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Accueil du site > Tribune Libre > Affaires Skripal, Litvinenko et Berezovsky : Moscou répond aux accusations (...)

Affaires Skripal, Litvinenko et Berezovsky : Moscou répond aux accusations de Londres en publiant des documents accablants

Source : Ambassade de la Fédération de Russie au Royaume-Uni, le 12 avril 2018
 
 

Déclaration du Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie
 
La campagne anti-Russe lancée par les autorités britanniques du fait de l’empoisonnement présumé de l’ancien officier de la Direction générale des renseignements Sergueï Skripal et de sa fille a suivi la démarche qui a déjà été appliquée pour accuser sans fondement la Fédération de Russie quant à la tentative d’assassinat présumée contre Boris Berezovsky à Londres durant l’été 2003 et à la mort d’Alexandre Litvinenko au Royaume-Uni en novembre 2006.
 
Dans ces trois affaires, les sujets des provocations étaient des personnes qui avaient été poursuivies pour des crimes graves en Russie et qui avaient critiqué à plusieurs reprises les autorités russes, ce qui donnait l’impression que celles-ci avaient un motif de les éliminer. 
 
Dans chacun des trois cas, on retrouve une désinformation massive et des accusations infondées selon lesquelles les services spéciaux russes auraient utilisé des substances toxiques sur le sol britannique, ce qui a été utilisé comme base pour exiger des sanctions contre la Russie.
 
Dans les trois cas, en contradiction avec la Convention européenne d’entraide judiciaire en matière pénale de 1959, les autorités britanniques ont refusé de coopérer avec les services policiers et judiciaires russes, classifié les informations sur les progrès et les conclusions des enquêtes sur les événements mentionnés au Royaume-Uni et ainsi exclu la possibilité d’évaluer leur objectivité.
 
Dans ces circonstances, le Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie a décidé de divulguer les faits établis dans le cadre de deux enquêtes criminelles : une enquête sur l’obtention d’asile au Royaume-Uni de manière illicite par l’accusé Boris Berezovsky en septembre 2003, en affirmant faussement que les services spéciaux russes avaient préparé son assassinat à Londres durant l’été 2003, et l’enquête sur la mort d’Alexandre Litvinenko. 
 
Ces faits ont été objectivement prouvés au cours des enquêtes menées en Russie et confirmées par les conclusions des services policiers et judiciaires étrangers, y compris britanniques, que les autorités politiques britanniques ont délibérément dissimulées et déformées. 
 
Le Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie est également prêt à faire une démarche sans précédent et à publier dans les médias à grand public des copies de certains documents concernant des affaires pénales en rapport avec le dossier, y compris sa correspondance avec le Ministère de l’intérieur britannique, y compris directement avec Theresa May lorsqu’elle en était Ministre. 
 
Ces documents démontrent clairement qu’au moment où les autorités britanniques accordaient le statut de réfugié à Boris Berezovsky, elles savaient que sa demande d’asile était fondée sur de fausses allégations selon lesquelles une tentative d’assassinat contre lui avait été préparée à l’été 2003.
 
Ces documents montrent également que quelques mois avant la mort d’Alexandre Litvinenko, le Ministère de l’intérieur britannique avait été informé que lui et plusieurs autres personnes impliquées dans l’obtention de l’asile de Berezovsky par une mise en scène de tentative d’assassinat encouraient un risque réel ; cependant, il n’a pris aucune mesure opportune pour protéger ces personnes.
 
Les faits
 
En juillet 2006, le Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie a reçu une demande écrite de Vladimir Terluk, un apatride originaire du Kazakhstan qui résidait au Royaume-Uni avec sa famille depuis 1999.
 
 
 Demande manuscrite de Vladimir Terluk
 
Il déclarait qu’entre mai et septembre 2003, Boris Berezovsky, Alexander Litvinenko, Alexander Goldfarb (vice-président de la Fondation internationale pour les libertés civiles, financée par Boris Berezovsky) et leurs avocats britanniques (dont les identités sont connues), dans le but de créer des motifs fictifs pour la demande d’asile de Boris Berezovsky, avaient tenté de le menacer et de le soudoyer pour qu’il fasse une fausse déclaration aux services policiers et judiciaires britanniques avouant qu’il était membre des services spéciaux russes et était impliqué dans la préparation de l’assassinat de Boris Berezovsky.
 
