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Accueil du site > Tribune Libre > La Méchante Semaine n° 2020-47 du 16 au 22 novembre 2020

La Méchante Semaine n° 2020-47 du 16 au 22 novembre 2020

 

Cette semaine encore, les auteurs préférés de Méchant Réac ! ® ont été mobilisés pour répondre aux sujets suivants : 

1.Loi « Sécurité globale », comment protéger ceux qui nous protègent ? par Philippe Bilger, Bertrand Cavallier, Xavier Raufer, Arnaud Benedetti, Christophe de Voogd. 
2.Haut-les-mains, ceci est un complot… par Peggy Sastre, Sophie Coignard, Laurent Alexandre, Eric Zemmour, Olivier Babeau, Eugénie Bastié, Nicolas Bouzou.
3.Gestion de la crise sanitaire et ses conséquences, par Mitch Nemeth, Laurent Sailly, Sophie Coignard, Jean-Philippe Delsol, Marcel Gauchet, Nicolas Bouzou, Maxime Tandonnet, Aymeric Belaud, Cécile Philippe, Nicolas Baverez, Edouard Husson, Pierre-Antoine Delhommais. 
4.Loi sur les séparatismes, par Jean-Eric Schoettl, Emmanuel Razavi. 
5.Les Idiots utiles de l’Islamisme, par Pierre-Henri Tavoillot, Anne-Sophie Nogaret, Renée Fregosi, Jean-Pierre Obin. 
6.L’immigration, une chance ? par Guillaume Bigot. 
7.L’international islamiste par Valérie Toranian, Florence Bergeaud-Blackler. 
8.Nouvelle géopolitique par Jean-Sylvestre Mongrenier. 
9.Cancel culture et culture de la délation par Peggy Sastre. 
10.Ecologisme et écologie punitive par Maxence Cordiez, Samuele Furfari. 
11.Justice politique ? par Jean-Yves Le Borgne. 

1.LOI « SECURITE GLOBALE » : PROTEGEONS CEUX QUI NOUS PROTEGENT 

PHILIPPE BILGER : DE LA PROTECTION DE LA POLICE À CELLE… DES JOURNALISTES 
Emmanuel Macron rattrape-t-il son retard ? C’est compliqué pour lui, car en France, le président a tort quand il a raison. La loi sur la sécurité globale en fournit la démonstration. 
Il est impossible dans notre démocratie, dès lors qu’elle s’assigne des ambitions plus musclées (…) de parvenir à surmonter le lassant et immanquable débat qui surgit. 
Ce billet avait pour point de départ les agressions contre la police qui ont doublé. Dans l’effervescence de ces derniers jours, elles ont été oubliées. Il faudra bien qu’un jour on paie notre indifférence pour enfin nous mobiliser pour et avec elle. 

BERTRAND CAVALLIER : POLICE - GENDARMERIE, QUELLE RÉPARTITION OPTIMALE POUR GARANTIR LA SÉCURITÉ SUR LE TERRITOIRE NATIONAL ? 
Gérald Darmanin s'est exprimé dans les médias sur les axes du livre blanc de la sécurité intérieure. En concertation avec les élus, un redécoupage des zones dédiées à la gendarmerie et à la police est envisagé. L'ancienne séparation entre les zones rurales et les zones urbaines serait remise en cause. 
De façon plus globale, alors que l’insécurité est perçue à juste titre comme la préoccupation première des français, la montée des menaces de toute nature exige désormais de porter l’effort au profit des acteurs les plus résilients. Dans cet esprit, les organisations de nature militaire démontrent incontestablement une nouvelle pertinence. 

XAVIER RAUFER : COMMENT LA FRANCE BASCULE D’UNE PHASE D’ÉMEUTES SPORADIQUES À UNE VÉRITABLE GUÉRILLA LARVÉE 
Alors que le livre blanc sur la sécurité intérieure a été dévoilé ce lundi et commenté par le ministre de l'Intérieur, l'insécurité et les agressions envers les forces de l'ordre ou les pompiers se multiplient. L'Etat est-il désarmé face à la situation ? 

