@julius 1ER
Bonne
question, tout à fait justifiée parce que, effectivement ça paraît contradictoire. C’est très volontairement que j’utilise
cette expression en sachant qu’elle est bien réellement contradictoire.
Je veux ainsi
mettre en lumière ceux des athées qui, par paresse intellectuelle ou
parce qu’il se foutent éperdument de la durable violence religieuse, refusent
de chercher les causes de cette persistance. Ce refus entraîne chez eux
l’égale considération pour les religions criminogènes et celles qui ne le sont
pas, ou plus. Toutes ne sont, pour eux, « que des conneries », que l’on
peut, « à la rigueur », tolérer séparées de l’État parce que
nous sommes laïques.
En clair ces
athées-là refusent une forme d’appel à la raison particulièrement nécessaire
aujourd’hui, laquelle est pourtant, en principe, la première composante de
l’athéisme, que je respecte profondément.
Mais
j’insiste sur ce point : les « chrétiens » qui continuent d’enseigner
et justifier la prétendue « bonne violence » prétendument
« commandée par Dieu » il y a 3000 ans sont aussi responsables que
les athées obscurantistes de la persistante violence religieuse,
explicitement commandée depuis 14 siècles par le Dieu de l’islam.