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Accueil du site > Tribune Libre > Ensauvagement ? Les faux semblants des chiffres de la délinquance

Ensauvagement ? Les faux semblants des chiffres de la délinquance

 Face à l’inflation récente des discours sécuritaires, ce billet se propose de les recontextualiser et remettre quelques faits en place grâce aux apports des sciences sociales concernant les faits de délinquance sur une période longue. Nous assistons régulièrement à des véritables « paniques morales » lorsque médias, politiciens et groupes de pression joignent leurs discours pour dénoncer les mœurs des jeunes (surtout ceux issus des milieux populaires). Ces paniques morales sont entretenues par les discours déclinistes qui colonisent la presse et nos écrans. Le sociologue Laurent Muchielli, dont je synthétise les travaux ici[1], a démontré il y a quelques années comment les idées autour de l’augmentation de la délinquance sont des jugements qui ont des raisons sociales mais n’en constituent pas pour autant une démonstration scientifique.

 

[1] L'évolution de la délinquance des mineurs, Données statistiques et interprétation générale, Laurent Mucchielli in Agora débats/jeunesses 2010/3 (N° 56), pages 87 à 101. Sur Cairn.info

 

  La délinquance est constituée par l’ensemble des transgressions définies par le droit pénal, connues et poursuivies par les acteurs du contrôle social. Cette définition ouvre immédiatement trois problèmes. Le premier est que le droit évolue en permanence. La délinquance ne cesse par définition d’augmenter à cause de l’inflation des catégories d’infraction et la sophistication des instruments de mesure. Le second problème tient à l’effectivité des poursuites. Une transgression que les acteurs du contrôle social constatent mais décident, pour diverses raisons, de ne pas poursuivre officiellement ne constitue pas une délinquance. Mais ils font face à une forte injonction politique et de l’opinion publique pour accentuer les poursuites pénales. Il en découle le troisième problème : l’on ne saurait analyser l’évolution de la délinquance juvénile indépendamment de l’évolution des processus de renvois vers le système pénal, liés au fonctionnement des différentes agences de contrôle social. Le quatrième problème, de taille, est l’imprécision du terme délinquance. Qu’y a-t-il de commun (hors leur caractère juridiquement répréhensible) entre un meurtre, un viol, une bagarre, un vol de scooter, un graffiti, une insulte à fonctionnaire ou encore le fait de conduire une voiture sans permis ? L’on comprend ici qu’à la question « la délinquance des jeunes augmente-t-elle, oui ou non ? », il ne peut y avoir que de mauvaises réponses. Faisant un bilan des travaux nord-américains, Marc Le Blanc dans les Annales de Vaucresson en 1977 rappelle que, selon les études, les pays et les questionnaires, 70 à 90 % des jeunes déclarent avoir commis au moins un acte de délinquance au cours de leur vie. L’auteur de ces lignes reconnait avoir « tchouré » à 13 ans une tablette de chocolat dans un magasin pour relever un défi lancé par des copains… Faut-il rappeler la normalité de certaines transgressions et conduites à risque, au sens où cela fait partie du « processus de socialisation des adolescents » (Le Blanc, 1977, p. 23) ? La première idée forte est que la vie adolescente est une « réserve inépuisable de délinquance cachée ».

 La meilleure façon de cerner le problème est de croiser les sources policières, judiciaires mais aussi les enquêtes de délinquance autorévélée, ce que ne font généralement jamais les journalistes qui collent aux faits-divers.

 Deuxième idée forte, le rajeunissement de la délinquance est une vue de l’esprit du point de vue des magistrats

 

Figure 1 : Comparaison de la courbe par âge de l’ensemble des condamnés en 1989-1990 et en 2005-2006 (pourcentage de chaque tranche d’âge dans l’ensemble). Source : ministère de la Justice, série « Les condamnations ».

 On relève une très forte similarité des courbes. La part des mineurs de 13 à 18 ans n’est que très légèrement supérieure contrairement à la tranche des 40-60 ans. Elle s’affaisse pendant la période de rentrée dans la vie active.

 Pourtant du côté des sources policières, l’augmentation de la part des mineurs mis en cause par grandes catégories d’infractions sur une longue période (1974-2007) est bien réelle.

Figure 2 : Évolution des mineurs mis en cause par grandes catégories d’infractions (1974-2007).Source : ministère de l’Intérieur.

 Tout d’abord, le nombre de majeurs mis en cause ayant également beaucoup augmenté sur cette période, la part des mineurs dans l’ensemble est passée de 14 à seulement 18 % et elle est même en baisse depuis dix ans. En soi, cela suggère déjà que si augmentation de la délinquance des mineurs il y a, elle ne constitue pas un phénomène spécifique. D’autre part, en trente ans, la structure de la délinquance enregistrée des mineurs s’est en effet profondément modifiée. Au début des années 1970, les vols (notamment de voitures) représentaient 75 % de la délinquance, 40% en 2008. Ce que le graphique montre est l’augmentation des délinquances d’ordre public (stupéfiants, heurts avec les policiers, destructions et dégradations) qui portent cette évolution, suivies par les agressions verbales, physiques et sexuelles. Nous observons par ailleurs que les délits représentent 96,4 % de l’ensemble des condamnations et que les contraventions et les crimes sont très rares. Le phénomène marquant est la très forte augmentation des affaires sexuelles et l’explosion des violences suivies d’ITT de moins de huit jours (les violences plus graves avec ITT de plus de huit jours sont en baisse). Bref, à part les viols, la forte augmentation des actes violents commis par des mineurs constatée dans les statistiques de police repose en réalité sur des faits de faible gravité. Les plus graves sont stables ou en diminution. Une réponse parait couler de source : la sophistication du contrôle social et de l’appareil sécuritaire des Etats déplace les effets des tensions sociales de la société de la criminalité vers la délinquance. Qui peut se permettre aujourd’hui de braquer les banques avec une chance minime de s’en sortir ?

