Je parie que vous êtes l’avocate de la mère.
Je me permets de vous faire les remarques suivantes (sans aucune intention polémique) :
"La Cour d’Appel reconnaît les troubles psycho somatiques de l’enfant au
retour de chez son père, prouvés par des attestations mais n’en tire pas
les conséquences bien qu’il n’y ait pas de témoignages similaires au
retour de l’enfant de chez sa mère."
La cour a sans doute estimé que les attestations étaient « de complaisance » sinon comment , en toute logique , s’ils sont la conséquence de la situation , les mêmes troubles ne se manifestent-ils pas au retour de chez la mère ?
La cour a considéré que les attestations sollicitées par la mère étaient destinées à dénigrer le père .
"En revanche les témoignages produits par le père, qui évoquent une
enfant gaie et épanouie ne sont pas remis en cause par la Cour."
Ces témoignages , produits par le père ( qui , en passant , ont autant de valeur que les attestations fournies par la mère ) sont crédibles car ils parlent de l’enfant et ne cherchent pas à culpabiliser la mère.
"le père demeure à 25 minutes en voiture de l’école, et la mère à 250
mètres à pied de l’école ne constitue pas une gêne considérable pour
elle.«
Cette situation n’est pas imputable au père , de plus , elle peut être remise en question par un déménagement (par exemple).
»Encore, le fait que la mère se soit organisée pour recevoir l’enfant le
mercredi dans son entier est qualifié de choix professionnel, alors
qu’il s’agit plutôt d’un choix personnel de vie familiale.«
Vous ne donnez pas le contexte ...donc il faut vous croire sur parole !!!!
cependant on peut se demander pourquoi la mère n’a pas fait ce choix plus tôt (opportunisme ?) et quelle est la contre-partie professionnelle à cette disponibilité du mercredi.
°
La question de fond posée par votre témoignage , c’est pourquoi ce »saucissonnage" absurde plutôt que la mise en place d’une garde alternée classique ?
@+