Merci @ l’auteur pour le partage.
Le comportement de Macron au Japon ou ailleurs, ne doit plus étonner tous ceux déterminés a combattre sa « politique », voici un propos que je fais totalement mien, car non seulement cernant pleinement l’individu à la tête du pays, mais nous indiquant aussi l’axe de résistance a constituer, si nous voulons vaincre le danger nous menaçant tous :
"Macron ne cèdera rien parce qu’il n’est pas là pour gouverner.
Il n’est même pas là pour être réélu et encore moins pour faire une
carrière politique. Il se fout de tout ça, et donc il se fout de ce
qu’on pense ou dit de lui, de sa cote de popularité, de son avenir
politique, il se fout de tout ça.
Macron est un condottiere mandaté par des commanditaires pour
détricoter et privatiser tout ce qui est collectif et solidaire en
France. Et sa récompense ne sera pas d’être réélu ou de prendre place
dans le paysage politique français, sa récompense sera d’aller siéger
dans tous les conseils d’administration des sociétés qu’il aura
privatisées pour ses commanditaires.
Ce n’est rien d’autre qu’un homme de main qui obéit à des ordres et qui a agi en deux temps :
– en pourrissant l’État français de l’intérieur sous un Hollande complètement manipulé,
– et en prenant ensuite prétexte de ce pourrissement pour mener à bien son pillage en règle de l’État.
Voilà pourquoi il se moque de tous ces scandales à répétition le concernant et concernant son gouvernement.
Voilà pourquoi nous avons un gouvernement “de crise” composé sans
vergogne à moitié de millionnaires, voilà pourquoi il garde un Président
de l’Assemblée mis en examen, pourquoi sa ministre de la justice peut
dire en rigolant qu’elle a juste oublié de déclarer trois appartements
au fisc.
Voilà pourquoi il met sans honte un voyou à la tête de la police et
autorise à cette police des comportements de voyous. Voilà surtout
pourquoi il ne cède et ne cèdera devant aucune grève. Parce qu’il s’en
fout. Il se fout de vous, il se fout du pays, il se fout de la misère et
de la pauvreté, il se fout des éborgnés et des amputés par sa police.
Il s’en fout.
Il détricotera tout jusqu’au bout sans écouter personne, sans état
d’âme, et ne pense qu’à la fortune personnelle que chaque action contre
le bien public lui garantit.
Et il partira en laissant un pays épuisé et exsangue, trop sonné pour
se défendre contre le plus violent des systèmes de finance
ultralibérale qu’on puisse imaginer. Il laissera tomber tout le monde.
Le pays comme ceux qu’il aura manipulés pour en faire ses pires
factotums et qui, seuls, devront affronter la vengeance populaire.
Nous ne pouvons plus rester sur le terrain politique
Voilà
pourquoi il ne cède et ne cèdera pas, et voilà pourquoi la seule façon
de le faire céder est de nous montrer plus obstinés, plus
jusqu’au-boutistes, plus tenaces et plus violents que lui. Nous ne
pouvons plus rester sur le terrain politique.
Le seul mouvement qui l’ait ébranlé, c’est celui des Gilets Jaunes,
parce qu’il l’a désarçonné là, politiquement et sur le terrain, où il ne
s’y attendait pas.
En un an, il a neutralisé ce danger en le ramenant dans les mains de
ceux qui défilent dans les clous, dans des couloirs et dans des nasses
où ils acceptent pratiquement de se faire tabasser.
Il faut sortir des clous
Il faut sortir des
clous. Disperser le mouvement, redéfinir les manifestations. Sortir des
clous et des nasses. Il faut qu’enfin se bougent ceux pour qui nous nous
battons vraiment, étudiants et lycéens. Il faut reprendre les
ronds-points, les ponts, les périphériques, éclater les défilés dans les
villes et dans le pays. Le forcer à disperser et affaiblir ses milices.
C’est une question de survie du pays.
Il a déjà entrepris la privatisation des hôpitaux, de la SNCF, des
gares, des aéroports, des barrages, de la Sécu. Il s’attaque à celle des
routes, de la police, des universités, de la culture, de la justice.
Cet homme ne veut plus d’État, sinon pour l’armée et la police, et nous
savons tous qu’un tel État s’appelle une dictature ».
Patrick Manoukian
Source Le Libre Penseur