@pemile

Sans soins et avec un petit coup de pouce du paracétamol et du Rivotril, qui peut s’étonner que les personnes touchées par le SARS-COV2 soient rapidement décédées pour venir grossir les rangs des statistiques qui se devaient d’être « gonflées » pour coller au scénario de la peur et du climat anxiogène ? Climat qui se poursuit d’ailleurs par le biais du « virus mutant, du virus mutant dangereux et hors de contrôle » !

De grandes affiches s’exhibaient partout, sur tous les murs dans les hôpitaux en début d’épidémie avec un message non équivoque : « en cas de symptômes ne vous rendez pas chez votre médecin, restez chez vous, prenez un doliprane. Si la situation s’aggrave, faites appel aux services d’urgence par le  »15« .
Les antibiotiques étaient déconseillés ! 

 » J’ai plaidé à plusieurs reprises dans Pharmacorama contre l’utilisation systématique du paracétamol en cas de suspicion de grippe ou d’infection par le coronavirus, Covid-19. J’ai conseillé à ma famille et à mon entourage de s’abstenir autant que possible de toute prise de paracétamol dans ce cas.

Je n’ai pas été entendu, du moins par les médias. Aucune réticence à l’égard de l’utilisation systématique du paracétamol dans les infections virales n’a été soulevée et le paracétamol a été largement utilisé à doses élevées, à l’initiative des malades eux-mêmes ou sur prescription médicale, au point de craindre un épuisement des stocks dans les pharmacies. Cette utilisation a été prônée par le Ministre de la Santé lui-même et par certains papes de l’information médicale. Le paracétamol est ainsi devenu le médicament incontournable de l’infection par le coronavirus .

Cet engouement pour le paracétamol aurait pu être tempéré si la Notice et le Résumé des Caractéristiques du Produit, RCP, du paracétamol avaient mentionné une donnée connue de la littérature à savoir que le paracétamol réduit la formation des anticorps lors des vaccinations et par conséquent affaiblit les défenses de l’organisme. On comprend que l’industrie pharmaceutique n’ait pas été tentée d’informer sur ce risque, tant le paracétamol se vend à la pelle, et le Ministère de la Santé a préféré taire ce risque. Prendre 3 ou 4 g paracétamol par jour, même sur une courte durée, n’est pourtant sans doute pas anodin. 

https://www.pharmacorama.com/2020/06/paracetamol-quelle-surmortalite-en-cas-de-coronavirus/

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(09)61208-3/fulltext

https://www.notretemps.com/sante/actualites-sante/coronavirus-pourquoi-eviter-ibuprofene,i215321