Terluk ayant refusé de porter ce faux témoignage, Litvinenko et Goldfarb, agissant sous les instructions de Berezovsky, ont soumis aux autorités britanniques compétentes, respectivement le 31 juillet 2003 et le 4 août 2003, de fausses informations selon lesquelles Terluk était un agent des services spéciaux russes chargé de tuer Berezovsky en utilisant une substance toxique (des copies des déclarations sont disponibles).
 
 Une déclaration similaire a été faite par l’avocat Clare Montgomery lors des audiences du tribunal de Bow Street à Londres concernant l’octroi de l’asile à Yuly Dubov, l’associé de Berezovsky, qui a également fui au Royaume-Uni pour éviter les poursuites en Russie. James Lewis, du Service des poursuites judiciaires de la Couronne, a participé aux audiences, et a exigé que la déclaration de Mme Montgomery fasse l’objet d’une enquête officielle. 
 
Dans le cadre de cette enquête, en septembre 2003, les agents de Scotland Yard Simon Rose (matricule n ° 192637, téléphone 02072302991) et David Cadman (matricule n ° 170715, téléphone 02072302175) ont demandé à Terluk s’il appartenait aux services spéciaux russes et avait été chargé de tuer Berezovsky avec une substance toxique. Terluk a catégoriquement nié ces déclarations sans fondement et a décrit en détail tout le scénario de la mise en scène de Berezovsky simulant une tentative d’assassinat afin d’obtenir l’asile au Royaume-Uni ainsi que les actions de Litvinenko, Goldfarb et d’autres personnes impliquées dans la mise en scène de cette provocation. Plus tard, Terluk a confirmé sa déposition sous serment devant la Haute Cour de justice d’Angleterre et du Pays de Galles lors du procès contre Berezovsky en 2010.
 
  En guise de conclusion de l’enquête, le 13 janvier 2004, la représentante du Ministère de l’Intérieur britannique, Hazel Blears, a annoncé officiellement que celle-ci elle était terminée en raison de l’absence de preuves objectives d’une tentative d’assassinat contre Berezovsky à Londres durant l’été 2003. Malgré cela, le Ministre de l’Intérieur britannique décida d’accorder le statut de réfugié à Berezovsky et refusa pour ces motifs de l’extrader vers la Russie suite à la demande du Bureau du Procureur Général. En même temps, divers médias à grand public ont publié la déclaration de Berezovsky affirmant que le motif de l’octroi de l’asile était le fait qu’une tentative d’assassinat contre lui avait été préparée à Londres, et que Berezovsky et ses avocats en avaient notifié le Ministère de l’intérieur
britannique.
 
 
Depuis que Terluk a témoigné contre Berezovsky et ses associés, il a reçu à plusieurs reprises des menaces de leur part et, en raison de l’inaction des autorités britanniques compétentes, a dû faire appel au Bureau du Procureur Général russe en demandant la protection de l’Etat.
 
Le 7 août 2006, le Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie a transmis au Ministère britannique de l’Intérieur ladite déclaration de Terluk afin que les mesures nécessaires visant à assurer sa sécurité puissent être prises.
 
Cette lettre indiquait également que durant la période du printemps à l’automne 2003, Berezovsky, Litvinenko, Goldfarb et d’autres personnes avaient tenté, par divers moyens, de persuader Terluk de fournir sciemment de fausses informations au sujet de la préparation d’une tentative d’assassinat contre Berezovsky par les services spéciaux russes.
 
 
 
 
[Des copies de la lettre du Bureau du Procureur Général russe et de la demande du 7 août 2006 avec traduction en anglais ont été publiées.]
 
Le 12 octobre 2006, le Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie a envoyé une autre lettre au Ministère de l’Intérieur britannique complétée par une demande datée du 4 octobre 2006, pour les besoins de l’enquête, de fournir des copies des documents ayant servi de base à l’octroi de l’asile à Boris Berezovsky. C’est-à-dire des copies des déclarations sciemment fausses d’Alexandre Litvinenko et d’Alexandre Goldfarb.
 
 
 [Des copies de la lettre du Bureau du Procureur Général russe du 12 octobre 2006 et de la demande d’enquête du 4 octobre 2006 avec traduction en anglais ont été publiées.]
 
Ainsi, le Ministère de l’intérieur britannique a reçu lesdites demandes du Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie alors qu’Alexandre Litvinenko était toujours en vie – avant le 1er novembre 2006, date officielle de son empoisonnement. Cela signifie que les autorités britanniques ont eu l’occasion de procéder à un interrogatoire opportun de Litvinenko en relation avec les circonstances spécifiées dans les demandes du Bureau du Procureur Général russe et de protéger ce participant clé aux événements faisant l’objet d’une enquête mais ne l’ont pas fait.
 
De plus, le 23 octobre 2006, le Ministère de l’Intérieur britannique a adressé une lettre au Bureau du Procureur Général russe dans laquelle il refusait d’accorder une protection étatique pour les témoins dans l’affaire Boris Berezovsky, expliquant que la protection des témoins échappait au cadre de l’entraide judiciaire, comme stipulé dans les dispositions de la Convention européenne de 1959, et recommandait que la question soit traitée par Interpol.
 
 
[Une copie de la lettre du Ministère de l’Intérieur britannique du 23 octobre 2006 en anglais et en russe a été publiée.]
 
Entre août 2006 et décembre 2011, le Bureau du Procureur général de Russie a adressé au Ministère de l’Intérieur britannique un total de 39 demandes demandant la protection de Vladimir Terluk, complétées par des demandes d’interrogatoire de l’accusé Boris Berezovsky et de ses complices impliqués dans la provocation qui a conduit à son obtention du statut de réfugié, ainsi qu’à une confrontation directe entre ces personnes et M. Terluk.
 
Le Ministère de l’Intérieur britannique a ignoré les requêtes pour ces actions d’enquête ; par conséquent, l’interrogatoire de Litvinenko est devenu impossible en raison de sa mort le 23 novembre 2006. Il est évident que la mort de Litvinenko était très commode à la fois pour se débarrasser de l’un des principaux témoins qui pourraient témoigner contre Boris Berezovsky, et en guise de nouveau motif pour lancer une nouvelle campagne anti-Russe.
 
Ce n’est qu’après la mort d’Alexandre Litvinenko, le 14 décembre 2006, que la police de la ville de Londres a commencé à prendre des mesures pour assurer la protection de Vladimir Terluk et de ses proches, ce dont le Ministère de l’Intérieur britannique a fait état dans sa lettre du 13 mars 2007.
 
 
[Des copies de la lettre du Ministère de l’Intérieur britannique du 13 mars 2007 et du rapport de la police de Londres du 11 janvier 2007 en anglais et en russe ont été publiées.] 
 
Cependant, les mesures de protection de Vladimir Terluk et de sa famille se sont avérées inefficaces. Ainsi, le 31 juillet 2010, après que Vladimir Terluk a témoigné contre Boris Berezovsky à la Haute Cour de justice d’Angleterre et du Pays de Galles, des inconnus l’ont agressé et brutalement battu avec une barre en métal, lui et sa femme, près des localités de Stevenage et Graveley, les blessant tous deux grièvement. 
 
 
[Des photographies de Vladimir Terluk et de sa femme montrant des marques de coups ont été publiées.]
 
Le 4 août 2010, le Procureur Général adjoint de la Fédération de Russie a envoyé une lettre personnelle concernant l’enquête sur ce crime à la ministre de l’Intérieur, Theresa May, soulevant une fois de plus la protection insuffisante offerte par les autorités britanniques à Vladimir Terluk et aux autres parties des procédures pénales dans l’affaire Boris Berezovsky, y compris Alexandre Litvinenko.
 
 
 [Une copie de la lettre du Bureau du Procureur Général du 4 août 2010 avec traduction en anglais a été publiée].
 
