@Michel DROUET
Comme ça on sait que vous êtes de droite (et plus si affinités...)
L’insulte suprême ! Et bien non, je suis de Gauche, mais ce qu’est devenue la Gauche me fait gerber, et je ne suis pas la seule dans ce cas ! J’ai commencé ma formation politique avec des voisins, un couple d’ouvriers communistes. Je vous rappelle que le PCF a été longtemps anti européen, jusqu’aux années 80, où il est devenu euro béat, comme le reste de la Gauche.
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Et voici ce qu’écrivait la CGT sur le Marché commun dans les années 50/60.
Prenez-en de la graine !
"- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des
capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par
une monnaie commune. (...)"
Et en 1957, avant la ratification par la France du Marché commun, la
CGT, par la voix de Jean Duret, directeur du Centre d’études économiques
de la confédération déclare :
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus
ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales,
à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple
expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement
et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation
du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son
industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera
sous la coupe des konzerns de la Ruhr.. etc.