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Commentaire de Hervé Hum

sur Une pente dangereuse


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Hervé Hum Hervé Hum 3 novembre 2023 10:52

@Eric F

Le point fondamental à avoir toujours en tête, c’est qu’il n’y a de légitimité que par la reconnaissance mutuelle, laquelle s’appuie sur des lois communes appelé « droit international » et qui est une coquille vide tant que chaque nation invoque sa souveraineté vis à vis de ce droit international fondé sur la déclaration universelle des droits humains ET conserve donc la détention de la force, faisant que le monde est régit par la nation ou empire détenant la supériorité de la force, car il n’y a pas de mutualisation de la force et qui au niveau planétaire ne peut reposer que sur les individus eux même et en aucune manière sur une communauté particulière.

Or, la déclaration commence par « Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux
et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde »

 et le premier article, est « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent
agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité »

Cela signifie que le droit des individus est placé devant le droit des nations qui comme le disait avec justesse Voltaire et qui découle directement du principe de causalité, c’est à dire, inviolable fondamentalement « l’esprit d’une nation réside TOUJOURS dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le GOUVERNE » ou se pose uniquement la qualité, de sa légitimité et intention de ce petit nombre qui ne peut être contraire au premier article ci de la déclaration.

De fait, tant que les individus de cette planète continueront à vénérer l’idéal nationaliste devant le droit des individus , alors, ils continueront à déplorer les conséquences, qui sont pour ce grand nombre, de devoir se soumettre de gré ou de force au petit nombre qui les fait travailler, est nourri par lui et le gouverne.

Bref, la souveraineté est toujours une relation d’intériorité, que ce soit pour parler d’une nation ou d’un individu, MAIS, à l’intérieur d’une nation il n’y a de souveraineté que celle de ce petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne.

le seuil premier et inaliénable de la souveraineté est donc, comme le stipule la déclaration dans son article 1er, l’individu.

tant qu’une large majorité de citoyens de cette planète restera dans le déni, refusera d’abandonner un idéal nationaliste d’une souveraineté qui n’a jamais été la sienne, alors, la guerre ou menace de guerre continuera d’être ce qui nourri l’état d’urgence permanent, condition pour justifier de la nécessité d’un chef et de l’obligation de se soumettre à lui, ce que La Boétie appelait, la servitude volontaire. Autrement dit, le chef, qu’il soit politique, militaire économique ou religieux, est par nature un pompiier pyromane ne voulant faire voir que le pompier, mais perso, je ne vois que le pyromane.

Une fois cela admis, alors, le modèle social et économique apparaîtra de manière évidente et pourra commencer une nouvelle ère, sauf s’il y a régression violente, car le principe de causalité dit qu’on ne peut pas élever sa conscience avant d’avoir établie les lois d’équilibre de l’échelle en cours et soit on y parvient, soit on régresse violemment.


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