Le hic est que l’année 1994 dans le graphique semble une année charnière. Pourquoi ? Il faut revenir sur la distorsion entre les sources judiciaires et ceux de la police. Au début des années 1990, environ la moitié des affaires policières étaient classées sans suite par la justice, pour des motifs divers : « infractions mal caractérisées », « mineurs mis hors de cause », « préjudice trop peu important », « victime désintéressée ou retirant sa plainte ». Mais, soumis à une pression médiatique, politique et populiste de « réponse pénale », le parquet a accompli une véritable révolution au cours des années 1990 en inventant les « alternatives aux poursuites » qui sont un ensemble de modes de sanction rapides destinés au traitement de la petite délinquance. Elles permettent d’éviter l’engorgement des prisons, dont on sait, au vu des conditions de détention, qu’elles peuvent être des sas vers une délinquance plus dure encore. D’autre part, la jeunesse délinquante étant par définition une catégorie transitoire, le bon sens et l’éthique des magistrats poussent à apporter des réponses éducatives à chaque fois que cela est possible. Enfermer les jeunes avec des peines incompressibles dans un statut de « délinquant » est le plus sûr moyen d’enkyster les comportements criminels (l’absurdité des réponses pénales américaines, parmi les plus répressives, est là pour le montrer). Le « rappel à la loi » représente à lui seul 70 % de ces différentes formes de mesures alternatives, soit environ 30 % de l’ensemble des réponses apportées par les parquets. Il ne s’agit pas d’affirmer que ces réponses alternatives sont efficaces. Elles représentent au mieux un moindre mal. On assiste en effet à une concentration des délinquants dans les quartiers les plus pauvres, à un durcissement manifeste du conflit entre les jeunes et les institutions, à une aggravation de la situation socio-économique des auteurs et de leurs familles, ainsi qu’à un alourdissement tant des antécédents judiciaires des jeunes poursuivis que des peines prononcées à leur égard.

Figure 3 :Évolution de l’orientation des affaires de mineurs par les parquets (1992-2007).Source : ministère de la Justice, annuaire statistique.

 La figure 3 explique donc en partie le hiatus entre les sources judiciaires et policières. Les policiers se plaignent constamment de voir « leurs » délinquants libres dans la rue. À tous égards, on a assisté au cours des années 1990 et 2000 à l’enkystement de cette « délinquance d’exclusion » (Salas, 1997) liée d’une part à un échec scolaire précoce et massif dans ces quartiers (Lagrange, 2007), et, par effet miroir, à l’intériorisation des images dépréciatives souvent racialisées que la société leur tend (« racailles » et autres « sauvageonnerie » issues des imaginaires coloniaux). Nous assistons donc à un triple processus : un processus de ghettoïsation, de stigmatisation et à un processus de criminalisation, de renvoi et de judiciarisation qui ont transformé notre regard face à la jeunesse des banlieues dans les années 1990. L’auteur de ces lignes confesse avoir enseigné dans les quartiers sensibles ; par ailleurs historien du fait politique, ma connaissance des phénomènes de délinquance n’est pas seulement livresque ; j’ai pu l’éprouver à plusieurs reprises.

Les enquêtes de délinquance autoreportée ont certes leurs limites mais elles permettent de révéler une « délinquance cachée » qui constitue potentiellement une source inépuisable d’extension de la prise en charge pénale.

Figure 4 :Évolution de la victimation chez les adolescents garçons et filles de 1994 à 2006 dans l’enquête HBSC (en %). Note : l’enquête HBSC porte sur des adolescents âgés de 11 à 15 ans. Source : Navarro, Godeau, Vignes, 2008.

 On le voit, les faits de délinquance du point de vue des jeunes victimes sont en baisse voire en stagnation. Ce qu’il faut comprendre de tout ceci, c’est que les statistiques de police et de justice ne constituent pas un enregistrement de la délinquance des mineurs réelle, mais un baromètre de son traitement institutionnel. Aussi levons tout de suite l’équivoque à propos de l’augmentation de la délinquance, de source policière (figure 2). L’année 1994 est bien connue des pénalistes, c’est celle de l’entrée en vigueur du nouveau Code pénal, provoquant l’inflation de la prise en charge de faits de délinquance. De plus, dans les années 2000, l’intolérance aux diverses formes d’incivilités et de violences allant croissantes, le nombre de plaintes de ce qui autrefois était toléré ou vu comme une fatalité allait exploser. 

Figure 5 : l’insécurité envisagée comme un problème « sociétal ». baromètre Figaro-Sofres (1974-2005) [Robert et Pottier, 2004 : 214]

 L’insécurité perçue comme un problème sociétal semble suivre l’agenda politico-médiatique mais suit en décalé les chiffres socialement construits de la délinquance. Le sentiment d’insécurité ne nait donc pas de fantasmes, il est corrélé à ce que les entrepreneurs du contrôle social veulent bien montrer. Le pic d’insécurité de 2002 est bien une conséquence de l’exploitation politico-médiatique des nouvelles statistiques produites à compter de 1994. Les partis d’extrême droite ont eu par conséquent beau jeu de l’exploiter. Quant aux médias (depuis l’avènement de la presse libre à la fin du XIXème siècle), ils sont congénitalement poussés par leur modèle économique à exploiter le moindre fait divers ad nauseam. Aujourdhui, les réseaux sociaux ont pris le relai, poussant les médias à développer autour de ces faits divers violents une culture du clash, au mépris souvent de la rigueur journalistique. Or la peur engendre la peur.

Ensauvagement, Barbarie … Les années passent, la dialectique sécuritaire se pare de nouveaux atours au gré de la conjoncture, mais repose toujours sur les mêmes déterminants : la désignation de classes dangereuses. Leur définition a évolué avec le temps. Recontextualiser est donc nécessaire.

Plusieurs séquences se sont emboitées ces derniers mois dans un climat que d’aucuns qualifient d’insurrectionnel (et qui n’est absolument pas propre à la France). Le traitement de la crise des Gilets jaunes a montré comment le mouvement social - une révolte fiscale au départ populaire- a été progressivement discrédité sur la scène médiatique qui abusa des images de « casseurs ». Mais la question des violences policières, au départ complètement occultée, a surgi brutalement. Non qu’elle fût inédite, mais elle était réservée jusqu’à présent aux « sauvageons » des cités appauvris et ceux des DOM-TOM (« C’est la guerre là-bas » me confia un jour une gendarme). L’usage du mot « ensauvagement » trahit à l’évidence la dimension postcoloniale de notre République mais là n’est pas la question. Pour la première fois, depuis mai 1968, des membres des classes populaires et moyennes de tout âge ont expérimenté cette violence policière, alors même que ces derniers s’étaient approchés dangereusement du palais de l’Elysée, donnant à l’évènement un caractère potentiellement révolutionnaire. A côté des criminels de droit commun, le délinquant est une catégorie mouvante. Elle désigne ceux qui dérangent : les petits auteurs de délits, les trafiquants, les sans-papiers, les zadistes, les activistes politiques, etc. Elle permet de détourner l’attention de la délinquance en col blanc, invisibilisée et beaucoup plus préjudiciable pour la société.

La deuxième séquence est un évènement absolument inédit dans l’histoire : le confinement massif de la population et la mise à l’arrêt partielle de l’économie. Cette mesure radicale s’imposa partout, y compris dans les quartiers pauvres où les plus fragiles subissaient de plein fouet les effets de la crise : logement exigus (avec explosion des violences intra familiales), boulots précaires soumis au risque sanitaire, peu payés et reconnus socialement et enfin gel des petits trafics qui alimentait la délinquance et pouvaient arrondir les fins de mois difficiles. Comme l’on pouvait s’y attendre, le déconfinement des quartiers sensibles a provoqué un retour de flamme : augmentation des faits de délinquance, des incivilités mais aussi des violences de policiers. Ces derniers, légitimement épuisés, se trouvaient en position de force dans les processus de négociation à venir, suite à l’épisode des Gilets Jaunes.

Las, l’affaire George Floyd, comme quatrième séquence, a agi simultanément comme un puissant révélateur des violences policières dans les quartiers sensibles et du racisme systémique qui travaille l’institution. Non que les policiers soient tous racistes, mais l’éthos professionnel des hommes en patrouille les conduit systématiquement à interpréter « l’apparence » des interpellés, ce qui produit immanquablement une catégorisation raciale des délinquants. Les faits de discrimination raciale étant très bien étayés (vidéos pirates en circulation dans les réseaux sociaux, enquêtes journalistiques et ethnographiques), le ministre de l’Intérieur Castaner ne pouvait que reconnaitre une réalité que les policiers – par ailleurs formés et souvent couverts par leur hiérarchie à agir de la sorte – ne pouvaient entendre. Résultat, il fut promptement débarqué au profit d’un jeune loup dont la seule fonction politique semble être de contenir la colère des policiers avec force démagogie. Pour être tout à fait honnête, cette colère des policiers est légitime à bien des égards. L’importation des techniques managériales américaines et la généralisation de la politique du chiffre par Sarkozy continuent de produire des effets délétères dans la police. La mesure statistique de l’insécurité est devenue un outil stratégique[1]. C’est cette exploitation des données dites « d’activités » qui ont poussé les policiers à gonfler les statistiques (effectifs disponibles, nombre d’heures passées sur la voie publique, nombre de contrôles d’identité effectués, nombre de déplacements, nombre d’affaires élucidées, nombre de gardes à vue, de déferrements réalisés, etc.). Le contrôle au faciès n’est certes pas une nouveauté, mais sa généralisation est bien d’ordre systémique et ne relève pas d’initiatives personnelles. Mais les jeunes des cités « racialisés », délinquants ou pas, n’en furent pas les seules victimes. Le taux de suicide dans la police est très important et dépasse de très loin le risque de décéder lors d’une opération. Le nombre d’appels au Service de soutien psychologique opérationnel (SSPO) a explosé depuis sa création au début des années 1990. Le niveau de stress dans la police n’est donc pas seulement un effet de la dangerosité du terrain (perçu ou réelle) mais bien de la pression exercée sur eux par leur hiérarchie, par les politiques et les médias qui alimentent de façon irresponsable le sentiment d’insécurité. Le paradoxe est que les policiers votent massivement pour ceux qui sont responsables de leur désarroi…

La dernière séquence est en bonne logique le virage à droite du président Macron, oubliant au passage toutes les promesses sociales sur l’après Covid 19 (« Rien ne sera plus comme avant »). L’objectif est bien d’asphyxier la droite parlementaire en faisant le pari de la division de la gauche et de l’effet repoussoir du RN (jusqu’à quand ?). Il prend ainsi le risque de commettre les mêmes erreurs que Sarkozy en 2007. Légitimer les thèses frauduleuses de l’extrême droite est le prix de sa victoire électorale. L’escalade verbale est déjà là : parler d’ensauvagement pousse Marine Le Pen à surenchérir avec sa subtilité habituelle (« la Barbarie est à nos portes ! »).

La boucle est bouclée. La circularité des discours sécuritaires alimente une peur diffuse qui empêche de penser la question sociale. Elle occulte aussi un fait majeur : la violence sous sa forme extrême n’a cessé de diminuer. Au Moyen-âge, les historiens estiment que 40 individus sur 100 000 périssaient de morts violentes. Sous le poids de l’étatisation de nos sociétés européennes, ce taux est descendu à 1 pour 100 000[2]. Ce qui a explosé en revanche est notre intolérance à la violence (ce dont personne ne se plaindra) et qui était perçu autrefois comme une fatalité, voire parfois, une exigence morale. La délinquance existe et doit être combattue bien entendu, mais la violence n’est pas toujours là où on la pointe. En 2002, dans le monde on dénombrait 873 000 suicides pour 741 000 morts violentes (en incluant les guerres). De façon évidente, la violence est sociale et institutionnelle (un paradoxe puisque les institutions étatiques nous protègent aussi). Elle est le fruit aussi du séparatisme social (réel celui-ci) des quelques 1% qui concentrent (souvent dans les paradis fiscaux) les deux tiers des richesses mondiales et qui pourraient être utilisés pour panser la planète. Amis policiers, tout le mal que je vous souhaite est de retrouver le sens de votre mission de service public en vous voyant affectée à de vraies enquêtes et non plus à la simple gestion de la misère sociale qui vous détruit à petit feu. Nous avons besoin de vous et vous aimera pour ça !

 

[1] Mesurer la délinquance en France depuis 1970. Entre expertise et publicité, Emmanuel Didier dans Ethnologie française 2015/1 (Vol. 45), pages 109 à 121

[2] Harari Yuval Noah, Sapiens : Une brève histoire de l’humanité, Paris, ALBIN MICHEL, 2015, pp. 430‑431.


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48 réactions à cet article    


  • gouzier gouzier 16 septembre 2020 13:48

    @l’auteur

    « Ce qui a explosé en revanche est notre intolérance à la violence... »

     

    Allez donc dire ça aux habitants du quartier Saint-Michel à Bordeaux qui assistent quasi quotidiennement à une attaque au couteau sous leurs fenêtres. 

    Et ce n’est qu’un exemple parmi des milliers d’autres en France.


    • V_Parlier V_Parlier 16 septembre 2020 22:40

      @gouzier
      Et d’ailleurs je ne vois pas en quoi les blablas et les courbes (pour la plupart hors sujet) viendraient à mettre en doute l’empirement de la situation... En remontant au Moyen Age peut-être ? En général ça finit comme ça, les démonstrations de ce genre.


    • Xenozoid Xenozoid 16 septembre 2020 22:42

      @V_Parlier

      En général ça finit comme ça
      comme au moyen age ?


    • binary 16 septembre 2020 14:13

      Au minimum 99% des actes de délinquance quotidienne échappent à toutes statistiques, car ils sont maintenant considérés comme banal. Et tout particulièrement la délinquance des mineurs qui savent par expérience qu ils sont intouchables.

      Ce n est pas dans les rapports de sociologues qui décident du monde du haut de leur donjon sans fenêtre, c est en faisant un tour dehors pour comparer l état des lieux avec leur passé récent, que vous comprendrez l étendue de la catastrophe.


      • mmbbb 16 septembre 2020 21:20

        @binary l auteur comme d autres notamment Assouline ne veulent ne pas le voir . Cette délinquance touche desormais la campagne , c etait inimaginable lorsque j etais gamin J allais faire des chantiers j aidais un platrier dans les travaux de villa souvent a l ecart dans un hameau par exemple , nous laissions le tout et nous revenions le matin , rien n avait bouge. Desormais , il n est pas rare que l les installations electriques sont tirees et le materiel voles . Cet auteur et Assouline sont trop cons pour le percevoir . 
        Comme les actes de violence physiques , les flics d ailleurs le disent , il a y une nette evolution de la gravite de ces actes . 
        Les policiers municipaux ont des gilets pare balle 
        Cela n existait pas auparavant Ils n etaient pas armes ! 
        Jamais je n aurais dis a un flic fils de pute ! 
        Par ailleurs , les flics n enregistrent plus certains actes , ils sont classes dans les mains courantes
        Le langage a evolue , la presse , les journalistes , ne parlent que d inciviltes 
        L incivilite est de jeter son paquet de cigarette par terre !
        Les journalistes n emploient plus les termes de voyous crapules etc le tout est gentiment édulcore et notifie avec la terminologie « bande de jeune » .


      • Ruut Ruut 17 septembre 2020 07:29

        @binary
        Est ce que la compromission est de la délinquance ?

        Quid des experts payés par les labos des études bidons et des fraudes massives aux aides et des fraudes couvertes au top niveau ?


      • gouzier gouzier 16 septembre 2020 16:13

        @l’auteur

        « M’sieur, une question :

        Les »incivilités« sont-elles prises en compte dans vos statistiques si rassurantes ? »

        Parce qu’aujourd’hui, toute agression qui ne se termine pas par un meurtre n’est qu’une banale incivilité...


        • jef88 jef88 16 septembre 2020 16:51

          A la base, interessant ! MAIS avec des chiffres actuels ce serait mieux ! ! ! !


          • popov 16 septembre 2020 17:01

            Si les « sciences sociales » viennent nous dire que ce que nous voyons de nos yeux est faux et que ce que dit le gouvernement est vrai, alors il ne faut plus croire ces « scientifiques » de ces sciences molles.


            • GoldoBlack 17 septembre 2020 21:31

              @popov
              Si la sciences est seulement ce que vous voyez de vos yeux, ce n’est plus de la science mais de l’empirisme.


            • sylvain sylvain 16 septembre 2020 17:24

              il est vrai que dans les statistiques le taux de criminalité en général est assez stable depuis les années 90 . Il a en revanche explosé juste avant, dans les années 70 80 . Il est passé de 10 pour mille à 70 entre 1950 et 1990, multiplié par 7 tout de même

              Il n’y a pas vraiment d’explication officielle,mais il semble que ce soit lié principalement au trafic de stupéfiants, qui a été multiplié par 60 entre 1970 et aujourd’hui . Les faits sociologiques qui marquent cette période étant chomage, immigration massive et anti autoritarisme


              • tiptop 16 septembre 2020 17:33

                @sylvain

                L’augmentation de la délinquance dans les années 60 et 70 est lié à la généralisation de la société de consommation (beaucoup plus de tentations !). C’est surtout les vols de voiture et pas tant des stupéfiants qui a augmenté. les chiffres de la police montre qu’elle a explosé au milieu des années 90 mais c’est essentiellement dû comme je le montre à la refonte du code pénal qui a rendu visible ce qui ne l’était pas avant.

                Un détail : n’importe quel historien des migrations sait que la fin de l’immigration massive de travail date de 1975... contrairement à toutes les âneries véhiculées par l’extrême droite.


