« rendant
obligatoire une certification en langue anglaise pour l’obtention de toute
licence professionnelle. »
ART.
5. — La loi n’a le droit de défendre que
les actions nuisibles à la société.
En
quoi un manque de certification en langue anglaise est nuisible à la société
française ?
ART.
6. — La loi est l’expression de la
volonté générale.
Est-ce
la volonté générale que la langue anglaise soit certifiée dans les licences professionnelles
?
ART.
8. — La loi ne doit établir que des
peines strictement et évidemment nécessaires,
Est-ce
que la peine de nullité du diplôme est strictement et évidemment nécessaire si
pas de certification en langue anglaise ?
ART.
11. — La libre communication des pensées
et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen
peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de
cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
La
liberté de vouloir s’exprimer seulement en français doit-elle être altérée par
une sanction de nullité du diplôme ?
Loi relative à l’emploi de la langue française
(loi
Toubon, 1994)
Cette loi
précise :
Article 1 :
Langue de la République en vertu de la Constitution, la langue
française est un élément fondamental de la personnalité et du patrimoine de la
France.
Elle est la langue de l’enseignement,
du travail, des échanges et des services publics.
Elle est le lien privilégié des États
constituant la communauté de la francophonie.
Article 2 :
Dans la désignation, l’offre, la présentation, le mode d’emploi
ou d’utilisation, la description de l’étendue et des conditions de garantie
d’un bien, d’un produit ou d’un service, ainsi
que dans les factures et quittances, l’emploi de la langue
française est obligatoire. [Dispositions déclarées non conformes à la
Constitution par décision du Conseil constitutionnel n° 94-345 DC du 29 juillet
1994.]