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Commentaire de Hervé Hum

sur Perte de la Raison occidentale en Palestine


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Hervé Hum Hervé Hum 7 novembre 2023 18:35

@Tolzan

vous écrivez « La raison profonde est la mémoire collective des peuples occidentaux, qui n’ont pas oublié qu’il existe un conflit civilisationnel, depuis les invasions arabes au VIIe siècle »

Ouvrir un livre d’histoire ne garantie pas que la compréhension de la « raison profonde » soit expliqué, sinon une pseudo « raison profonde » telle celle que vous donnez ici.

En réalité, qui obéit toujours au principe de causalité, les guerres ne sont pas le fait de la mémoire collective des peuples, qu’ils soient occidentaux, orientaux, d’ici ou de n’importe où ailleurs, la raison profonde est toujours celle de ceux qui détiennent le pouvoir et seulement d’eux.

Comme le disait Voltaire après avoir bien étudié l’histoire des peuples, « l’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait t ravailler le grand, est nourri par lui et le gouverne ». je ne connais pas de définition plus explicite et vrai pour décrire la réalité (relation causale) de la raison profonde (la volonté).

A partir de là, ce « petit nombre » utilise la mémoire collective du peuple qu’il lui a lui même enseigné pour atteindre le but qu’il s’est fixé. Tantôt pour déclarer la guerre, tantôt pour dénoncer une guerre. Question de bon timing !

Voilà pourquoi il y a ce qu’on appelle le deux poids, deux mesures, selon l’intérêt et dont le premier d’entre tous est la domination du grand nombre qu’il fait travailler à son profit.

Voilà ce qu’enseigne l’histoire sur elle même, c’est que l’histoire humaine est celle de la colonisation. D’abord sur les autres espèces animales, ensuite sur les espèces humaines où la race n’est qu’un leurre.

Ici, il faut comprendre par « espèce », les natures humaines différentes qui composent l’humanité, dont une des conséquences directes du changement d’échelle d’avec les autres espèces animales, c’est que l’humanité concentre en elle même toutes ces natures, c’est à dire, grégaire et herbivore, solitaire ou en meute des prédateurs, puis les natures charognardes et parasites pour les principales caractéristiques des solutions pour assurer sa survie et prolifération éventuelle.

Mais comme dans la nature animale qui reste toujours active mais prend une forme discrète, ces différentes espèces existent dans tous les peuples, qui formaient en eux même un environnement plus ou moins endémique et aujourd’hui, très interconnecté.


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