              • mmbbb 16 septembre 2020 19:39

                @tiptop  anecdote J ai ete au syndicat de la CFDT du temps de « touche pas a mon pote » J entendais la déjà la même argumentation le même angélisme .Je côtoyais dejà cette mixité sociale Je me suis fais traite de react facho puisque j avais predis la violence dans les banlieue , du grand classique . Bon je me suis tire . Les mêms syndicats qui ont demande la mise en place de la police ferroviere lorsque les controleurs furent molestes , les memes syndicats reclamant les forces de l ordre dans certains lycees , des equipes de securite dans l accueil des hopitaux .... J ai lu quelques de ton article C est largement suffisant L avantage est que vous n evoluez pas ; la même ritournelle ; la même analyse societale Et tu enseignes !!!! Des merdes de gauche dans l educ de ton genre , j en ai rencontre C est pour cela que l educ est devenu un cloaque 


              • tiptop 16 septembre 2020 19:59

                @tiptop
                Tu reconnais ne pas avoir lu l’article qui ne relate que la façon dont les faits de délinquance sont construits. Trop génants sans doute....

                Qu’importe, pour beaucoup ici la réalité est d’abord ce en quoi on veut croire. Trump est passé par là. Au vu du matraquage médiatique et des propagandes gouvernementales, il n’y a pas de raisons d’être surpris.


              • mmbbb 16 septembre 2020 20:55

                @tiptop argumentation debile J ai connu et subis ces actes delicteux ! Comme d autres aujourd hui . Par ailleurs les statistiques officielles sont tronquees Un journaliste peu apprécie des medias Laurent Obertone le demontre . 

                J ai une double appréciation , directe vecue et par des lectures .

                Quant aux medias je ne les regardes pas.

                Trump est passe par qu est ce que tu es con ! tres con !

                Tu enseignes , desormais tes amis profs demandent de la police dans certains etablissements en France 

                Ton argumentation est pauvre tres pauvre a la hauteur du personnage 
                Vas voir dans certains quartiers, les ecoles les bibliotheques sont brulees
                A Lyon chaque année les pompiers manisfestent contre les violences subies lors de leurs interventions dans les banleues .ils sont de la CGT !

                Tu n est qu un pauvre cretin vraiment !

                La police ferroviere n existait pas lorsque je prenais le train , jeune ! 

                Tu es la gauche , ce qu elle represene de plus pervertie intellectuellement.

                Prendre ton article au serieux ? cela demontrerait que le lecteur n a aucune clairvoyance . 

                On arrête cette discussion
                Tes merdes de gauche de ton espece , j en ai trop rencontres 
                C est pour cela que la gauche n est plus une veritable force de proposition !
                Merluche est oblige de faire la pute aupres des musulmans pour avoir des voix ! 

                PS C est le proces de Charlie Hebdo , jamais gamin , je n aurais imagine qu un tel acte de guerre ne se produise contre des journalistes J ai ete eleve dans la lecture en l occurrence de la satire , de l irrévérence ! C est la faute a Trump pauvre tare !


              • tiptop 16 septembre 2020 23:02

                @mmbbb

                Merci de pas trop postillonner sur le clavier en m’insultant. Par les temps qui courent....


              • tiptop 16 septembre 2020 23:10

                @mmbbb

                Merci de pas trop postillonner sur le clavier en m’insultant. Par les temps qui courent...

                « Un journaliste peu apprécie des medias Laurent Obertone le demontre. » Ce n’est juste qu’un propagandiste d’extrême droite... Mais je te rassure d’autres ont leur rond de serviette sur les plateaux télé ...


              • popov 17 septembre 2020 02:40

                @tiptop

                Un détail : n’importe quel historien des migrations sait que la fin de l’immigration massive de travail date de 1975... contrairement à toutes les âneries véhiculées par l’extrême droite.

                En effet, aujourd’hui, la France n’importe plus des travailleurs ; elle importe des chômeurs.

              • popov 17 septembre 2020 14:54

                @mmbbb
                 
                Vous n’arriverez pas à convaincre un type qui se croit dans le camp du bien.
                 
                Le jour où il se fera tabasser sans raison, ou bien le jour où, après une absence de 48 heures, il constatera que son logement est squatté et que les occupants lui font une lecture des lois scélérates lui interdisant de les expulser, il comprendra tout seul.


              • Esprit Critique 16 septembre 2020 17:30

                Cet article est un modèle de foutage de gueule  !

                Pourquoi pas des chiffres d’avant Guerre ! ?


                • tiptop 16 septembre 2020 20:01

                  @Esprit Critique
                   A monsieur le bien-nommé : parce qu’ils n’existent pas !! (et c’est bien dommage...) Les stats policières c’est le début des années soixante dix.


                • Esprit Critique 17 septembre 2020 00:26

                  @tiptop
                  Le mot « Ensauvagement » dans votre titre est donc bien la preuve de foutage de Gueule !


                • gouzier gouzier 16 septembre 2020 20:58

                  @l’auteur

                  Vos chiffres qui datent de quarante ans ou plus sont-ils censés nous aider à comprendre « l’ensauvagement » actuel ?...ou noyer le poisson ?...

                   

                  « ...la fin de l’immigration massive de travail date de 1975... »

                  Heureusement que vous avez précisé : « de travail », ça va éviter à beaucoup de s’étrangler !

                   

                   Mais si l’immigration d’avant 1975 était « massive », quel adjectif employer pour qualifier celle que notre pays subit depuis quelques années ? Voici quelques chiffres pour s’en faire une vague idée.

                   

                  Nombre de visas délivrés par les consulats de France :

                  • en 2017 : 413 976 aux Algériens, davantage aux Marocains (je n’ai pas trouvé le nombre précis)
                  • en 2018 : 297 104 aux Algériens, plus de 400 000 aux Marocains
                  • en 2019 : 274 421 aux Algériens, 346 032 aux Marocains, 145 846 aux Tunisiens qui entendent bien rattraper leur retard.

                  Ces chiffres ne comptabilisent pas les migrants en provenance d’Afrique sub-saharienne, d’Europe de l’est, du Moyen-Orient, etc... Ni les Maghrébins en situation irrégulière.


                  • mmbbb 16 septembre 2020 21:37

                    @gouzier cet auteur n a pas lu les rapports d un journal d extreme droite virulent , facho, je veux dire les rapports du Senat qui sont justement tres circonstancies documentes et analytiques . Les senateurs ne se contentent pas de reproduire betement les statistiques . Par ailleurs celles ci sont souvent incompletes tronquees ou masques comme le nombre d illegaux en France !
                    Les rapports du Senat meritent d etre lus , langage tourne correctement , mise en perspective , conclusion apres analyse d un sujet et souvent mise en cause de la verite etablie mais en langage diplomatique

                    exemple
                    https://www.senat.fr/rap/r97-513/r97-513.html

                    un paragraphe qui confirme mon propos 

                    B. L’AMÉLIORATION DES STATISTIQUES

                    extrait 

                    «  Les statistiques relatives à la délinquance sont ainsi incapables de fournir un véritable tableau de bord sur l’évolution de cette dernière, si bien que les Parquets sont contraints de travailler sur les résultats obtenus par les policiers et les gendarmes. A cet égard, certains Parquets ont fait remarquer à votre rapporteur que les statistiques policières connaissent chaque année des modifications dans leurs définitions sans concertation avec la Chancellerie, ce qui rend difficile le suivi de l’évolution de la délinquance d’une année sur l’autre dans certains domaines. » 

                    C est clair sans langue de bois .

                    Et l auteur pretend assener des verites !

                    Qu il se taise !!! C est intenable intellectuellement ! 
                    .


                  • gouzier gouzier 16 septembre 2020 22:15

                    @OMAR

                    Mon commentaire répondait à une phrase de l’auteur sur l’immigration.
                    Hors sujet ? Libre à vous de penser que l’ensauvagement et la délinquance en France (sujet de l’article) ne sont pas particulièrement liés aux migrants. Et de le dire sur ce forum !

                     
                    Concernant les visas délivrés par les consulats de France dans les pays maghrébins, je pense que les visas touristiques sont demandés par ceux/celles qui ne sont pas en mesure de réclamer un visa pour études ou pour regroupement familial mais j’ignore quelle est leur proportion.

                     
                    Je n’ai pas les chiffres (ils ne sont pas fournis par le ministère des Affaires étrangères) mais il doit bien y avoir quelques touristes qui rentrent au pays à l’expiration de leur séjour.... Quant à ceux/celles qui ont goûté au plaisir de se faire entretenir par la CAF, la Sécu, les associations caritatives de toutes sortes, je doute qu’il y en ait beaucoup à vouloir rentrer au bled...


                  • tiptop 16 septembre 2020 22:52

                    @mmbbb
                    p>

                    Génial... "certains Parquets ont fait remarquer à votre rapporteur que les statistiques policières connaissent chaque année des modifications dans leurs définitions sans concertation avec la Chancellerie, ce qui rend difficile le suivi de l’évolution de la délinquance d’une année sur l’autre dans certains domaines. »

                    Si certains savaient lire, ils verraient que c’est exactement mon propos ! Je jubile...


                  • tiptop 16 septembre 2020 22:59

                    @OMAR

                    Merci

                    Rigolo... On évoque la délinquance et comme par réflexe conditionné certains ressortent n’importe quel chiffre sur les migrants... Forcément. Comme il y a 50 millions de visiteurs par an en France, il fallait bien trouver quelques maghrebins ! Attention au grand remplacement...


                  • mmbbb 17 septembre 2020 07:40

                    @tiptop  ce qui veut dire que le chiffres de la délinquance sont tronques et sous evalues comme l affirme L Bertone . Chiffres manipules par le ministere de l interieur 
                    Ce journaliste opere un travail de fond et comme un flic il mene une enquête et l recoupe les données 
                     A priori ton article minimise la délinquance actuelle. Ce cretin de Ducon Moretti parle de sentiment d incesurite . et ne fait que reprendre la doxa 
                    Gamin , il n y avait pas d attentats de territoires de non droit francais notamment dans les années 70 1980 
                    hormis la crise d Algerie et les revendications corses et bretonnes mais ce n est pas la meme problematique 
                    Il est etonnant qu un president doive faire passer une loi contre le séparatiste .


                  • microf 17 septembre 2020 14:52

                    @gouzier

                    La France doit se faire beaucoup d´argent sur le dos des Algériens et Marocains et Tunisiens pour ne citer que ces trois que vous même avez nommé.

                    274 421+ 346 032+ 145 846= 766 299 personnes du Maghreb á qui la France a donné un visa en 2019 selon vos donnés.

                    Le cout d´un visa est officiellement de 80 Euros, non remboursable en cas de refus. Le nombre de ceux á qui les visas sont refusés dépassent le nombre de ceux qui recoivent des visas.
                    Mais laissons ceux á qui un visa a été refusé, et prenons ceux á qui un visa a été octroyé.

                    766 299 x 80= 12 288 133 € d´Euros.
                    Douze millions deux cent quatre vingt huit mille cent trente et trois Euros.

                    Voyez vous mon très cher ou ma rès chère @gouzier l´argent que la France se fait á octroyer des visas á ces trois pays ? Et par les temps qui courent en France, ce n´est pas une petite somme, elle est même très grande.


                    Lorsque vous ajouterez les autres pays africains, celá donnera une manne considérable de centaine de millions d´Euros.

                    Ces personnes qui arrivent en France dépensent leurs argent, la France ne leur donne rien lorsqu´ils arrivent passer leurs vacances ou bien rendre visite á leurs parents ou amis ou se faire soigner.

                    Á supposer que chacune des personnes depense seulement 100€ ce qui fait
                    766 299 x 100 = 76 629 900+12 288 133= 88 918 033 € quatre vingt huit millions, neuf cent dix huit mille, zéro trente trois cent.
                    Je n´ai pris que la moyenne si une personne dépense que 100 € Euro ce qui est impossible car une personne ne peut pas venir en France avec un visa et dépenser 100 €, il dépensera plus.
                    D´ailleurs il ya un montant qui est requis par jour pour vivre en France pendant votre séjour en tant que touriste, montant qui est plusieurs centaine d´Euros qu´il faut présenter, mais restons á 100€.

                    L´immigration profite á la France.


                  • foufouille foufouille 17 septembre 2020 15:14

                    @microf

                    Tu es neuneu.

                    Beaucoup de pays, africains aussi, demandent un visa.

                    Une chambre d’hôtel pas cher vaut 30€, un médecin 25 minimum.

                    Le budget de la France est en milliards.


                  • microf 17 septembre 2020 16:21

                    @foufouille

                    Votre pseudo ne vous va pasil faut le changer, je ne sais pas ce que vous fouillez.
                    Pour votre information les Consulats n´acceptent pas les hotels de cette catégorie de 35 Euros par jour, je vous donne un petit travail de recherche renseignez-vous, tout est sur le net.

                    Les chiffres que je donne sont officiels et sur la page des Consulats de France á la disposition de ceux qui veulent un visa.
                    Le prix de revient d´un visa pour une personne qui veut visiter la France revient á 80 Euro, non remboursable et en cas de refus vous n´êtes pas remboursé, vous savez vous même que le nombre de ceux á qui le France refuse un visa est supérieur á ceux qui recoivent un visa.
                    Vous vous imaginer ce que la France peut faire comme argent par an rien que pour les visas, visas qu´ils soient octroyés ou pas ?
                    Mais prenons le montant pour ceux des trois pays Maroc, Tunisie, Algérie qui recoivent un visa : 80 x 766 299=...
                    mettez-vous même le chiffre !

                    C´est vrai le budget de la France se chiffre en milliards, celá veut dire d´après vous que la France n´aurait pas besoin de cet argent.
                    Alors la question que je vous pose serait celle-ci, avec un trel budget qui se chiffre en milliards pourquoi la France prend alors cet argent qui se chiffre par centaine de millions d´Euros par an aux africains de ces trois pays ?

                    Pauvre France.


                  • microf 17 septembre 2020 16:35

                    @microf
                    @gouzier

                    Je pense que vous n´avez as encore lu mon commentaire, sinon, vous aurez corrigez les chiffres que j´ai écris dans la précipitation.

                    766 299 x 80 = 61 303 920 millions d´Euros.
                    Soixante et un millions trois cent trois mille neuf cent vingt Euros.


                  • Le421... Refuznik !! Le421 17 septembre 2020 08:50

                    Manque le parallèle entre délinquance et immigration.

                    Va falloir y penser, 2022 approche et il faut absolument que le RN soit au deuxième tour !!

                    Pour que Macron soit réélu...


                    • zygzornifle zygzornifle 17 septembre 2020 09:51

                      @Le421

                      Macron sera réélu s’il se présente car il n’a pas vraiment d’opposition ....
                      De toute façon il aura l’appuis de tout les médias et de ceux qui façonnent notre monde dans l’ombre ....


                    • Le421... Refuznik !! Le421 17 septembre 2020 13:18

                      @zygzornifle
                      Il n’a pas vraiment d’opposition...
                      Argument spécieux.
                      Les médias vont façonner sa campagne à la demande de ceux qui dirigent le monde...
                      Argument irréfutable.


                    • gouzier gouzier 17 septembre 2020 13:27

                      @Le421

                      « Manque le parallèle entre délinquance et immigration. »

                       
                      Forcément : les statistiques ethniques sont interdites et les merdias ont ordre de ne jamais communiquer les noms des délinquants ou même des criminels. Le régime croit qu’ainsi personne ne se doutera des origines de l’immense majorité de ces fauteurs de violence et d’insécurité !

                       
                      Que faire alors ? Pas compliqué : interrogez les témoins de ces actes de délinquance dans les quartiers, dans les rues, dans les moyens de transport où ils se produisent. Sans aucune visée politique en tête. Mais peut-être n’avez-vous pas très envie d’être confronté à l’évidence ?...


                    • Legestr glaz Legestr glaz 17 septembre 2020 13:40

                      @Le421

                      Et avec une telle réponse vous continuez à afficher le symbole de la France insoumise ? 

                      Avez vous eu le temps de lire ce vieux livre sur la Franc-Maçonnerie ? En 1908, plus de la moitié des députés et des sénateurs français étaient Franc-maçons. Il existe un « Conseil de l’ordre maçonnique » qui peut « convoquer » ces députés et sénateurs pour leur donner des « consignes ». Elle est pas belle la vie en maçonnerie ? 

                      Et, si je peux me permettre, lisez un autre vieux livre « la démocratie et les partis politique » de Moséi Ostrogorski. 

                      Il y a des questions que l’on ne se pose pas bien souvent. Par exemple : comment arrive t-on, dans un parti politique donné, à être « sélectionné » pour être candidat à une élection, à la députation par exemple ? Un certain nombre de réseaux sont à l’oeuvre. Il faut présenter des gages, il faut être au moins initié ! Il n’y a aucun hasard dans ces choix là ! 

                      Saviez vous, par exemple, qu’Alexandre Benalla, non pas le bienheureux, était Franc-maçon ?

                      Combien de députés et sénateurs font parti d’une obédience maçonnique ?

                      Le système politique est sous contrôle total ! Dès l’instant où la Franc-maçonnerie pointe son nez, c’est que le « candidat » a fait preuve d’allégeance ! 

                      Je suis désolé de vous enlever certaines de vos illusions. 

                      https://www.valeursactuelles.com/politique/emmanuel-macron-et-les-francs-macons-86024

                      C’est juste « sympa » de jouer aux opposants. Il s’agit d’une répartition programmée des rôles. Cela anime les plateaux de télévision au moment des élections, mais il ne s’agit que d’une mascarade. Les véritables enjeux politiques sont examinés et décidés ailleurs. 


                    • zygzornifle zygzornifle 17 septembre 2020 09:48

                      On ne parle jamais de l’ensauvagement des forces de l’ordres sous Macron :

                      25 yeux de crevés , 5 mains arrachées , des milliers de fractures et de contusions , une mémé tuée sur son balcon a Marseille , les violences aux rond points , les comparutions immédiate devant le juge .

                      La racaille existe en cités mais aussi au sommet de l’état et dans ses fonctionnaires ...


                      • Fifi35 Fifi35 17 septembre 2020 11:12

                        Dommage que votre article manque de neutralité, car c’est au lecteur de se faire une opinion par lui-même.

