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Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence

 

Petitesse universelle et humilité. L’Apocalypse et l’indécence.

 

Nous sommes les anneaux, furtifs et fragiles, d’une chaîne pérenne, la vie. L’un de ses maillons, Mounir, l’initiateur de l’ODJ vient de se détacher. Paix à son âme, les amis.

 

La drague des peuples par le religionisme*

 Suffisance, bravades, souffrances, médisance, voici les chapitres importants de l’humanité. Dialogue des civilisations, tentatives pudiques de dépasser les différences incrustées par les sermons antinomiques des religions depuis les hommes des cavernes et leurs prédécesseurs reptiliens ! Le religieux, domaine fanatisé de naissance, est devenu belliciste depuis que les religieux défendent leur croûte et leur pouvoir, à la place de Dieu. Les possesseurs sont intransigeants sur ce patrimoine qui fait leur puissance et leurs avantages sur les autres. Le domaine religieux leur est livré, à leur exclusif professionnalisme de la chose, devenant un magistère, leur fonction régalienne s’exalte en mieux. Cette confiance aveugle des adeptes, est fanatisée et poussée à l’extrême par certains, afin de défendre une idée, une façon de voir le dieu où la religion. En fait, ils défendent leur simple opinion et non la vérité réelle ou la certitude qu’observent les autres. Ces autres qui croient à leur tour détenir pour la seule vraie vérité qui soit ! La subjectivité ôte toute liberté et toute relativité encore.

 

Cette politique est en fait un détour et un détournement d’observer librement son propre credo !

Un puissant ciment qui regroupe les consciences et les énergies dopées par la dynamique du groupe. La religion devient un prétexte pour les zélotes, un ressort pour s’accaparer d’un pays ou pour reprendre une zone, un territoire plein de ressources et toujours une cause pour les embarqués, les zélotes, qui oubliant la politique et la diplomatie optent pour le pire. Le meurtre et les armes pour convaincre autrui. En pleine modernité et autre mondialisation, en pleine effervescence des cultures et de l’information, nous assistons à l’usage trompeur des religions. Ou leur mise en scène par leurs adversaires. Leur instrumentalisation, entachée d’erreurs et d’amalgames, vient pour exalter et fanatiser les adeptes, regroupés et solidaires, qui deviennent belliqueux, des combattants intolérants ou des mercenaires, comme on le voit. La pathologie exacerbée et la cruauté sans borne se dépassent, s’exhibent et s’exaltent, faisant le pied-de-nez aux entreprises de défense régulières des états. Par-delà l’enfer qu’ils offrent aux autres, des civils pour la plupart, et afin d’accéder à leur paradis promis, les formules terroristes entre en lice. Qui fera pire à l’autre par l’effroi ? Face aux humiliations que vivent les assujettis, face au déshonneur ressenti contre lequel ils luttent, les militants de l’extrême s’affichent comme des résistants à leur manière. Harakiris, martyres suicidaires, ils donnent un nom à leur religion : le terrorisme.

 

Appelons-le ‘’religionisme’’, puisque ce fanatisme assassin n’a échappé à aucune des religions, des tribus, des nations ou des états, et ce depuis très longtemps. Pourquoi vouloir l’attribuer à l’Islam qui s’en défend ? Est-ce une autre forme de guerre, sans nom ? Regardez ce qu’ils ont fait des minorités musulmanes en Birmanie. Regardez l’état des Etats du Moyen-Orient, qu’on déchire, à cause de qui déjà ? Hier, ils furent calmes et quasiment puissants…Fussent-là leurs tords ? Tel le cas actuel de la Corée du Nord à laquelle les puissances veulent bloquer le développement nucléaire, que ce pays juge comme étant de de son droit ! A quels titres et dans quels buts déjà ? Trump en pleine cession de l’Onu menace d’effacer le pays de la région, s’il accède à la bombe nucléaire. La politique des grandes puissances est une religion ! Une conviction ! Une religion qui s’arme du terrorisme d’état.

 

Dieu vous bénisse !

 Dieu vous bénisse, vous faites le bonheur de vos ennemis ! Le néant vous interpelle. Dieu changera d’opinion envers ces bestiaux qu’on appelle fallacieusement L’Humanité ! Plus de Résurrection ni de Réincarnation ou de karma d’aucune sorte ! Plus de Jugement dernier au programme, ni de Paradis ou d’Enfer à investir ! On ferme la boîte, pas de réservations ! On barre l eprojet ! Vous les Humains, et toi Gaia, la Terre, tes microbes, tes bêtes, tes crocodiles benkyiens ou palatins, tes reptiles kafkaïens, tes démons et tes savants, les riches et les moins puissants, plus jamais d’asile ! On essuie ! Jamais plus de cendres, plus de tarés sur cette terre outragée ni de fossiles ou d’argile à moduler !

 

On a déjà gommé !

 Jamais plus d’asile sur une aucune autre planète ! Des milliards de galaxies et leurs planètes ne vous donneront ni gite ni couvert. Pas plus de sables ni d’eaux pour vous lever ‘’microbes’’ ! Pas berceau pour ériger vos chairs. Votre planète-mère s’effondrera dans le volcan nucléaire de son astre solaire. Les terriens, sont accrocs à leurs dérives juvéniles, cultivés ou prou, paresseux, fainéants, ingrats, gaspilleurs, l’orgueil les rend plus méchants et plus hostiles envers eux-mêmes, leurs géniteurs et à leurs propres mères. Quels mérites ça a ?

 

 Le sermon de Mme Student

Les hommes ont failli. Les femmes sont devenues des prêtresses. Si rien ne persiste, rien ne reste ! Tout part dans les eaux usées du temps, sans répit ni grâce. Pharaon, Alexandre, César, leurs puissantes armées, leurs fortunes, leurs arts. Diane, Aphrodite, Cléopâtre, leurs embellies, leurs beautés et leurs phares. Pschitt ! Eteints, aussi somptueux qu’ils furent, ils fusent dans la disgrâce. Les impérieux rois ont eu leur prestige et leurs parts. Rires ! Que restera-t-il des impérialistes et des racistes, des mafias assassines de toutes sortes ? Des états et des clans qui se haïssent et qui se marrent en exhibant les particularismes ostentatoires de leurs races ? Que restera-t-il, le mépris et l’invective, comme relents identitaires et phares de ces ‘’ identités supérieures’’ ! Des slogans racistes de présidents périmés ? C’est ça la richesse et le bonheur, la beauté, les plaisirs, la culture et La Civilisation ?

 

Les plus vertueux ont des soupirs comme les plus humbles. Heureux que leurs vies soient courtes, quand les plus riches deviennent malveillants et agressifs et que les plus puissants s’enrichissent des fruits des guerres...Amalgames, apartheids, cabales, anathèmes, les conflits allumés sont leurs catharsis et leurs plaisirs édéniques. Que reste-t-il aux pauvres, les drames de leurs vies et leurs affres ? Dans quels étangs verser leurs sangs et sur quels océans de misères le larguer ? Le bonheur se lit dans les mèches blondes quand il répondra aux pétards de Corée par des frappes plus sûres ! Jamais deux sans trois et la dernière guerre mondiale sera l’ultime ! Après leurs invasions et leurs saccages, les mollusques, entités supérieures, s’il en est et qui se pavanent sur leurs baves, devenus des coquilles vides, s’aplatiront sous terre. Ils crèveront comme les plus simples des créatures. On aime la nature, on en profite, on cultive parfois et pour certains le culte de l’aimer, sans celui des actes pour la protéger. Elle nous enveloppera un jour, dans le néant qui l’interpelle. Elle aussi !

 

 Des hommes démonisés

 Ingrate humanité, que laisses-tu faire de plus à tes feux de démone ? Je n’ai aucune fierté à appartenir à votre genre humain ! Alors que tu te morfonds sur tes minutes restantes et tes quatre centimètres de chairs inutiles et de terres dévastées, alors que tes fantasmes cèdent aux peurs de la solitude finale, alors que tu voies les humains se déchirer entre eux. Quels souhaits et quelles prières lance-tu ? Pendant que ton pays tombe en lambeaux sous les coups des faux-amis et des vrais lâches, ces protecteurs dédaigneux, qui t’ont fui et déconsidérés, alors que ta nation, fierté antique, se tait dans un lâche silence, laissant les siens de complices, vas- tu admirer les massacres quotidiens de ceux qui se font ostensiblement déchiqueter ? Alors que dévorés par la cannibales de leur propre pays, calcinés, broyés, enterrés vivants dans les tranchées, et que les rares fuyards quittent, qui mieux mieux les terres de leur ancêtres, à qui te plaindras-tu ? Alors que les branches de cet arbre, ces tribus éparpillées en lambeaux entre les frontières factices, ne cessent de se combattre, épuisant le dictionnaire des horreurs, et leurs tragiques richesses à acheter des armes et à saccager les infrastructures fondations de leurs antiques pays, quand les verras-tu s’arrêter ? O frères-ennemis, cessez donc de vous battre de votre vivant, car après votre chaos, ce sera trop tard ! Plus personne ne se lèvera !

 A LA MEMOIRE DE MES PROFS , BOUTEFEU , GILLES SALVAN ET LES AUTRES 

 

L’En-dessous, l’En-de-ça et l’Au-delà

Première partie des Chroniques différées de Mme Student, épisode 72 


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2 réactions à cet article    


  • jacques 28 novembre 2017 14:20

    Article déja publié....

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