• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Legestr glaz

sur Cette gauche bobo hypnotisée par Gérard Miller


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Legestr glaz Legestr glaz 4 février 10:47

@Octave Lebel

copié-collé : « → N’oublions pas, un engagement de 640 propositions que nous rappellerons en votant pour ceux qui tiennent leurs engagements, en souvenir de ceux qui nous proposent à nouveau la dispersion et en opposition résolue à ceux qui voudraient avant tout que tout cela dure encore un peu de même que les imposteurs qui paradent sous faux drapeaux social et souverainiste.

https://nupes-2022.fr/le-programme

Chapitre 3 : Partage des richesses et justice fiscale. »...


« Les orientations programmatiques de l’Union européenne en matière économique, politique et sociale, sont intégrées aux traités, inscrites dans le marbre de ceux ci et, par conséquent ,gelées et retirées de la délibération nationale. Les Grandes Orientations de politiques économiques, adressées chaque année par la Commission européenne à la France, viennent appuyer et préciser ces politiques économiques sans que le gouvernement français puisse s’y opposer. »


Octave Lebel, il faudrait tenir compte de la réalité. Le Père Noël ne passe pas par la cheminée. 


... «  Berceau de la démocratie, l’Europe en serait-elle aujourd’hui le tombeau ?

L’Union européenne n’est pas un nouveau souverain politique et multinational, superposé à ses États fondateurs. Laboratoire de l’ordre juridique global naissant, son système hybride la programme non à produire un « vouloir politique » européen, mais de la norme supérieure et immédiate au service de l’extension illimitée du commerce et des droits individuels. Une norme qui pénètre l’ordre juridique national, l’intériorise et en décompose la hiérarchie. Européanisé et mis en réseau, l’État demeure un rouage essentiel de cette « machine à gouverner » : seul détenteur du titre de la souveraineté, du monopole de la contrainte et des moyens d’agir, il prête sa propre légitimité et le bras séculier qui manquent à l’Union.

Mais en destituant l’État nation et en neutralisant la souveraineté, l’Europe a rompu avec deux conditions d’existence de la démocratie politique.

Les dirigeants de ses vieilles nations ont consenti à une mutation douce de leur régime : du gouvernement représentatif à la gouvernance en réseau, de la légitimité née du suffrage universel au consensus des experts, de la loi poursuivant le Bien commun à la déréglementation générale.

Traduit-elle l’achèvement naturel, annoncé de Platon à Tocqueville, du cycle démocratique ? Un simple désir de paix ou un mouvement de panique devant la sortie du Politique ? Il en résulte en tous cas une rupture inédite entre l’autorité et le pouvoir : les gouvernements politiquement responsables ont perdu l’autorité de la décision tandis que l’autorité décisionnaire demeure irresponsable.

Le lien vital entre la volonté populaire et la loi se dissout. Sans cette légitimité qui permet de percevoir la loi comme juste, qui voudra encore lui obéir ? »...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès