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Commentaire de Christian Labrune

sur L'offensive islamique de Pâques contre la chrétienté


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Christian Labrune Christian Labrune 23 avril 2019 18:24

@Gilles Mérivac

Après l’élimination des derniers jihadistes du Califat, une déclaration de Macron m’avait beaucoup fait rigoler : une menace qui pesait sur la France, avait-il dit à peu près, vient de disparaître. Je ne peux même pas imaginer qu’il y ait là quelque intention politique de dissimuler la réalité des choses, c’était encore une simple manifestation de cette bêtise consternante dont nous n’avons déjà que trop été témoins. Ceux qui s’occupent du renseignement ont dû aussi bien rigoler, même si ce n’est pas drôle du tout.

Il aurait mieux valu dire que c’était désormais, partout, le commencement de très sérieux emmerdements. La situation dans les territoires perdus, qu’on connaît très bien par la lecture des ouvrages de Bensoussan et surtout le dernier : Une France soumise, est rien moins qu’abominable, et les déclarations de Collomb préférant, comme les rats avant le naufrage, quitter le ministère de l’Intérieur, le confirmeraient encore s’il en était besoin.

Face à un danger de cette nature, il n’y a qu’une seule politique qui vaille, celle qui consiste à prendre le taureau par les cornes. Or, depuis une vingtaine d’années, on est dans l’évitement et la politique de l’autruche. On préfère ne pas jeter de l’huile sur le feu, on croise les doigts en espérant que le pire n’arrivera pas avant la fin de son mandat, même si on sait très bien qu’il arrivera d’autant plus sûrement qu’on n’aura rien osé pour rompre avec la tolérance au communautarisme et imposer avec la plus grande fermeté une vraie politique d’assimilation des minorités.

En ce qui concerne l’incendie de Notre-Dame, il est difficile de se prononcer, on ne sait rien. Hier encore, à propos du Sri-Lanka, on ne savait rien non plus et je me demandais si l’EI n’aurait pas décidé de ne plus revendiquer ses exactions pour en accroître l’effet terrorisant : quand on ne sait pas d’où vient la menace et qu’on ne peut même pas mettre un nom dessus, c’est pire encore ; mais aux dernières nouvelles, l’EI a revendiqué l’attaque et n’aurait pas manqué de revendiquer aussi celle de la cathédrale. De toute façon, on ne fera pas grand chose pour diligenter l’enquête : s’il s’agissait d’un acte criminel, il faudrait y faire face et ce serait bien au-delà des faibles réserves de courage dont disposent nos politiques.

Vous parlez du gros lard de Rome. Celui-là, désormais, compte pour du beurre. Qu’il aille donc au diable !


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