@Hamed
Quant à Rachida, j’ai lu le prologue, il est très éclairant, y a-t-il
une suite pour comprendre cette découverte de cette
ferveur »religieuse« qui a pris en elle ? Qu’en a-t-elle déduit ?
Oui, c’est une œuvre qui relate sa vie spirituelle, qui l’a conduit vers l’Ange de Lumière, qui l’avait visitée dans l’innocence de son enfance alors qu’elle était encore en Tunisie, et dont le souvenir occulté par les ans resurgit bien plus tard, de même que la présence de cet Être Céleste à ses côtés...
Pour une raison que je ne cerne pas, bien que le livre fut tiré en quelques exemplaires en 2009, en pré-édition, dont une poignée qu’elle m’offrit, elle renonça à le publier...
Peut-être parce que le récit de sa quête la ramena vers l’Ange de Lumière, qui dans certains esprits est auréolé d’aspects sulfureux qu’un empilement d’amphigouris théologiques talmudiques, chrétiennes, de même que des hâdiths avaient colporté au fil des siècles, à charge contre lui sans même avoir pris la peine de lui faire un juste procès.
C’est toujours délicat de remettre en cause des traditions... on marche sur des œufs, surtout quand toutes ont trouvé un bouc-émissaire facile, lointain, en l’accusant des malheurs du monde, sans même remettre en question leurs propres responsabilités.
A-t-elle hésité pour cette raison, ou sous la pression de son entourage ? je n’ai pas la réponse, seulement le sentiment d’être un dépositaire spirituel de son témoignage, ouvrage que j’avais préfacé, annoté, documenté, et remis en bonne forme, car si son vocabulaire était aussi riche qu’époustouflant de précision, de finesse comme le souffle de son verbe dans chaque phrase paisiblement égrenée, son orthographe laissait beaucoup à désirer, il fallait le corriger, petite tâche dont je m’étais acquitté gracieusement avec plaisir, récompensé de sa compagnie, au fil de relectures communes, pour valider chaque phrase, page, chapitre.
Je n’aurais pas la réponse de sa voix, car elle est décédée en 2017, à moins qu’elle se manifesterai à moi un jour de l’Au-Delà (?). Déjà atteinte d’insuffisance rénale à l’époque où je l’ai connue en 2006, elle devait être régulièrement dialysée. Elle refusait catégoriquement l’option d’une greffe, les donneurs étant rares, préférant laisser cette chance à de plus jeunes personnes, à d’autres. Sa volonté comme sa foi était inébranlable !
De ses trois enfants dont je connais les prénoms, 2 filles et un fils, il n’y aurait que celui-ci que peut-être je pourrais joindre un jour, les filles ayant certainement changé de nom en se mariant... pour savoir ce qu’il en est de cet ouvrage, de ce qu’ils compteraient en faire...
En attendant, je n’en suis pas l’auteur, je ne me permettrais pas de le publier...