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Commentaire de Étirév

sur Est-ce que vous condamnez les violences ?


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Étirév 29 mars 2023 09:29

À l’origine de la violence : la colère
La colère est l’expression violente de la révolte de l’homme contre tout ce qui gêne les manifestations de son instinct.
La susceptibilité est le premier mot de la colère. L’homme susceptible se fâche quand il a tort, et quand on lui prouve qu’il a tort ; il se blesse surtout quand il s’aperçoit qu’on le prend pour ce qu’il est, c’est-à-dire quand il voit qu’on n’accepte pas le masque, dont il se couvre, comme le représentant réellement.
L’impatience, l’emportement, l’irascibilité viennent d’une impulsion motrice non coordonnée. Ce qui équivaut à dire que ce sont des manifestations qui ne sont pas guidées par le raisonnement ; elles sont spontanées et se produisent chez les individus dont l’intellectualité n’intervient pas dans la direction des actes. On les appelle des impulsifs, ils ne savent ce qu’ils font, leur violence prouve ce qu’ils veulent nier : leur déchéance.
La colère est donc le fait de l’homme qui a perdu presque toute sa vie intellectuelle en la dépensant dans la vie sexuelle.
Les caractères physiques de ces hommes les rapprochent des anthropoïdes. C’est pour quoi l’homme affirme que le singe est son ancêtre, pour justifier cette ressemblance.
Loin d’être irresponsables de leurs actes, ils ont une immense responsabilité ; celle de leur déchéance, qui devrait, dans une société bien organisée, les priver de toutes espèces de droits, c’est-à-dire, comme dans l’antiquité, les mettre à l’interdit.
L’impulsivité a ses degrés. Elle commence à l’impolitesse et finit au crime.
La colère se manifeste même sans cause déterminante : l’homme mécontent de lui-même est continuellement prêt à s’en venger, et nous sommes destinés à être ses victimes, ne fût-ce que parce que nous devons supporter la vue de ses laideurs morales.
La politesse a été instituée pour corriger l’impulsivité.
La valeur des hommes se mesure par le degré de politesse qu’ils mettent dans leurs relations sociales.
Les sots prennent un ton positif et tranchant que l’homme intelligent ne prend jamais, et qui donne la mesure de leur valeur négative. Refuser de saluer ceux que l’on doit respecter, c’est se classer, soi-même, parmi les inférieurs.
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