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Commentaire de Étirév

sur Et si la bombe démographique était la plus destructrice pour la vie et la planète ?


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Étirév 3 mai 09:25

La Chute !
On sait que « Le Paradis Perdu », cette composition sublime de John Milton dont le pendant est la grande œuvre de Dante Alighieri, « La Divine Comédie », a pour sujet la Chute de l’homme et pour théâtre l’Eden, le Ciel et les Enfers.
Le péché originel (le premier acte sexuel) a diminué la valeur morale de l’homme, il a donc été une cause de déchéance pour l’humanité tout entière.
C’est ainsi que les conséquences premières de la Chute, accumulées par la répétition de cette action dans chaque individu, à travers les générations, ont pris des proportions effroyables et mené les races à la dégénérescence finale.
Rappelons que dans des temps reculés, lorsque les émigrées de l’Inde se répandirent dans toute l’Asie, elles firent un séjour dans la partie de l’Arabie qui touche au Golfe Persique et y laissèrent des souvenirs dont l’histoire a gardé la tradition. Aussi, longtemps avant l’Islamisme la Mecque (longtemps avant l’Islamisme) fut une de leurs stations. On y trouve une « Maison sacrée », la Kaaba, « Maison de Dieu », dira-t-on, quand on mettra le nom divin au masculin.
C’est dans la Kaaba qu’avaient lieu les réunions secrètes des femmes, c’est là qu’elles célébraient leurs « Mystères ». Primitivement on disait « Qoubbah », mot qui signifiait, dit le Coran, lieu d’Abraham (Abraham mis pour Peuple de « Brahm » ; « Brahm » signifie « soleil »).
Une fois par an, les femmes y recevaient les hommes pour la fécondation annuelle qui avait lieu au printemps : d’où la Pâque, fête de l’œuf.
En hébreu, le mot « Pâque » veut dire passage. La fête du Pessa’h (de la Pâque) se célébrait à la première pleine lune de printemps. C’était le premier mois lunaire de l’année juive, le temps que la Nature assigne pour les fécondations. Les relations sexuelles étaient réglementées par la Religion.
Les relations sexuelles n’ayant plus été réglementées par La Religion, la licence masculine, dès lors, entraîna un accroissement anarchique de la population mondiale. Ainsi, en cette fin de Cycle, l’explosion démographique planétaire inédite du XXème siècle a vu la population mondiale multipliée par 2,4, et passée de 2.5 milliards d’habitants en 1950, à 6 milliards en 1999 ; elle est de plus de 8 milliards en 2023.
Robert McNamara, ancien secrétaire d’État à la Défense des États-Unis d’Amérique (celui qui ordonna le bombardement massif du Vietnam) et ancien président de la Banque Mondiale (qui imposa aux pays dits « en voie de développement » l’utilisation de moyens contraceptifs comme condition sine qua non pour obtenir des aides financières), membre également du « Council on Foreign Relations » (CFR), de la Commission « Trilatérale », du « groupe Bilderberg » et du « Lucis Trust », puissante association reconnue par l’ONU, et dont dépendent les mouvements pseudo spiritualistes du « New Age », déclarera : « On doit prendre des mesures draconiennes de réduction démographique contre la volonté des populations… Pour réduire la population terrestre il faut augmenter le nombre de décès et diminuer le nombre de naissances… Cela aura lieu, soit par le biais de mesures humaines soit par un coup d’arrêt malthusien ». Ainsi se développera, s’intensifiera et se banalisera l’usage des contraceptifs, des avortements, de la stérilisation et peut-être, bientôt, de l’euthanasie. Et pourquoi ne pas également, et dans le même temps, comme tous les grands « bouchers » de l’histoire, déclencher des guerres ici où là, des conflits mondiaux… nucléaires ; augmenter la souffrance des gens et les pousser au désespoir et au suicide ; provoquer des famines, des épidémies et même des pandémies fictives qui justifieraient un empoisonnement médical « scientifiquement correct » ; ou bien encore encourager la sodomie et finir par défendre la pédophilie ?
On le voit, le mystère de la Chute a une importance capitale, c’est le nœud de notre condition qui prend ses replis et ses retours dans cet abîme.
Une preuve de plus de notre dégénérescence morale est celle-ci : L’ordre est partout, l’homme seul fait exception. L’Univers entier est ordre, l’homme seul est désordre.
Et un vieux dicton allemand dit : « La nature est parfaite partout où l’homme n’y apporte pas son tourment. »
Un choc perpétuel existe entre sa raison et son cœur, entre son entendement et son désir. Quand il atteint au plus haut degré des civilisations, il est au dernier degré moral ; il s’appauvrit en idées, en même temps qu’il s’enrichit en sentiments. Son péché s’étend comme un voile entre lui et l’Univers (et c’est ce qui cause la désunion de l’homme et de la femme). L’unité du monde a été vaincue et l’humanité doit en porter la peine.
L’homme est tombé dans la conception misérable du fini, alors qu’il était né pour l’infini.
C’est le problème fondamental, le problème humain et divin. C’est le dogme intérieur de l’humanité.
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