Ni cette lettre ni les messages subséquents du Bureau du Procureur Général russe adressés à Theresa May n’ont reçu la moindre réponse. Jusqu’à présent, les responsables de l’attaque contre Terluk et sa femme n’ont pas été identifiés, et aucune protection supplémentaire de l’État n’a été offerte à Terluk et à ses biens. En raison de l’inaction des autorités britanniques compétentes, le 14 octobre 2011, la voiture de la famille Terluk a été volée par des inconnus. Ce crime est également resté non résolu.
 
De la même manière, le Ministère de l’Intérieur britannique s’est retiré de ses obligations découlant de la Convention européenne de 1959 en enquêtant sur les circonstances de la mort d’Alexandre Litvinenko.
 
Par exemple, depuis le 16 décembre 2006, lorsque le Bureau du Procureur Général de la Fédération de Russie a ouvert une enquête criminelle sur le décès d’Alexandre Litvinenko, le Ministère de l’Intérieur britannique n’a pas répondu pleinement à ses demandes d’enquête sur le territoire britannique et a refusé de fournir les résultats des études d’experts visant à établir la cause de la mort de Litvinenko. 
 
La partie russe s’est également vu refuser toute preuve obtenue au cours de l’enquête menée par la police britannique. Ces matériaux ont été classifiés.
 
Entre-temps, en accord avec la position officielle exprimée à maintes reprises par les hauts responsables britanniques et diffusée par les médias à grand public impliqués, il a été soutenu qu’Alexandre Litvinenko avait été empoisonné à Londres le 1er novembre 2006 par les ressortissants russes Andrey Lugovoi et Dmitry Kovtun avec du polonium radioactif 210 produit par la Russie.
 
Ces allégations ont été réfutées sur la base des éléments de preuve obtenus par le Comité d’enquête russe et des résultats de l’enquête menée par le parquet de Hambourg.
 
Ainsi, le parquet allemand, à l’instar des autorités d’enquête russes, a confirmé que le 1er novembre 2006, Andrey Lugovoi et Dmitry Kovtun avaient rencontré Litvinenko à Londres, où ils étaient arrivés le même jour par avion, respectivement de Moscou et de Hambourg.
 
Cependant, la décision du Procureur Général allemand Redder du 6 novembre 2009 déclare que l’analyse de tous les éléments de preuve obtenus par le parquet de Hambourg, y compris les données fournies par le Royaume-Uni sur les sites identifiés par les autorités britanniques comme contaminées par le polonium 210, a révélé que le polonium était présent à Londres avant l’arrivée de Lugovoi et Kovtun le 1er novembre 2006. Des traces du radionucléide ont été trouvées dans le bureau de Berezovsky à Londres et dans l’organisme de l’Italien Mario Scramella, que Litvinenko avait rencontré à Londres le 1er novembre 2006 avant sa rencontre avec Lugovoi et Kovtun.
 
Compte tenu de ce qui précède, le Parquet de Hambourg a, par sa décision du 6 novembre 2009, mis fin à la procédure engagée en vertu du paragraphe 170 de la page 2 du Code de procédure pénale de la République fédérale d’Allemagne pour absence d’éléments soutenant l’accusation.
 
 
 
 
[Des extraits de la décision du Bureau du Procureur de Hambourg du 6 novembre 2009 dans les langues russe et allemande portant la signature du Procureur Redder ont été publiés.]
 
Et pourtant, les autorités britanniques persistent dans leurs accusations sans fondement contre la Russie et des ressortissants russes à propos de la mort de Litvinenko, ainsi que dans leurs tentatives d’établir des analogies non fondées entre cet événement et l’empoisonnement de Skripal et de sa fille en mars 2018 au Royaume-Uni.

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21 réactions à cet article    


  • Dom66 Dom66 19 avril 2018 17:59

    Bonjour l’auteur,

    Article très intéressant, mais une grosse loupe n nécessaire pour les pièces jointes

    Pour moi il n’y a pas besoin de preuve autre pour deviner le mensonge de May2 et de Sir Johnson.

    La seul question que je me pose, jusqu’à où veulent en venir ces Oatnesques clowns ?

    Sans doute aller dans la station spatiale gratuitement ?




    • Hecetuye howahkan 19 avril 2018 18:44

      @Dom66

      Salut l’indien...j’ai bien riz avec tes 2 cire Johnson..

      je me pose la même question car il n’est pas du tout sur qUE eux même le sachent ou que d’autre le sachiasse...ce dernier « mot » sachiasse étant emprunté je crois à Thierry le luron dans un sketch ou il imite le meilleur comique et homme politique Français de l’époque , bien sur Georges Marchais ..

      qui n’aurait pas arrêter aujourd’hui de dire « silence elkabash » a tout bout de champs à la Racaille journalistique ....Racaille étant bien sur passé au stade de nom propre depuis N Sarkozy le bien aimé...

      on a les souverains que l’on peut bien sur...

      je te salue..


    • Hecetuye howahkan 19 avril 2018 18:45

      @Hecetuye howahkan

      je vais pouvoir lire l’article maintenant..merci à Sayed..@+


    • jmdest62 jmdest62 20 avril 2018 07:28

      @Dom66
      Salut l’ami
      Article très intéressant en effet , mais qui ne correspond pas au format « twitter » au format « Punchline » (comme on dit maintenant) donc il sera peu lu et pas entièrement.
      C’est dommage !
      @+


    • V_Parlier V_Parlier 20 avril 2018 13:35

      @Dom66
      Ca dépasse en effet tout ce qu’on pouvait imaginer. Autant pour Litvinenko je croyais possible un règlement de comptes personnels (et non autorisé, bien sûr) au sein du FSB, autant là c’est encore plus accablant pour les britanniques.

      Mais ne rêvons pas trop : Les Russes sont face à des autistes volontaires qui continueront d’ignorer, de démentir, et de vilipender.


    • doctorix, complotiste doctorix 20 avril 2018 14:21

      @V_Parlier
      J’ai proposé il y a 36 heures un article sue le petit garçon de Douma.

      12 heures plus tard,Il avait 16 votes positifs, et bien sur 12 votes négatifs. Etonnant, non ?
      A +4 un article ne passe pas. Il y en a des centaines dans ce cas.
      Il n’a eu que deux notifications, positives. Etonnant, non ?
      Ordinairement, un article qui a moins de dix votes positifs passe allègrement.
      Il s’agissait de l’interview de ce petit syrien et de son père, des voisins de la soi-disant attaque chimique sur la Douma, une fake-new officielle de plus.
      Comme il ne passera pas, je vous le reproduis ici dans son essentiel :

      Mon chapeau (c’est le préambule en gars par lequel j’introduis les articles que je reproduis) :

      Eh bien voilà le mystère de « l’attaque chimique sur Douma qui s’éclaircit.

      Voilà pourquoi trois frapadingues qui dirigent l’Occident, dont le président Macron, on failli mettre le monde à feu et à sang. Voici les belles preuves qu’on attendait. Tout était pipeau, bidonné par ces chers casques blancs. Les preuves s’accumulent, sans même avoir à attendre le rapport de l’OIAC.

      L’irresponsable qui est à la tête de la France doit démissionner, il n’y a pas d’autre issue.

      Ainsi que tous les menteurs qui l’ont suivi, depuis Edouard Philippe et Le Drian, ainsi qu’un quarteron de généraux qui nous ont menti effrontément. De même que tous ces députés qui n’ont pas protesté à l’Assemblée Nationale. Et un nombre extraordinaire de journalistes qui ont goulument relayé les fake-news.

      Une révolution est peut-être  »en marche".

      Quant aux américains et aux britanniques, ils feront ce qu’ils veulent avec leurs leaders, mais ceux-ci ne vont plus peser très lourd non plus.

      Reste à savoir le rôle qu’a joué Poutine dans cette histoire rocambolesque : s’il est derrière, c’est le plus grand génie politique de tous les temps. Quoiqu’’il en soit, il doit bien rigoler, et Assad avec.

      Et nous, donc...



    • doctorix, complotiste doctorix 20 avril 2018 14:29


      J’ajouterai une observation personnelle.