BERTRAND CAVALLIER ET ARNAUD BENEDETTI : CES TRAGIQUES RENONCEMENTS QUI SE CACHENT DERRIÈRE LA FERMETÉ AFFICHÉE PAR LE GOUVERNEMENT SUR LA SÉCURITÉ 
La proposition de loi de "sécurité globale" est au cœur de nombreux débats et d'interrogations. Elle vise à limiter la diffusion d'images des forces de l'ordre lors de leurs interventions. Cette posture ne cache-t-elle pas une longue suite de renoncements ? 

CHRISTOPHE DE VOOGD : LE DISCOURS “ANTIFLICS” CHERCHE À FAIRE DES POLICIERS UNE CIBLE LÉGITIME 
Sans préjuger des accusations de « bavures » qu’il appartient à la justice d’examiner, l’historien analyse un discours qui légitime notamment la violence contre les policiers et qui s’inscrit dans une vision globale, manichéenne et idéologique de la société. 
Derrida, Foucault et Bourdieu sont devenus au cours des années 1980-1990, les idoles des départements de sociologie et, de là, ont gagné la quasi-totalité des sciences humaines. 

2.HAUT-LES-MAINS, CECI EST UN COMPLOT… 

PEGGY SASTRE : LES COMPLOTISTES, C'EST TOUJOURS LES AUTRES 
Les médias s'acharnent – à juste titre – sur les contre-vérités du documentaire « Hold-Up » sur la crise du Covid. Mais le mal est bien plus répandu… 

SOPHIE COIGNARD : COVID-19 ET LES RAVAGES DE MONSIEUR PERRONNE 
Un professeur de médecine, toujours en exercice, a inspiré un film complotiste et enrôlé dans sa croisade des idiots utiles. Pathétique ! 
Mais voilà, le propre des complotistes est de disqualifier par avance ceux qui les critiquent et d'intimider ceux qu'ils accuseraient sans vergogne de vouloir les bâillonner, avec ou sans masque. 

LAURENT ALEXANDRE : "HOLD-UP" EST UN TORCHON COMPLOTISTE DÉGOÛTANT 
L'essayiste et chirurgien fustige une épidémie d'irrationalité et un complotisme décomplexé, mais se veut optimiste pour l'avenir. 
En 2020, un intellectuel français comme Onfray peut raconter n'importe quoi sans avoir honte. 
Raoult m'a induit en erreur, comme ce fut le cas pour beaucoup de personnes. 
Il faut croire en l'Europe, aimer le futur, chérir la liberté. Et faire des bébés ! 

ÉRIC ZEMMOUR : LE COMPLOTISME, CE MOT DES ÉLITES POUR DISQUALIFIER TOUTE CRITIQUE 
Il y a une vérité, elle est officielle, et il est interdit de la contester. 

OLIVIER BABEAU : IL EST PLUS RASSURANT DE CROIRE À DES COMPLOTS QUE DE RECONNAÎTRE LE CHAOS QUI NOUS GOUVERNE 
La dangereuse prolifération des théories complotistes est un refuge face à la complexité galopante du monde, qu’aucun discours explicatif universel ne vient plus éclairer, analyse Olivier Babeau. 
Dans un monde où les problèmes sont plus complexes car le nombre de facteurs et interactions à prendre en compte a considérablement augmenté, leur réduction à une explication simple est tentante. 
Le complotisme est une machine infernale pour notre régime politique. 

EUGÉNIE BASTIÉ : COMPLOTISME, RELATIVISME, POST-VÉRITÉ – À QUI LA FAUTE ? 
La lutte contre les « fake news » n’a cessé d’occuper une partie de l’intelligentsia progressiste. Celle-ci est inefficace : elle ne convainc que ceux qui sont déjà d’accord. 
Qui a déconstruit méthodiquement les institutions, sapé la notion d’autorité ? Qui a affirmé que « la vérité » n’existait pas et qu’il n’y avait que des subjectivités ? 

