Pour parler de l’expérience vécue par une proche, elle est durablement traumatisée par ces satanées bestioles. Pendant des mois, elle avait un ennemi invisible qui attaquait la nuit et qui faisait qu’elle se réveillait constellée de piqures, lesquelles bien sûr tendaient à s’infecter.

Quand elle a enfin découvert le pot-aux-roses, toute la procédure de désinsectisation l’a mise sur les rotules et lui a siphonné le porte-monnaie. Elle a dû vider les armoires, soit laver à 60° soit congeler tout leur contenu, son appartement a littéralement été gazé.

Elle en a tellement bavé qu’elle a viré les meubles de sa chambre à coucher et qu’elle en a fait des confettis avant de les mettre à la déchetterie de peur que quelqu’un d’autre ne soit contaminé.

Ces sales bêtes peuvent rester six mois sans manger, elles survivent dans une fourchette de températures allant de -10°à +50°, les œufs sont pratiquement indestructibles et il faut asperger les murs de produits toxiques qui les détruiront à leur éclosion. Ou alors une machine à vapeur à 135 degrés, encore faudra-t-il d’abord trouver leur cachette et ce n’est pas gagné (il paraît qu’il y a des chiens spécialisés pour ça).

Et en plus, pas de chance pour elle, il y a eu récidive quelques années plus tard car un appartement deux étages plus bas que le sien a été infesté et que les punaises ont colonisé cet étage-là et les deux au-dessus (en grimpant par les façades selon le professionnel qui a traité le cas). Un véritable cauchemar. Origine de la première infestation : selon le timing du début des piqures, un train-couchettes international.

Alors, non, les punaises ce n’est pas anodin comme les mouches par exemple. D’ailleurs, sur la photo, je rêve ou on y voit des ailes (que les punaises n’ont pas... et le reste n’est pas plus ressemblant d’ailleurs, que ce soit les pattes ou le corps)