                        Votre idéologie transpire le bobo-gaucho, l’ado-rebelle qui s’oppose à la l’image du père, donc de la loi.

                        Tel le chercheur à vie qui n’a jamais été confronté au réel des chiffres qu’il aligne sur des courbes aseptisées. En l’état, vous n’êtes pas en mesure, il me semble, de mettre votre idéologie sur un porte-manteaux et d’appréhender la société avec un regard différent.

                        Non seulement vos données sentent la naphtaline, mais vous êtes hors-sujet en développant sur les US.

                        Je suis sûr que vous êtes capable de bien mieux. Alors faites un effort et sortez des sentiers battus de la norme que vous détestez tant !


                        • Fanny 17 septembre 2020 14:00

                          Notre société évolue vers plus de tension, plus de violence.

                          C’est évident pour n’importe qui se promène dans nos villes et n’a pas la vue et les oreilles bouchés par l’idéologie.

                          La sociologie n’est pas une science, c’est une juxtaposition de discours idéologiques plus ou moins manipulés par les pouvoirs. Impossible de reproduire des phénomènes et de leur appliquer la méthode scientifique.

                          Les pouvoirs ne cessent de changer les référentiels de mesure de la violence, de sorte qu’aucun suivi dans le temps ne soit possible. Mais ils ne peuvent pas tordre les statistiques sur les effectifs des prisons, qui ne cessent de croître (sauf quand on ouvre les portes du fait de la covid).

                          Et il y a ce qu’on ne mesure jamais, mais que l’on vit chaque jour : la peur, conséquence d’une sourde violence sociale. La peur de sortir seule le soir quand on est une fille. La peur qu’éprouve un couple de retraités quand il croise trois jeunes rigolards parlant fort dans la rue, la peur et l’humiliation de l’homme mur témoin d’une incivilité dans un bus, et préférant ravaler la remarque qu’il aurait du adresser aux auteurs de l’incivilité … Cette violence sourde transforme progressivement les rapports sociaux, elle transforme la société en profondeur sans que les pouvoirs (et les idéologues « progressiste ») et leurs statistiques ne se rendent compte de rien.


                          • Fanny 17 septembre 2020 15:04

                            @Fanny

                            bouchées bouchés


                          • tiptop 17 septembre 2020 20:49

                            @Fanny
                            "La sociologie n’est pas une science, c’est une juxtaposition de discours idéologiques plus ou moins manipulés par les pouvoirs.« 

                            Les experts sont mandatés par l’Etat, les entreprises privés, les think tanks. Les universitaires par définition ne le sont par personne. Ils travaillent de façon indépendante sous le contrôle de leurs pairs (on ne peut pas dire n’importe quoi...). Votre vision des sciences humaines est sidérante... ( »Impossible de reproduire des phénomènes et de leur appliquer la méthode scientifique

                            " Celle là je la garde !)


                          • Fanny 17 septembre 2020 22:12

                            @tiptop
                            Souvenez-vus des années 50/60. Tous les universitaires « travaillaient de façon indépendante sous le contrôle de leurs pairs (on ne peut pas dire n’importe quoi...) » comme vous l’écrivez. Et ils étaient presque tous marxistes, et ceux qui ne l’étaient pas étaient stigmatisés. Rigolo, non ? Faut reconnaître au marxisme que c’est une idéologie assez puissante, mais sous des prétentions scientifiques, ça reste une idéologie. D’ailleurs nos universitaires, toujours « sous le contrôle de leurs pairs », ont laissé tomber le marxisme pour se tourner vers d’autres idéologues genre Popper ... Nietzsche a aussi la cote avec qqes autres.
                            Les historiens quant à eux ont tous un biais personnel, mais il y en a quand même de meilleurs que d’autres, certains remarquables. Quant aux sociologues, ce sont bien souvent de vulgaires militants, la plupart gauchistes, j’ignore pourquoi.


                          • tiptop 17 septembre 2020 20:35

                            Y a t-il encore quelqu’un dans ce forum pour discuter sérieusement de l’article ? Il aurait le profil suivant :

                            il sait lire un texte en entier et peut en résumer les grandes lignes

                            il sait écrire sans donner l’impression de s’être échappé d’un CE2

                            il peut débattre sans faire de hors sujet et se vautrer dans ses obsessions personnelles. L’article n’est pas un prétexte pour vider son sac de façon brouillonne et haineuse

                            — il évite de manier l’injure quand ses âneries sont recadrées par ses camarades. L’erreur est notre meilleure alliée pour progresser

                            il sait retoquer un argument (qu’il a vraiment lu) avec un contre-argument (qu’il a relu). Il cite ses sources (soyons ambitieux)


                            • tiptop 17 septembre 2020 20:42

                              766 299 x 80 = 61 303 920 millions d´Euros.

                               

                              Oui bon, parce que là je ris et je pleure...


                            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 17 septembre 2020 20:59

                              @tiptop

                              Huysmans va tout régler.


                            • Octave Lebel Octave Lebel 18 septembre 2020 18:48

                              Il n’y a pas de démocratie possible sans citoyens éclairés.

                              Merci de nous apporter ces données qui nous mettent sur le chemin de la réflexion en nous éloignant de la réaction et des émotions dans lesquelles les médias nous embarquent généreusement au profit de leurs audiences . Cela nous change agréablement et ne peut qu’être profitable à tous.


                              • titi titi 20 septembre 2020 19:36

                                @L’auteur

                                Comparer les chiffres de la délinquance ente aujourd’hui et il y a 40 ans n’a pas vraiment de sens.

                                Aujourd’hui quand vous achetez une voiture, les pièces sont marquées, il y a même une puce RFID pour identifier le véhicule.

                                Quand vous achetez un appartement vous l’équipez d’une porte blindée, de fenêtres anti-effraction, et vous souscrivez à un abonnement pour une alarme.

                                Personne n’imagine laisser son vélo dans la rue sans un anti-vol plus lourd que le vélo.

                                Il y a aujourd’hui une prévention bien plus importante qu’il y a 40 ans.

                                Donc à comportement, et à ensauvagement égaux, la délinquance aurait du baisser de façon drastique.

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