NICOLAS BOUZOU : LE VACCIN OU LA GUERRE 
Le risque de la période que nous traversons, c'est que la démocratie libérale apparaisse, à tort ou à raison, comme un régime inefficace, laissant s'installer le poison des utopies mortifères. 
Depuis le printemps, on a beaucoup entendu les décroissants, les anti-mondialisation, antisciences, anti-modernité, anticapitalisme... Leurs délires ont pu nous amuser un moment. Il est temps néanmoins de redevenir sérieux et rationnels. Ce n'est pas qu'une question sanitaire. C'est aussi un enjeu de survie civilisationnelle. 

3.GESTION DE LA CRISE SANITAIRE & SES CONSEQUENCES 

MITCH NEMETH : LE CONFINEMENT A DÉTRUIT DES MILLIONS D’EMPLOIS SANS RÉDUIRE LA MORTALITÉ 
Nous devrions plutôt considérer les confinements comme l’archétype de l’échec de l’autoritarisme en matière de lutte contre un virus hautement contagieux. 

LAURENT SAILLY : 1JEUNE1SOLUTION, UNE SOLUTION POUR QUI ? 
Le gouvernement a lancé un nouveau site « 1jeune1solution », sorte de LinkedIn pour jeunes. Une plateforme qui créera au moins des emplois pour les bureaucrates. 

SOPHIE COIGNARD : LA NOVLANGUE SANITAIRE DU GOUVERNEMENT FACE AU COVID 
L'exécutif tente, par des innovations langagières, de minimiser ses erreurs ou encore de montrer combien il compatit à la détresse d'autrui. 

JEAN-PHILIPPE DELSOL : CHAOS ET MISÈRE DE LA DÉCROISSANCE 
Les effets de la Covid, pour graves qu’ils soient, ne justifiaient pas de pétrifier la société et l’économie. Pour la France, qui est l’un des pays les plus touchés par le virus, dans une étude publiée déjà en juillet dernier, Épidémie de Covid-19 : quel impact sur l’espérance de vie en France ?, deux chercheurs Michel Guillot, Myriam Khlat ont montré qu’ il fallait relativiser l’augmentation du nombre de décès au terme de la première vague de l’épidémie du coronavirus : « Le nombre de décès en excès en janvier-mai 2020 par rapport à 2019 sur la même période est au final inférieur à ce à quoi l’on pourrait s’attendre au vu du décompte de décès Covid-19. En effet, il y a eu environ 287 000 décès toutes causes (Covid-19 ou non) entre janvier et mai 2020, à comparer aux 270 000 décès toutes causes enregistrés sur la même période en 2019. L’excédent de décès en 2020 est donc d’environ 17 000 décès, soit 12 000 décès en moins par rapport aux 29 000 décès Covid-19 enregistrés sur la même période. Cela signifie que par rapport à 2019, il y a eu en janvier-mai 2020 un déficit de 12 000 décès relevant d’autres causes que la Covid-19 ». 

MARCEL GAUCHET : IL FAUT DÉBUREAUCRATISER LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE 
Désarmement de la puissance publique, illusion du "laisser faire", mauvaise répartition des dépenses de l'Etat... Dans une interview à L'Express, le philosophe se penche sur les principales leçons de la crise du Covid-19. 

NICOLAS BOUZOU : LAISSONS LE SECTEUR DE LA SANTÉ RESPIRER 
Retrouver une souveraineté sanitaire est une urgence : cela suppose de libérer l'innovation de l'appareil bureaucratique. 
C'est bien beau de philosopher sur l'industrie, la souveraineté sanitaire et l'excellence française sur le plan de la santé. Ce serait encore mieux d'agir concrètement en comprenant que, pour attirer des investissements et développer l'activité économique sur notre territoire, il faut donner la possibilité aux entreprises d'accéder au... marché. Mais notre administration et nos politiques connaissent-ils seulement cette notion ? 

