@Gasty
Serions-nous descendants héréditaires de protozoaires sortis on ne sait comment d’un magma originel, océanique dit-on...
Possiblement car il y a beaucoup d’affinités entre l’eau de mer et la composition de notre plasma sanguin... René Quinton avait eu l’intuition de cette similitude, il l’a vérifiée*...
Déjà du singe à l’homme la connexion n’est pas bien nette, le chaînon manquant n’a toujours pas été trouvé, pas plus que le patient zéro du covid toujours en cavale, ce qui est historiquement nettement plus près de nous.
Sur l’origine du monde ne faut-il pas admettre que nous n’en savons rien, le bing-bang nous disent certains, oui oui, mais « avant »... quoi ?
J’ai posé la question à un conférencier astrophysicien qui nous expliquait la formation de l’univers d’un point de vue universitaire, il m’a répondu que l’on ne peut rien en dire, si ce n’est que [pour l’humanité, pour « nous »] « le temps » commence avec le bing-bang.
L’histoire du bing-bang dont Fred Hoyle astrophysicien, lui-même inventeur de l’expression, se moquait, c’est un conte de fées d’une certaine manière, mais nécessaire, car pour nous construire psychiquement, nous avons besoin de savoir de où on vient... cette théorie bouche le trou de mémoire, faute de mieux. De même que la théorie de l’évolution nous fait descendre d’une amibe... mystérieusement assemblée par des liaisons chimiques organiques élémentaires... ce qui n’explique pas « le vivant »...
Ainsi ce conférencier admettait un commencement, distinct et peut-être très distant de l’origine. L’ origine (du latin origo, originis provenance) est une création, première manifestation, les commencements peuvent être successifs, ainsi parle-t-on de recommencement...

La place de l’homme dans l’univers (extraits) Sir Fred Hoyle

 https://koloborder.blog4ever.com/extrait-d-une-conference-de-sir-fred-hoyle-la-place-de-l-homme-dans-l-univers-en-expansion-1951

* « L’EAU DE MER MILIEU ORGANIQUE, constance du milieu marin originel, comme milieu vital des cellules, à travers le série animale ».

Par René Quinton, Assistant du Laboratoire de Physiologie pathologique des Hautes Études, au Collège de France.

Paris MASSON ET Cie ÉDITEURS Librairie de l’Académie de Médecine,(1904)