Bien sûr, que depuis l’affaire du « diesel gate »,
c’est le haro sur le moteur diesel. Apres l’avoir porté aux nues dans le début des années 2000,
les autorités, bien aiguillonnées par les lobbies verts, ont décidé sa mise à
mort sans analyse fine de la situation. Tout est dans l’idéologie.
Mais les constructeurs ont aussi leur part de responsabilité.
Moi qui qui suit un diéséliste depuis des lustres, mais aussi féru de technologie,
je reconnais que l’utilisation du diesel en milieu urbain n’est pas logique,
car les dispositifs de réduction de la pollution mis au point ces dernières
années ne fonctionnent correctement qu’avec des régimes moteurs que l’on ne
peut atteindre en circulation urbaine. Les constructeurs en poussant les ventes
de ces véhicules aux urbains, se sont tirés une balle dans le pied. Le diesel
reste malgré tout intéressant pour les gros
rouleurs et les « campagnards » dans mon genre.
Depuis l’affaire ukrainienne, et l’augmentation spéculative
des carburants, beaucoup s’intéressent au carburant éthanol E85 qui bénéficie toujours
d’une détaxe importante. Même si la consommation est supérieure de 20% avec ce
type de carburant, le cout d’utilisation reste plus qu’intéressant.
Par contre dommage que la majorité des constructeurs n’ai
pas suivi l’exemple de Ford et Rover dans ce domaine. Car l’adjonction d’un
boitier, sur un moteur non adapté à l’ origine, peut poser à termes quelques problèmes.
A l’évidence les instances européennes ont décidé l’arrêt de
la fabrication des thermiques en 2035. On verra que cette échéance sera
certainement reculée, par impossibilité de mettre le système en conformité tout
électrique aux dates prévues. Outre que cette mesure n’améliorera en rien les
modifications climatiques, elle n’empêchera pas le reste du monde de continuer à
utiliser le thermique pendant encore de nombreuses décennies.