@Aristide
Je sais, cela vous inquiète .La clef de cette
comédie qui dure au moins depuis 2017, c’est quand même l’abstention.
Le pouvoir en place ne combat pas
l’abstention pas plus que le RN et l’extrême-droite ou la droite, sauf de manière hypocrite, sans
engagement véritable, parce qu’ils la redoutent en raison de leur posture
politique qui repose, comme le patineur sur de la glace trop fine, sur un mince
voile de crédibilité en affichant des promesses, des engagements à chaque fois
démentis par la réalité de leurs votes effectifs communs, ici et au parlement
européen. C’est une performance que d’avoir jusqu’ici réussi à mener ce jeu
d’équilibristes dont on voit bien les limites. La survie politique de ces gens
repose en fait sur un petit noyau d’adhérents convaincus et/ou de gens dont les
intérêts dépendent du partage plus que déséquilibré de la valeur de notre
travail et des charges des uns et des
autres dans le système économique libéral qui est en plus laxiste sur la fraude
fiscale et généreux quant à l’optimisation de haut-niveau. Et aussi
sur en réalité un petit mais décisif bonus d’électeurs qu’ils arrivent à
tromper sur leurs intérêts et la réalité profonde de ce que défendent nos deux
pseudo-adversaires ce qui n’est pourtant pas si difficile à voir. Bonus
décisif dépendant de la réussite de la
comédie du combat entre deux pseudo-adversaires où l’on pousse grâce à des
sondages et une surexposition médiatique l’un pour ensuite le diaboliser et
faire avancer l’autre. Ce qui semble de plus en plus difficile à maîtriser et à
rendre crédible. Parce qu’en fait, le plus grand nombre d’entre nous n’a jamais
été dupe. Depuis 2017, dans toutes les élections à un ou deux tours, à chaque
fois l’abstention était en tête dès le 1er tour et supérieure ensuite au second
tour au score de l’adversaire battu quand le vainqueur ne se qualifiait que
grâce aux voix de ceux qui ne voulaient pas de lui et encore moins de l’autre.
Puisqu’une large part de l’abstention
relève du refus, du rejet des gens en place et de ses pseudo-adversaires.
Alors, soyons cohérents jusqu’au bout. Ne laissons plus passer entre les
gouttes de justesse une minorité qui pèse lourdement sur nos vies parce que nous ne poussons pas la logique
jusqu’au bout. Votons pour ceux qui n’ont jamais changé de posture et
engagement vis-à-vis du droit international, que ce soit pour l’Ukraine ou à
Gaza. Qui ont proposé et continuent de respecter leur engagement pour un authentique et consistant rassemblement fondé sur les 640 propositions
de la NUPES qui sont le travail des analyses et des propositions du mouvement
social qui traverse toutes les couches de la société quand une poignée d’élus défaits s’y sont
affichés en récupérant des mandats inespérés pour très vite jouer de leur
différence comme ils disent en pensant disposer de nos votes comme d’une rente.
Quand nous pouvons les voir encore et toujours à la remorque du libéralisme
internationalisé dont ils prétendent incarner comme leurs prédécesseurs la
consolation sociale et charitable voire écologique maintenant en étant alignés
à l’insu de leur plein gré ou non sur son maître mondial dès qu’un peu de
courage, de lucidité et de responsabilité seraient nécessaires pour préparer
l’avenir. Après celle du 1er tour des présidentielles de 22, une dernière leçon
s’impose à ceux qui nous pensent encore et toujours idiots, incultes,
électoralement manipulables comme des alouettes. Votons utile sans nous
éparpiller. Votons pour le rassemblement d’une gauche authentique et ceux qui
la portent même et surtout quand c’est difficile. Votons pour ceux qui
respectent leurs engagements et électeurs. Votons pour ceux qui veulent
remettre sur pied ici et au parlement européen la démocratie.
Mise en garde aux plus jeunes d’entre nous et
à ceux qui appartiennent aux classes
populaires. Notre abstention est notre chaîne autour du cou qui permet à une
minorité de s’imposer et notre vote la clef qui permet d’y mettre fin. À chacun
d’assumer ses responsabilités.