• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Masson

sur Polémique médiatique autour de l'espéranto


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Masson (---.---.210.20) 6 juillet 2006 06:33

L’ignorance se manifeste à nouveau. Il y a suffisamment d’écrivains qui, depuis les origines de l’espéranto, ont écrit directement en Langue Internationale en prose et en poésie. Il suffit de lire des sites de littérature d’espéranto (j’ai donné des indications de recherche hier). Autre moyen d’approfondissement : une recherche Google avec les mots « littérature originale espéranto » , cette fois-ci en français : 50 600 occurences. Visiblement M. Courouve est aussi incapable d’évoluer que Bénichou. Quand bien même on lui donne les preuves ou la possibilité de les trouver, il s’obstine à ne pas voir dans l’espéranto une langue à part entière, et aussi, d’une certaine façon, une langue entièrement à part du fait qu’on peut lui attribuer une date de naissance : celle de la publication du premier manuel, le 26 juillet 1887, donc 119 ans dans quelques jours... Ceci n’empêche pas cette langue d’être héritière des cultures portées par les langues beaucoup plus anciennes, y compris le latin et le grec, dont elle est issue.

Quant à sa connaissance « satisfaisante » de l’anglais, je doute qu’elle lui permette de se mesurer avec un natif anglophone dans les situations évoquées par le Rapport Grin : « comme l’avantage dont jouissent les locuteurs natifs de la langue hégémonique dans toute situation de négociation ou de conflit se déroulant dans leur langue. » C’est ce qui pourrait s’appeler faire le choix de l’infériorité. L’homme imite l’Américain à la façon dont le singe imite l’homme.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès