• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Legestr glaz

sur Covid : attention au flirt !


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Legestr glaz Legestr glaz 19 juin 09:04

@Legestr glaz
Il y a une suite.

« Les polluants atmosphériques sont innombrables, divers et variés. Ils peuvent avoir une origine naturelle (activité volcanique, foudre, feu de forêt, érosion, spores) ou anthropique (activités industrielles, dispositifs de chauffage, circulation automobile et navale, épandage de pesticides, nanotechnologies) (8). Parmi ceux-ci nous pouvons citer : les oxydes d’azote – Nox- ; les composés organiques volatils -COV- ; le dioxyde de souffre – SO2- ; les nitrates ; les sulfates ; les hydrocarbures aromatiques polycycliques -HAP- ; le noir de carbone ; les métaux lourds (le plomb – le revoilà-, le mercure, le cadnium, le zinc, le cuivre, le nickel, le chrome, le sélénium, l’arsenic). A cette liste il faut ajouter les « matières particulaires » -PM-, divisées en « particules grossières  » PM10 (soit une dimension inférieure à 10 microns), « particules fines » – PM2,5- et « particules ultrafines » (ou nanoparticules) – PM0,1 (soit une dimension inférieure à 100 nanomètres). Et la recherche scientifique nous montre que plus la taille des particules est faible et plus sa dangerosité pour l’organisme est élevée. Malheureusement, les dispositifs de mesure des polluants, actuellement, prennent en compte les PM10 et les PM2,5, les particules plus petites n’étant pas mesurées, elles qui sont, pourtant, les plus délétères pour la santé.

Ces matières polluantes sont d’une extrême dangerosité pour la santé humaine. En temps ordinaire, celles-ci, après production, s’échappent dans la haute atmosphère. Ainsi, même dans les régions du monde où les émissions de matières polluantes sont particulièrement élevées, les habitants échappent à une intoxication collective parce que les matières polluantes peuvent s’évacuer vers la haute atmosphère. Les dégâts dans les organismes se font progressivement, sur du temps plus ou moins long, par accumulation en quelque sorte.

En période estivale c’est la pollution à l’ozone qui représente le plus grand danger.

 » Santé publique France « le dit, mais cela doit être du »complotisme" n’est-ce pas ?

Santé publique France, dans une communication d’octobre 2022, détaille les effets à court et long terme de la pollution sur la santé humaine.

« A court terme. Même à de faibles niveaux, l’exposition aux polluants peut provoquer, le jour même ou dans les jours qui suivent, des symptômes irritatifs au niveau des yeux, du nez et de la gorge mais peut également aggraver des pathologies respiratoires chroniques (asthme, bronchite…) ou favoriser la survenue d’un infarctus du myocarde, voire provoquer le décès.

« A plus long-terme, même à de faibles niveaux de concentration, une exposition sur plusieurs années à la pollution atmosphérique peut induire des effets sur la santé bien plus importants qu’à court terme. De nombreuses études montrent un rôle de la pollution atmosphérique sur la perte d’espérance de vie et la mortalité, mais également sur le développement de maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et du cancer du poumon. En effet, par une toxicité directe sur les cellules pouvant entrainer des altérations génétiques, par une action indirecte via une réaction pro-inflammatoire et un stress oxydatif et par un affaiblissement des mécanismes de défense de l’organisme, les polluants peuvent induire :

    - au niveau cardiovasculaire : une réduction de la variabilité du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle et de la coagulabilité sanguine et une progression de l’athérosclérose conduisant au développement de maladies coronariennes (infarctus du myocarde) et d’accidents vasculaires cérébraux. 

    - au niveau respiratoire : une réduction de la capacité respiratoire, une augmentation de la réactivité bronchique, une croissance cellulaire anormale pouvant conduire au développement d’une bronchopneumopathie chronique obstructive, de l’asthme, d’infections respiratoires inférieures, et dans certains cas à un cancer du poumon ». »



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès