@Grincheux
Ce
qui a été « externalisé »-délocalisé, et surtout en France, c’est
évidemment une partie essentielle de l’industrie, et ce qui a donc « éliminé »
socialement, une partie essentielle de
la classe ouvrière susceptible de « revendiquer », économiquement et
politiquement.
Mais
ce mouvement, dès les années 70, se fait en parallèle d’un développement de la
modernisation technologique, qui, avec l’automatisation accrue des processus
productifs divisait déjà quasiment par dix le nombre de postes de travail
nécessaires pour une production équivalente en quantité.
Et
de plus, avec la « mondialisation » il y avait déjà la possibilité d’utiliser
la main d’œuvre « externe » à meilleur marché.
Ce
qui a fait la fortune, relativement, de la Chine, avec aujourd’hui cette
limite, néanmoins, que le phénomène de « tertiarisation » la touche
elle-même, inévitablement :
« Tertiarisation » : de l’évidence d’une
nouvelle stratification sociale au XXIe siècle
http://cieldefrance.eklablog.com/tertiarisation-de-l-evidence-d-une-nouvelle-stratification-sociale-au—a214110285
Depuis
le XIXème siècle le développement de la société industrielle est donc bien un
phénomène dialectique qui suit un cycle comparable dans les différentes régions
du monde, même si avec un décalage dans le temps, entre ces régions.
Et
ce cycle comprend aussi, dans chaque région, une accélération de la progression
de l’automatisation et de la robotisation, qui mène à une restructuration des
strates sociales également comparables, même si également avec un décalage dans
le temps.
C’est
ce décalage qui « favorise » évidemment l’apparition de zones
conflictuelles sur la planète.
Luniterre