MAXIME TANDONNET : CONFINEMENT, L’EXASPÉRATION SEMBLE EN PASSE DE L’EMPORTER SUR LA PEUR 
L’injustice faite aux commerçants menacés de ruine pourrait faire basculer l’appréciation des Français à l’égard de la réponse de l’État à la crise sanitaire. Nos compatriotes supportent de plus en plus mal d’être infantilisés et constatent autour d’eux les effets catastrophiques du confinement sur l’économie productive et l’emploi, argumente l’essayiste Maxime Tandonnet. 
Jusqu’où la vie quotidienne, la vie confinée, privée de mobilité, de perspectives sociales, professionnelles et familiales, vaut-elle la peine d’être vécue ? 
Un grondement sourd remonte en ce moment des entrailles du pays. Commerçants, artisans, restaurateurs ruinés se mobilisent face à une France dite d’en haut qui les taxe de « poujadisme ». 

AYMERIC BELAUD : LE CONFINEMENT GÉNÉRAL EST ABSURDE ET AUTORITAIRE 
Depuis le mois d’octobre, la transmission du coronavirus s’intensifie. Même si le nombre de morts n’atteint pas les pics de mars-avril, le gouvernement a tout de même décidé de confiner la population une nouvelle fois, en fermant les commerces de son choix.
Le confinement généralisé permet-il vraiment, comme l’affirment une partie des scientifiques et le gouvernement, de stopper les transmissions et de réduire le nombre de décès ? Rien n’est moins sûr…
Il semblerait que la mort économique ne sauve pas de la COVID-19. 

CÉCILE PHILIPPE : S'AUTOTESTER, LE MOYEN POUR VIVRE DÉCONFINÉ 
Se tester individuellement afin de s'isoler en cas de maladie permettrait aux autres de vivre normalement, explique l'économiste Cécile Philippe. 
Il y a fort à parier que nous allons devoir apprendre à vivre avec le Covid-19 et il est même possible que nous ayons, dans le futur, à faire face à d'autres épidémies. Si, comme aime le rappeler continuellement le philosophe John Gray, nous devons vivre dans l'incertitude, cet apprentissage passera par la sensation que nous restons au moins partiellement en contrôle de ce qui nous arrive. Il est irréaliste de penser que nous pourrons tourner définitivement la page des pandémies, nous avons donc intérêt à nous donner les moyens de satisfaire notre attente d'interactions sociales sans y sacrifier notre santé et celle des autres. 

NICOLAS BAVEREZ : LES LIBERTÉS AU TEMPS DU CORONAVIRUS 
La pandémie de coronavirus, à l'égal du krach de 2008 ou de la vague d'attentats djihadistes, constitue une surprise stratégique qui soumet à un test impitoyable les dirigeants comme les institutions des nations. Comme toute grande crise, elle fait émerger une nouvelle hiérarchie entre les États, selon l'efficacité et la rapidité de leur réaction à un évènement extrême, dévastateur et inattendu même s'il était prévisible. L'épidémie est un choc inédit par son caractère universel, par sa violence et par sa complexité dans sa triple dimension de crise sanitaire, économique et politique. Elle présente des défis spécifiques pour les démocraties libérales et pour les droits et libertés qui les définissent. 

EDOUARD HUSSON : FERMETURE DES LIEUX DE CULTE, L’ETAT TENTE-T-IL DE SUBSTITUER LA RELIGION DE LA SANTÉ AUX CONFESSIONS TRADITIONNELLES ? 
La seule chose certaine, c’est qu’Edouard Philippe puis Jean Castex, croient, sous les encouragement d’Emmanuel Macron, aux vertus (non prouvées) du confinement généralisé, du masque porté en permanence, de l’arrêt des activités économiques « non essentielles ». Ils attendent le vaccin comme d’autres attendent le Messie. Tout cela sur fond d’incompétence médicale, d’arbitraire technocratique, d’incohérence managériale et, sans aucun doute, de corruption directe ou indirecte par des laboratoires pharmaceutiques. C’est pourquoi il est si important que, face au chamanisme technocratique, face au transhumanisme plus ou moins avoué de dirigeants qui sont fascinés par les gourous de la Silicon Valley, face à la tentation du totalitarisme doux de tous ceux qui sont trop contents de rogner nos libertés, il est important que les catholiques se mobilisent pour réaffirmer les droits du réel et de la raison contre les charlataneries ; pour réaffirmer la liberté de religion et de conscience au service de l’individu. 

