@julius 1ER
Au lendemain de l’élection de Macron, je l’ai comparé en effet à « Napoléon le petit » en reprenant des passages du texte de Victor Hugo, qui semblent décrire Macron : Macron le minus
« M. Louis Bonaparte se laisse
volontiers entrevoir socialiste. Il sent qu’il y a là pour lui une sorte
de champ vague, exploitable à l’ambition.
Alors il ne parle pas, il ment. Cet homme ment comme les autres hommes respirent.
(…) Dans ses entreprises il a besoin
d’aides et de collaborateurs ; il lui faut ce qu’il appelle lui-même
« des hommes ». Diogène les cherchait tenant une lanterne, lui il les
cherche un billet de banque à la main. Il les trouve. (…)
M. Louis Bonaparte a réussi. Il a pour
lui désormais l’argent, l’agio, la banque, la bourse, le comptoir, le
coffre-fort, et tous ces hommes qui passent si facilement d’un bord
à l’autre quand il n’y a à enjamber que de la honte.
(…)
Non, cet homme ne raisonne pas ; il a
des besoins, il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Ce sont
des envies de dictateur. La toute-puissance serait fade si on ne
l’assaisonnait de cette façon.
(…) Il a fallu la lier, cette forcenée,
cette France, et c’est M. Bonaparte Louis qui lui a mis les poucettes.
Maintenant elle est au cachot, à la diète, au pain et à l’eau, punie,
humiliée, garrottée, sous bonne garde ; soyez tranquilles, le sieur
Bonaparte, gendarme à la résidence de l’Élysée, en répond à l’Europe »
http://journal.alinareyes.net/2019/01/02/macron-le-minus/
Des causes comparables produisent des effets comparables, même si bien évidemment rien de se répète jamais à l’identique.