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Commentaire de Legestr glaz

sur A qui profite l'inflation des produits alimentaires en France ?


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Legestr glaz Legestr glaz 26 avril 2023 15:00

@Eric F

Je complète.

copié-collé : « Selon ce que j’ai retenu, dans les premières étape du ’’vivant’’, l’ARN est apparu comme substrat sur lequel les organismes se développent, l’ADN est apparu ensuite pour mémoriser des formes de vie. Les virus nécessitent pour se répliquer des formes de vie plus élaborées, ils ont participé à l’ensemencement et l’évolution de la vie, on en a des bribes dans notre propre patrimoine. »

Ce que j’ai retenu, pour ma part, c’est que les formes de vie ont apparu sur Terre avant l’apparition du dioxygène (... La composition de l’atmosphère actuelle est différente de celle qui existait au moment de la formation de la Terre il y a 4,6 milliards d’années. L’atmosphère primitive était riche en eau et en dioxyde de carbone, l’atmosphère actuelle est riche en diazote et en dioxygène...). Ces organismes vivants produisaient leur énergie par « fermentation », en absence de dioxygène. Avec l’apparition du dioxygène, ces êtres vivants ce sont adaptés aux nouvelles conditions atmosphériques et ont pu produire leur énergie en utilisant le dioxygène, ce que l’on appelle aujourd’hui « la phosphorylation oxydative ». Ce processus se produit dans les mitochondries de la cellule. L’ADN mitochondrial est différent de l’ADN nucléaire. D’aucuns prétendent que les mitochondries seraient des bactéries recyclées au profit de leur hôte. Peu importe d’ailleurs. Ceci fait qu’aujourd’hui, la voie métabolique « royale » pour produire l’énergie dont l’organisme humain a besoin est la phosphorylation oxydative qui représente environ 90% de notre production énergétique. Les autres voies métaboliques produisant très peu d’énergie, comme la « glycolyse » par exemple. Le problème de la phosphorylation oxydative c’est qu’elle produit des déchets sous forme de radicaux libres, dont il faut se débarrasser. La maitrise du « stress oxydatif » provoqué par les radicaux libres est la clé de compréhension de la santé humaine. Trop de stress oxydatif, trop de radicaux libres, et l’organisme se met à dysfonctionner mais il cherche toujours à maintenir son homéostasie, même un usant de stratagèmes délétères pour lui, puisqu’il est mis dans cette « obligation ».
Tout ceci pour dire que les « virus » ne sont rien, absolument rien, face aux autres agressions que subit l’organisme humain (la pollution atmosphérique, les pesticides, les mycotoxines, les fumées de combustion (forêts et volcans), les radiations nucléaires, le rayonnement électromagnétique et le stress oxydatif par l’alimentation — par une surconsommation permanente de glucose-).

Cancers et maladies civilisationnelles sont des maladies du métabolisme, des dysfonctionnements du métabolisme. Et les maladies respiratoires ont également pour origine un dysfonctionnement du métabolisme, précisément chez ceux qui sont déjà porteurs d’une maladie métabolique et dont le système immunitaire est déjà diminué. En « pensant » virus il est impossible de prétendre à soigner les gens. Il faut s’intéresser à leur métabolisme. C’est tout à fait faisable puisqu’il est possible d’agir sur certains leviers, dont l’alimentation. Ce n’est pas bien compliqué. Pour être en bonne santé, et pendant longtemps, pour vieillir en bonne santé, il faut simplement activer le plus souvent possible la voie métabolique de l’AMPK et inhiber le plus souvent possible la voie métabolique mTOR. C’est un programme qu’il est possible de mettre en place.


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