PIERRE-ANTOINE DELHOMMAIS : LA PLANÈTE DES VIEUX 
Le vieillissement rapide et inédit de la population mondiale au cours des dernières décennies explique le nombre élevé de morts de la pandémie. 

4.LOI SUR LE(S) SEPARATISME(S) 

JEAN-ERIC SCHOETTL : COMMENT MIEUX ARMER NOTRE DROIT, L’EXEMPLE DES MOSQUÉES RADICALISÉES 
Le droit en vigueur rend très difficile d’ordonner la fermeture des lieux de culte islamistes, démontre Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel. 
Personne ne comprendrait que, sur ce point crucial, le projet de loi « confortant les principes républicains » n’ajoute pas quelque chose de substantiel au droit en vigueur. 

EMMANUEL RAZAVI : PROJET DE LOI SÉPARATISME, UN ARSENAL QUI ALTERNE ENTRE LE TROP ET LE TROP PEU 
Le ministre de l’Intérieur et le garde des Sceaux ont présenté, dans les colonnes du Figaro, certaines mesures du futur projet de loi sur le séparatisme. Le contenu de cette loi permet-il de mieux comprendre la manière dont le gouvernement gère le problème des séparatismes ? 

LETTRE OUVERTE : POUR UNE DISSOLUTION DE L'ORGANISATION "MUSULMANS DE FRANCE" (EX-UOIF) 
Élus, intellectuels ou membres de la société civile, ces 22 personnalités qui veulent préserver notre démocratie de la menace islamiste ont cosigné une lettre ouverte adressée au Président de la République Emmanuel Macron, au Premier ministre Jean Castex et au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin auxquels ils demandent la dissolution de la fédération « Musulmans de France » (ex-UOIF), proche de l’organisation islamiste des Frères Musulmans. Pour de nombreux spécialistes, cette confrérie fait en effet figure de matrice idéologique du djihadisme. Nous diffusons cette lettre ouverte en association avec le site d’informations GlobalGeoNews. 

5.LES IDIOTS UTILES DE L’ISLAMISME 

PIERRE-HENRI TAVOILLOT : L’ENTRISME DE L’ISLAMO-GAUCHISME À L’UNIVERSITÉ EST UNE RÉALITÉ 
Le philosophe Pierre-Henri Tavoillot, qui a créé à la Sorbonne une formation de « référent laïcité », appelle à prendre des mesures contre l’activisme islamiste, soutenu par l’extrême gauche, que l’on constate à l’université. 
L’islamisme est lui-même une pure et simple réaction de défense (légitime) face à un impérialisme occidental, néocolonial et hypocrite. 
Le défi est réel parce qu’on voit toute une gradation d’attitudes possibles : le déni, le « surtout pas de vague », la mauvaise conscience, la culpabilité puis la peur. 

ANNE-SOPHIE NOGARET : ÉDUCATION NATIONALE, LES FROUSSARDS DE LA RÉPUBLIQUE 
Le Monde vient de publier des messages entre Samuel Paty et ses collègues, remontant une semaine avant sa mort. Pour les connaisseurs de l’Éducation nationale, la tragédie de Conflans-Sainte-Honorine n’est pas une surprise. Plusieurs indices laissent penser qu’avant l’assassinat de Samuel Paty, sa hiérarchie était en train de le lâcher. Par idéologie, lâcheté et inertie administrative, l’école française sacrifie ses enseignants à l’esprit du « pas de vagues ». 

RENÉE FREGOSI : CONTRE L’ISLAMISME, PAS DE « TENAILLE IDENTITAIRE » QUI VAILLE ! 
Tandis que la lutte contre l’islamisme sous toutes ses formes appelle de plus en plus une mobilisation résolue, les complices et les idiots utiles de ce totalitarisme du troisième type s’évertuent à jeter le discrédit ou le venin du soupçon sur les prétendues intentions cachées de ceux qui s’y opposent. 
Il est plus que temps de cesser de culpabiliser d’être occidental ou de souhaiter le devenir, et de se donner tous les moyens de faire reculer l’offensive islamiste. 

RENÉE FREGOSI : LA BRUTALISATION DU MONDE EST TOUJOURS PROMUE PAR DES INTELLECTUELS MILITANTS 
En offrant un refuge aux thèses racialistes de la mouvance post-coloniale, le monde universitaire héberge en son sein des courants intellectuels qui ne peuvent conduire qu’à une brutalisation des rapports sociaux, estime Renée Fregosi. 
Les attentats ne sont que l’élément le plus spectaculaire de l’extrémisme qui touche des couches entières de la population. 
Ces différents groupes et leurs discours participent ensemble d’un changement d’atmosphère et des mentalités. 
Ils ont explicitement transformé leur enseignement et leurs recherches académiques en un combat politique contre l’Occident. 
Ces nouveaux maîtres à penser politico-universitaires participent activement au conformisme du politiquement correct. 

JEAN-PIERRE OBIN : POUR LES ISLAMISTES, LE PROGRÈS, LA TOLÉRANCE, L’HUMANISME SONT DES VALEURS EXÉCRABLES 
Dans l’énorme machine administrative de l’Éducation nationale, la culture est celle du « pas de vagues ». 

6.IMMIGRATION, UNE CHANCE ? 

GUILLAUME BIGOT : L’IMMIGRATION EST-ELLE (VRAIMENT) UNE CHANCE POUR LA FRANCE ? 
La parution de plusieurs ouvrages, rédigés par des personnalités au-dessus de tout soupçon de populisme, confirme qu’un dogme essentiel de la classe dirigeante française est en train d’être réduit en poudres, relève l’essayiste Guillaume Bigot. 
Une nation, disait Renan, est un plébiscite de tous les jours. Ce qui se passe, chaque soir, dans certains quartiers montrent que ce plébiscite est loin d’être gagné. C’est pour cela que ce sujet doit être démocratiquement débattu, en étant soumis à référendum. 

7.L’INTERNATIONAL ISLAMISTE 

VALÉRIE TORANIAN : LE MARTYRE DE L’ARTSAKH, RÉPUBLIQUE ARMÉNIENNE, ABANDONNÉE AUX ISLAMISTES PAR L’OCCIDENT 
Dieu habite l’Artsakh : les Arméniens n’en ont jamais douté. Même au plus fort de la guerre qui les a opposés pendant 45 jours à l’Azerbaïdjan, la Turquie et leurs djihadistes syriens. Une guerre perdue. 

FLORENCE BERGEAUD-BLACKLER : L'EUROPE DE LA RECHERCHE ET LE FINANCEMENT DES FRÈRES MUSULMANS 
L'anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dénonce des processus de sélection de la recherche européenne qui font le lit de l'islamisme. 
Une politique de prévention et de lutte contre l'islamisme doit s'interroger a minima sur le rôle de l'Europe de la recherche dans la diffusion d'idéologies islamisto-compatibles. La récente publication du manifeste des 100 intitulé « Sur l'islamisme, ce qui nous menace, c'est la persistance du déni » et qui a donné lieu à pas moins de sept réponses sous forme de tribunes en France et à travers le monde a mis en évidence un clivage profond au cœur du monde académique. Une part de la solution réside dans une attention plus vigilante à l'égard des politiques de recherche européennes afin qu'elles ne viennent pas ruiner les mesures prises par les États membres pour lutter contre l'islamisme. 

8.NOUVELLE GEOPOLITIQUE 

JEAN-SYLVESTRE MONGRENIER : ERDOGAN, LA NOUVELLE TURQUIE ET NOUS · ANTICIPER LA RECOMPOSITION DES ALLIANCES 
De la Méditerranée au Caucase, la politique révisionniste turque et ses prolongements militaires remettent en cause les solidarités stratégiques censées lier les membres de l’OTAN. Dans le Haut-Karabakh comme en Libye ou dans le Nord syrien, Recep Tayyip Erdogan s’accorde avec Vladimir Poutine pour évincer les Occidentaux. Et tant pis pour ceux qui, en France ou ailleurs, voient dans le Président russe un « Père Fouettard » chargé d’administrer une correction au Grand Turc. 

9.CANCEL CULTURE ET CULTURE DE LA DELATION 

PEGGY SASTRE : LE RÉVEIL DES ANTI-WOKE 
La révolution #metoo et sa version française #balancetonporc ont condamné des innocents à la mort sociale. Si Éric Brion, le porc princeps, qui publie Balance ton père, a obtenu justice devant le tribunal, personne ne peut réparer les vies gâchées des infortunés, célèbres et anonymes, évoqués par David Doucet dans La Haine en ligne. Quant aux journalistes qui, en propageant de fausses accusations, ont allumé le bûcher, on attend leur mea culpa. 
« Dans la simplicité de la vie quotidienne, écrit Arendt, s’applique une règle suprême : chaque bonne action, même pour une “mauvaise cause”, crée un peu de bien dans le monde ; chaque mauvaise action, même au nom de l’idéal le plus élevé, rend notre monde ordinaire un peu plus détestable. » Son analyse visait le totalitarisme et les aveuglements de ses thuriféraires persuadés de ne pas faire le mal en tolérant le « moindre ». Dans le journalisme – cette « grande catapulte mise en mouvement par de petites haines », disait Balzac –, les bottes font en général moins de bruit, mais c’est parce que leurs semelles collent d’un paquet d’œufs écrabouillés. 

10.ECOLOGISME ET ECOLOGIE PUNITIVE 

MAXENCE CORDIEZ : PÉNURIE POSSIBLE D’ÉLECTRICITÉ CET HIVER ? 
« Ce n’est pas le moment de fermer des réacteurs nucléaires ». Si la pandémie de Covid a exacerbé un risque d’insuffisance de l’approvisionnement électrique cet hiver, le problème est cependant plus profond et réside dans la fermeture ces dernières années de capacités de production électrique capables de produire à la demande, analyse l’ingénieur dans le secteur de l’énergie Maxence Cordiez. 
Ces capacités « pilotables » sont les centrales nucléaires, les installations hydroélectriques et les centrales thermiques à combustibles fossiles et à biomasse. 
Contrairement à ce qui a pu être dit, la part de l’énergie nucléaire dans le bouquet électrique français n’est pas en cause. 

SAMUELE FURFARI : 5G ET ÉCOLOGIE PUNITIVE, UN PLÉONASME 
Albert Camus nous a avertis que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ». Il est urgent que le monde politique se ressaisisse et repère le danger que représente l’écologisme, comme idéologie utopique. Ce qui nous guette, c’est un frein à nos libertés, au développement humain et au bien-être, sans oublier l’avenir d’esclavage qui se prépare pour nos enfants qui seront alors soumis à la toute-puissance d’une doctrine tyrannique. 
Il ne s’agit plus de défendre l’environnement mais de défendre nos libertés ! Sous l’influence des écologistes de tous les partis, elles risquent de disparaître bien avant et bien plus concrètement que les catastrophes prophétisées pour la fin du siècle ! 
 

11.JUSTICE POLITIQUE ? 

JEAN-YVES LE BORGNE : TAKIEDDINE ET SARKOZY, JUSTICE ET MÉDIAS DOIVENT S’INTERROGER SUR LEURS PRÉJUGÉS 
Des magistrats et certains médias ont cru à la véracité des accusations rocambolesques d’un personnage douteux, Ziad Takieddine, contre Nicolas Sarkozy, parce qu’elles correspondaient à leurs idées préconçues, s’inquiète l’avocat pénaliste Jean-Yves Le Borgne. 
Pourquoi donc se méfier d’un scénario qui corrobore ce que confusément on croit déjà savoir ? 
Ce puissant désir d’être un pouvoir indépendant conduit naturellement à la concurrence des pouvoirs, voire à leur affrontement. Cette vision du pouvoir judiciaire est forcément politique. 
L’impartialité résulte d’un effort plus extraordinaire qu’on ne croit, surtout quand elle se met à ressembler à une déception et qu’on craint qu’elle ne conduise au reniement.


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1 réactions à cet article    


  • nenecologue nenecologue 25 novembre 2020 07:59

    Juste pour vous dire merci pour cette excellente revue de presse !

    Le Ministère de la vérité de 1984 serait en PLS à sa lecture.

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