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Commentaire de Pascal L

sur Identité et diversité dans les communautés polythéistes et plus largement païennes, mais aussi dans le monde occidental


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Pascal L 19 février 18:32

@Jérémy Cigognier
« puisque les gens du Livre sont préférés aux autres gens » Qui le dit ? Citez vos sources...
« laïus antimusulman narquois  » Ce laïus est celui des historiens, archéologues, linguistes, philologues, épigraphistes... Je suis scientifique et je prends toujours en compte ce que la science nous raconte, toujours avec un esprit critique puisque la critique est la base de la démarche scientifique. Vous ne vous rendez pas compte qu’en essayant de me dévaloriser, c’est toute la science que vous dévalorisez. Les scientifiques travaillent avec des faits dont ils cherchent à établir une vraisemblance. lisez (par exemple) : 

  • « Le messie et son prophète — Aux origines de l’islam » Thèse de doctorat par le Père Edouard-Marie Gallez passée en 2004 (Editions de Paris 2010, 2 tomes, 2000 pages). Cette thèse démontre l’origine Syriaque du Coran.
  • « Le Coran révélé par la théorie des codes » thèse de doctorat par Jean-Jacques Walter. Editions de Paris 2014.
  • « Le Coran des historiens » Analyse détaillée des 114 sourates par des historiens (3000 pages). L’étude est dirigée par Guillaume Dye et Mohammed Ali Amir-Moezzi
  • « Les trois visages du Coran » Thèse de doctorat de Leïla Qadr, linguiste. Une analyse des interpolations à partir des anciens manuscrits. 3 tomes, 1200 pages
  • « Les fondations de l’islam — entre écriture et histoire » de Alfred-Louis de Prémare. Ed. du Seuil 2002. Un aperçu des sources disponibles à la fin du XXème siècle.
  • « Early islamic qiblas » par Dan Gibson, archéologue (en Anglais), une étude détaillée sur la direction de la prière des mosquées les plus ancienne encore visibles. Il faut attendre un siècle pour voir la première mosquée dirigée vers La Mecque. Une étude sur le calcul de la direction par les nomades arabes complète cette étude.
  • « Les débuts de l’islam — jalons pour une nouvelle histoire » synthèse par Françoise Micheau (Sorbonne). Elle s’intéresse pas aux sources qui proviennent d’autres disciplines que l’histoire, mais déjà là…
  • « Le Coran décréé — Le défi de la science » de Florence Mraizika. Editions Docteur Angélique 2018.
  • « Les derniers jours de Muhammad » et « les califes maudits » de Hela Ouardi de l’Université de Tunis. Une plongée dans les incohérences de la tradition par une musulmane. Editions Albin Michel 2016 et 2019.
  • et pour une bonne synthèse, lisez « Le grand secret de l’islam » par Odon Lafontaine, Edition 2020, gratuitement téléchargeable, y compris en arabe et en farsi. Edition en anglais en préparation.
« Les prêches musulmans antichrétiens » Certes, ils peuvent être narquois mais sur quoi se basent-ils ? Sur la science ? Certainement pas. La parole de Dieu ? Qui la connait vraiment dans l’islam ? Les historiens ont largement démontré que les bases du Coran sont mensongères, alors un prêche basé sur des mensonges, quelle valeur peut-il avoir ? Ont-ils jamais rencontré leur Dieu qui leur a confirmé le Coran ? 
Bien sûr le christianisme ne se passe pas de la Bible mais garde son esprit critique. La Bible ne peut correctement se comprendre que lorsque vous avez rencontré Dieu. Vous pouvez aussi l’utiliser pour initier cette rencontre, mais elle ne se suffit pas. Nos prédécesseurs ont témoigné de leurs rencontre avec Dieu comme je le fais moi-même, mais Dieu n’a pas de raison de leur expliquer ce qu’est l’homme, son histoire ou la science. Dieu s’est révélé très progressivement dans la Bible, passant d’un hénothéisme à un monothéisme, d’un Dieu de justice à un Dieu amour. Il n’y a que les dieux inventés part l’homme qui apparaissent complètement dès la première révélation. Les mythes font d’excellent support à la théologie mais ne sont qu’un support car il est plus facile d’apprendre une histoire qu’un traité de théologie alors que l’écriture n’existe pas encore. Cette difficulté n’existe plus pour l’islam car l’écriture existe, même dans les déserts, mais l’écriture sud-arabique ne ressemble pas à l’écriture arabe (lire Christian Robin).
(à suivre)

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