mot, expression, réaction sont montés en épingle, déformés. Il faudrait donc parler ou agir de façon neutre ou transparente, être irréprochable et donc être dans une « ligne officielle » pour vous satisfaire ?
            La « liberté de parole » n’est pas votre privilège même si vous vous permettez à cette basse attaque de cette femme : « On savait que Garrido était une imbécile de grande magnitudeun boulet pour La France Insoumise.  » «  Un tel niveau de connerie est stupéfiant  ». Le niveau de connerie c’est de vanter les « faux culs » de donner des leçons et de s’offusquer d’une « impression » : « C’eût été parfaitement faux-cul, mais au moins Garrido n’eût pas donné l’impression d’appeler elle-même à la décapitation de Macron !  ».... Perso j’ai horreur des « faux culs ».


          • Fergus Fergus 25 janvier 2020 08:47

            Bonjour, capobianco

            Je ne souhaite pas « couper des têtes dans les instances dirigeantes », je dis qu’il ne pas faire chorus avec celles et ceux qui dérapent. Or, Garrido a clairement dérapé, ce qui n’a rien de surprenant eu égard à ses calamiteuses prestations médiatiques passées. Dès lors, le soutien dont elle bénéficie de la part de dirigeants et militants LFI me semble frappé au coin de la plus grande stupidité  !

            Observez d’ailleurs que son tweet a très vite été retiré, ce qui montre qu’il reste suffisamment de lucidité chez quelques-uns pour comprendre que de telles com’ sont désastreuses car si elles réjouissent les plus radicaux des membres du mouvement, elles en détournent nombre d’électeurs potentiels dont le vote serait pourtant indispensable pour espérer gagner.

            Moi aussi, je déteste les faux-culs. Mais en l’occurrence, je suis pragmatique.


          • capobianco 25 janvier 2020 10:32

            @Fergus
            «  je dis qu’il ne pas faire chorus avec celles et ceux qui dérapent. »
            Vous dites plus que cela en vous en prenant de façon virulente à cette femme et en vous appuyant sur vos « soutiens » d’autres commentaires et faisant « chorus » avec la propagande des médias. N’est-ce pas grossir un sujet que vous exprimer ainsi ? 
            Relativiser son propos n’est pas l’approuver, la traiter d’imbécile, de boulet et laisser entendre, comme nos bons médias, qu’elle « semble » souhaiter la décapitation de macron est pour moi une agression réelle.
            « si elles réjouissent les plus radicaux des membres du mouvement,  » De qui parlez vous ? Qui est radical dans le mouvement ? Voila encore une formule qui correspond bien à la propagande, la FI égale extrême gauche, égale radicale ? 
            Mon point de vue n’a pas d’importance dans la mesure où je dois sûrement faire parti des gens stupides qui ne voient pas là, de quoi arriver à « épurer » la FI de ceux qui ne me conviendraient pas. Sûr qu’il est plus facile de participer au lynchage que de montrer l’absurdité de grossir le « problème » .


          • keiser keiser 24 janvier 2020 12:21

            @ l’auteur

            « Louis XVI, Louis XVI, on l’a décapité, Macron, Macron, on peut recommencer  »

            Voila la réponse du petit mignon aux journalistes, au retour de son séjour en Israël :

            “Cynisme” 

            "Et le locataire de l’Élysée d’insister : “si la France c’est ça, essayez la dictature et vous verrez ! La dictature, elle justifie la haine. La dictature, elle justifie la violence pour en sortir. Mais il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l’autre, l’interdiction de la violence, la haine à combattre”. Plus loin, et sans les nommer, Emmanuel Macron s’en prend aux responsables politiques qui s’accommodent de cette situation.

            “Tous ceux qui aujourd’hui dans notre démocratie, se taisent sur ce sujet, sont les complices, aujourd’hui et pour demain, de l’affaiblissement de notre démocratie et de notre République”, affirme-t-il, fustigeant le “cynisme” à l’oeuvre chez ceux qui “quelquefois” encouragent la violence." 


            Donc et apparemment, c’est toujours la faute des autres.
            Que peut on attendre d’un tel déni de la situation actuelle ?


            https://www.huffingtonpost.fr/entry/emmanuel-macron-repond-a-ceux-qui-laccusent-de-passer-en-force_fr_5e2aa85cc5b67d8874afa777?utm_hp_ref=fr-homepage


            • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 24 janvier 2020 13:41

              @keiser

              Les rois méchants ne tombent pas toujours de la main des hommes :

               

              « Hérode avait des dispositions hostiles à l’égard des Tyriens et des Sidoniens. Mais ils vinrent le trouver d’un commun accord ; et, après avoir gagné Blaste, son chambellan, ils sollicitèrent la paix, parce que leur pays tirait sa subsistance de celui du roi. A un jour fixé, Hérode, revêtu de ses habits royaux, et assis sur son trône, les harangua publiquement. Le peuple s’écria : Voix d’un dieu, et non d’un homme ! Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers. » (Actes 12 :20-23)


            • keiser keiser 24 janvier 2020 15:04

              @Daniel PIGNARD

              Oui bon, peut être faudrait-il que le demiurge daigne se pencher sur la question.
              Mais nous n’en sommes pas encore là.
              Pour l’instant, il faut en appeler à la justice des hommes.
              Et surtout que Macron veuille bien redescendre sur terre pour écouter la vox populi.
               smiley


            • Le421... Refuznik !! Le421 24 janvier 2020 19:09

              @keiser
              Je rajoute...
              La dictature, c’est quand un clan décide des lois.

              Ça me rappelle furieusement 2020 en France.
              Erreur de communication ?

              On appelle cela, en langage familier, se faire pipi dessus...


            • lloreen 24 janvier 2020 13:46

              Cela rappelle un peu les règles de fonctionnement de la protection des parrains de la mafia...


              • lloreen 24 janvier 2020 13:48

                Concernant la révolution française, certains devraient se rafraîchir la mémoire.

                https://www.youtube.com/watch?v=actI18L8_Qo


                • concepto 24 janvier 2020 17:33

                  Louis XX et sa femme, ça a plus de gueule que Macron et la sienne quand même !


                  • Le421... Refuznik !! Le421 24 janvier 2020 19:14

                    @concepto
                    Surtout que Mrs Robinson commence à dépérir !!
                    Anne Bancroft avait plus de classe...


                  • troletbuse troletbuse 24 janvier 2020 20:23

                    Micron a son talon d’Achille, c’est le bas des reins et non d’airain car son slip n’est pas blindé, loin de là  smiley


                    • titi titi 25 janvier 2020 03:10

                      Il faut avoir en mémoire les gesticulations de Mélenchon devant les flics venus perquisitionner, affirmant que sa personne est sacrée car élue, et là la bracass’ de Garrido qui appelle au meurtre sur la personne de Macron, qui a été élu au dépens de Mélenchon.

                      Faudrait savoir : c’est sacré ou c’est pas sacré un élu ?

                      La FI c’est le parti de l’extrême bêtise.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité