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Quand la CIA finançait la construction européenne – Par Rémi Kauffer
Auteur : Comité Valmy | Editeur : Stanislas | Dimanche, 04 Août 2013 – 16h03
Le
Comité Valmy contribue à populariser des analyses diverses montrant le
rôle moteur de l’impérialisme étatsunien dans le développement depuis la
seconde guerre mondiale, de l’euro-dictature supranationale et
atlantiste. Dans cette démarche pédagogique, nous publions ce texte
datant de 2003 de Rémi Kauffer. Il me semble souhaitable cependant d’y
ajouter une précision : tout en laissant à Rémi Kauffer la
responsabilité de sa vision idéologique qui transparait dans son article
: » Tout commence à l’automne 1948. Déjà coupée en deux, l’Europe vit
sous la menace d’une invasion totale par l’armée rouge »… j’ajoute
simplement qu’en réalité, rien ne commence véritablement en 1948. Le
processus idéologique pour imposer une Europe fédérale est déjà
entrepris entre les deux guerres mondiales.
Mais surtout pendant
l’occupation allemande, les dirigeants américains hostiles à Charles de
Gaulle, à Jean Moulin, à l’alliance des gaullistes et des communistes,
au CNR etc., ont choisi le fédéralisme pour imposer ultérieurement, leur
domination sur notre continent et le monde entier. Ils sélectionnent
ainsi et rassemblent un vaste personnel politique apte à la
vassalisation – idéologiquement ou moyennant finance – qu’ils
utiliseront aprés la libération et, dont les successeurs sont toujours
au pouvoir en France, aujourd’hui encore. Frenay le vichystorésistant
dont le rôle réel reste à éclaircir, travaille au fédéralisme européen
dès le début des années 40, ainsi que beaucoup d’autres. CB.
Mise en ligne par Comité Valmy :
janvier 2010
De
1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains, par
l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe
unie, versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels à tous les
mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston
Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée
soviétique…
A 82 ans, Henri Frenay, le pionnier de la Résistance
intérieure, fondateur du mouvement Combat, arbore une forme
intellectuelle éblouissante malgré sa surdité de l’oreille droite et sa
récente opération de l’estomac. Pourtant, il n’a plus que trois mois à
vivre. En ces jours de mai 1988, il me parle de l’Europe dans son
appartement de Boulogne-sur-Seine. De cette Europe fédérale dont il a
révé en vain entre 1948-1954. De la dette aussi que, en cas de succès,
le Vieux Continent aurait contracté envers les Américains, ceux
notamment du » Comité « . Et d’insister une fois, deux fois, dix fois,
tandis que moi, je m’interroge : pourquoi diable ce mystérieux » Comité
» revient-il à une telle fréquence dans nos conversations ? Pourquoi ?
Mais parce que Frenay me confie, avec il est vrai d’infinies
précautions de langage, son ultime secret : l’aide financière occulte de
la CIA via l’American Committee for United Europe – le Comité – à
l’Union européenne des fédéralistes dont il a été le président. Pour
reconstituer cette filière inédite, il me faudra une quinzaine d’années.
Un jeu qui en valait la chandelle puisqu’il me permet d’ouvrir, pour
les lecteurs d’ Historia, la porte d’un des compartiments les plus
secrets de la guerre froide…