À tous ceux qui voudront bien prendre la peine de me lire :
Je sors de chez mon généraliste, qui me suit depuis juin 2020 pour
dépression. Tout s’est bien passé jusqu’à ce qu’il mette sur le tapis la
question du vaccin Covid, que je ne voulais pas aborder car j’avais
déjà senti que nous n’aurions pas le même avis.
J’ai osé répondre « non » lorsqu’il m’a demandé si j’allais me faire
vacciner... et il m’a direct rétorqué qu’il ne me soignerait plus, même
s’il n’en avait pas le droit, quitte à aller en prison !
J’ai tout d’abord poliment répondu que nous n’avions pas la même opinion, car je connais son humour un peu caustique...
Mais c’est qu’il ne plaisantait pas du tout !
S’en est suivie une leçon de morale surréaliste sur mon manque de
civisme et de sens des responsabilités, une leçon de morale sur les
milliards dépensés dans le social pour pallier la crise sanitaire. Ce à
quoi j’ai répondu que effectivement, j’étais encore, jusqu’à preuve du
contraire, libre de choisir ou non de me faire vacciner à ce jour (le
vaccin n’étant pas obligatoire... pour le moment), qu’il aurait sans
doute mieux valu mettre les milliards dans les hôpitaux que dans les
indemnités des restos, de la culture, des loisirs et du chômage, et que
si j’ai décidé de ne pas me faire vacciner, c’est parce que je respecte
ce que je sens... et que ce vaccin je ne le sens pas, j’ai besoin de
plus de recul... ce qui a profondément blessé son ego de médecin
« expérimenté avec ses 30 ans d’expérience », m’a-t-il rétorqué.
J’ai également osé lui répondre, quelle insolence de ma part, que je
préfère donner de l’amour à mes semblables que de les laisser crever
d’ennui, seuls dans les EHPAD.
Après quoi il m’a jeté ma carte vitale sur le coin du bureau en me disant de me trouver un autre docteur...
Inutile de vous dire que je suis sortie en claquant la porte... !
J’avais RDV à 15h, il est 18h30 et je n’en reviens toujours pas de
tant d’agressivité, de jugement, de manque d’écoute et de respect, de
manque de bienveillance de la part d’un médecin qui a, rappelons-le,
prêté le serment suivant avant d’exercer : « Primum non nocere » (en
premier ne pas nuire).
Merci Docteur pour votre soutien, je vous rappelle juste que vous me
suivez pour une dépression... pensez-vous vraiment que c’est la bonne
approche pour une personne fragile ?
C’est bon, je suis vaccinée... contre la méchanceté gratuite, la connerie et le manque d’intégrité !
Fort heureusement, ma dépression est derrière moi, il n’a pas eu
raison de moi, bien au contraire, il n’a fait que renforcer mes
convictions sur cette crise !
Je gérerai la diminution du traitement chimique d’une autre manière !
Je lui ai simplement envoyé un mail lui rappelant le serment qu’il
avait fait il y a 30 ans « primum non nocere »... pas de réponse.
Je poursuis mon chemin dans la bienveillance