      Les inspecteurs de l’OIAC à Douma n’enquêtent toujours pas. Quelques coups de feu auraient été tirés sur eux.
      Du coup, ils sont rentrés à leur siège et n’en sortent plus, sur consignes de l’ONU qui « estime que leur sécurité n’est pas assurée ».
      Je dirai plutôt qu’ils ont reçu pour consigne de ne pas opérer, et d’accuser le gouvernement syrien d’empêcher leur enquête dont il craindrait le résultat, et d’en profiter pour effacer les preuves.
      Je crois plutôt que ce sont les trois faussaires qui craignent ce résultat.
      Je crains une nouvelle mascarade. Rien d’étonnant, au point de forfaiture où les occidentaux sont arrivés.

    • V_Parlier V_Parlier 20 avril 2018 14:36

      @doctorix
      J’ai « plussé » et c’est seulement maintenant que c’est à +20 -16 !


    • Xenozoid 20 avril 2018 14:50

      @V_Parlier
      le chiffres 4 veux dire que le site n’est pas d’accord,lol et que les modés/bots s’en foutent
      heureusement ils ont pas choisi 6, c’est tout a l’heure honneur,allez un rigolo smiley


    • Xenozoid 20 avril 2018 14:53

      @Xenozoid

      tien je vais voter negativement, pour voir , au point où on est


    • Xenozoid 20 avril 2018 14:55

      @Xenozoid

      résultats des courses


      Votes : +20 - 16 = +4

      Vous avez donné votre avis pour cet article : 2018-04-20 14:54:05 Xenozoid

    • spearit 20 avril 2018 15:35

      @jmdest62
      Article complet et sourcé et donc avec la taille qui va avec...
      S’il ne répond pas à la mode du moment c’est peut-être qu’il n’a pas envie d’être à la mode et respecte une autre façon de faire
      Je dirais plutôt tant pis pour les fainéants et les formatés du bulbe
      Si prendre 5mn de son temps pour comprendre notre monde c’est trop... smiley


    • doctorix, complotiste doctorix 20 avril 2018 15:57

      @V_Parlier
      Je viens de proposer un autre article sur le blocage de l’enquête de l’OIAC. Par qui ?

      A voir.

    • Xenozoid 20 avril 2018 16:15

      @Xenozoid
      ceux qui moinssent n’on pas d’humour,et un manque de fantaisies et de dérision...dommages

      mais maintenant je réalise que je suis plus proche du belge en fait
      ik doe het morregen, da ’k het zeker zal doen
      morregen, zeker voor de noen
      ik doe het morregen, morregen, morregen
      da ’k het morgen zal doen

      niet vandaag, niet seffes, niet subiet,
      ik heb geen goesting, nee nu doe ik het niet
      maar ik kan u wel beloven het is ’t eerste da ’k begin
      een goed nachtje slapen, fris eruit en vlieg erin

      ik doe het morregen, da ’k het zeker zal doen
      morregen, zeker voor de noen
      ik doe het morregen, morregen, morregen
      da ’k het morgen zal doen

      ik heb geen tijd en ik heb geen zin
      ik ben te moe om te prutsen aan dat ding
      psychologisch voorbereiden is een noodzakelijk iets
      morgen gaat het beter, vandaag presteer ik niets

      het is toch niet den tijd van ’t jaar
      ge moet niet zagen, fluit ernaar
      ik ben bezig en daarbij ik deed vandaag toch al genoeg
      ik moet nu gaan vertrekken, men verwacht mij aan den toog

      ik doe het morregen, da ’k het zeker zal doen
      morregen, zeker voor de noen
      ik doe het morregen, morregen, morregen
      da ’k het morgen zal doen

      als alles nu al is gedaan
      heeft morgen geen zin meer te bestaan
      het is dus beter vandaag niet alles al te doen
      ik zie wel morgen, morgen voor de noen

      ik doe het morregen

      ha que de souvenir


    • jmdest62 jmdest62 20 avril 2018 22:23

      @spearit
      Salut
      Il n’est pas question d’être à la mode mais , avant tout , d’être lu pour espérer convaincre ou au moins conscientiser les « fainéants et les formatés du bulbe ».
      @+


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 20 avril 2018 10:44

      Chaude ambiance entre les russkoffs et les roastbeef

      Bon j’ai pas le temps de tout lire et de tout comprendre, à part qu’il y a une vraie histoire d’amour entre les deux. Je reverrai à tête reposée

      Vivement le prochain match de foot Russie Angleterre !


      • doctorix, complotiste doctorix 20 avril 2018 12:58

        @Olivier Perriet
        Ainsi, vous êtes encore venu pourrir cet article ? 

        Ainsi, on saura ce qu’on pense au bistro du coin et dans la loge de la concierge.
        Mais rien d’autre.

      • Dom66 Dom66 20 avril 2018 21:53

        @Olivier Perriet
        pas le temps de tout comprendre !  Cela ne me surprend pas


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 20 avril 2018 17:38

        Merci à l’auteur pour l’article, mais quoi que dise la Russie, et quelles que soient les preuves, l’Occident n’en tient aucun compte...


        Soloviev, un journaliste russe, fait ce constat :
         « Poutine, ils vont vous pourrir la vie pendant tout votre mandat ! ».

        "(...) Pour l’essentiel, l’Occident envoie un message clair au président russe. Vous aurez six années ininterrompues de crises infernales. Nous ferons en sorte que vous n’ayez pas une journée paisible. Désolé, il n’y a aucun moyen que vous puissiez vous concentrer sur les problèmes intérieurs de la Russie comme vous l’avez promis pendant votre campagne présidentielle."(...)

        Et il donne quelques conseils à Poutine : des mesures économiques, financières, politiques, militaires et reconsidérer les relations avec Israël.
        Je vous laisse découvrir les détails...


        • lloreen 20 avril 2018 19:38

          La plupart du temps, ces agents « meurent » et ces faux drapeaux sont l’occasion pour eux de disparaître des écrans radar pour se refaire une nouvelle vie aux frais de ceux qu’ils servent .Skripal était mêlé à des trafics d’armes et donc est « protégé » par ceux-là même qui ont organisé la mascarade et qui continuent leurs trafics lucratifs aux quatre coins de la planète.
          C’est le fameux 666.

          Le montant payé à de tels agents est de 666 000 € ou $, selon le pays où les opérations ont étés mises en place.

          Outre les caractéristiques du nombre six, il est à noter que c’est le nombre d’années pendant lesquelles les commandos effectuant des opérations terroristes se terrent avant de refaire surface sous une autre identité et souvent un nouveau physique, les chirurgiens esthétiques réalisant des prouesses à ce niveau et sont, évidemment payés en conséquence pour leur silence. Lorsqu’ils réapparaissent au grand jour, ce n’est jamais dans le pays où ils ont joué leur original jeu théâtral.

          Les autres complices recommenceront aussi une nouvelle vie ailleurs : avec une nouvelle identité, de nouveaux papiers, un nouveau passeport et même une belle villa. Tout ce dont ils auront besoin leur sera donné, pour leur permettre de prendre un nouveau départ dans la vie, y compris une femme ou un partenaire également agent infiltré.

          Si l’on se penche sur l’histoire réelle, on est surpris de constater à quel point tout est lié même si cela semble sans rapport.

          Si les russes avaient voulu se débarrasser de Skripal on imagine aisément qu’ils l’auraient fait dans la plus grande discrétion.
          Tout ce tintamarre autour de cet agent est la preuve flagrante qu’il s’agit d’une mise en scène organisée de toutes pièces par ceux qui veulent absolument tisser un scénario qui sert leurs intérêts, à savoir un montage pour se débarrasser de monsieur Poutine qui gêne certains appétits.
          Il s’agit-comme toujours- d’une lutte de clans et de querelles intestines pour le contrôle des affaires mondiales.
          Les seuls qui ont tout à perdre sont toujours-malheureusement- les mêmes.


          • lloreen 20 avril 2018 19:49

            Voici une vidéo à sauvegarder qui dévoile le réseau Gladio.
            https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=nz5Kf0kNauw

            Il n’est d’ailleurs pas anodin que monsieur Macron ait l’intention de faire appel aux milices privées de ses donneurs d’ordre pour le maintien de l’ordre (tyrannique)... et non pas aux forces régulières qui font depuis longtemps les frais des représentants de commerce des Rothschild, propriétaires du système monétaire mondial depuis la création de leur FED en 1913 aux Etats-Unis.
            https://effondrements.wordpress.com/tag/emmanuel-macron/

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