Voilà donc une
diversion qui tombe à pic (il y en aura d’autres) pour détourner nos
concitoyens des enjeux fondamentaux d’une présidentielle qui élit l’exécutif
qui ira chercher au Conseil Européen les directives qui nous seront présentées
comme nécessaires et inéluctables par des élus du minima électoral et des
médias dont la responsabilité et le contrôle sont sortis du cadre démocratique.
Nous
sommes captifs d’une forme de surréalisme démocratique. Il s’agit de ne surtout
pas mettre sur le tapis de solutions alternatives et démocratiques aux
politiques publiques actuelles et de surtout voter, au besoin au nom d’un front
républicain menacé par les impasses populistes que ceux qui ont les clefs du
pilotage économique et financier de ces politiques entretiennent sans même se
cacher maintenant, voter pour la continuité dans 50 nuances de droites.
Il
est temps d’en sortir.
L’intelligence
collective, la responsabilité et la solidarité collective démocratiquement
régulées qui n’écrasent pas l’individu. Des processus démocratiques du local au
national associant les citoyens. La reprise du pilotage économique et sociale
par le politique et dorénavant la volonté politique de faire évoluer les
traités européens.
Nos
voix n’appartiennent ni aux états majors politiques, ni aux sondeurs ni à ceux
qui les commentent en parlant en notre nom (les français disent que, les
français pensent que…) et surtout il ne s’agit plus de remettre les clefs de
notre citoyenneté pour 5 ans avant la prochaine comédie sans participation ni
contrôles entre les mains d’élus du minimum électoral et du maximum de
pouvoirs.