Il y aurait un tas de choses à dire. C’est trop simpliste à mon avis
En premier lieu, ce n’est pas une imposture. C’est comme vous dites, un résultat de siècles d’évènements. Vous ne pouvez pas prendre un cliché aujourd’hui et dire : voyez, cela ne marche pas on vous a toujours menti (enfin si vous pouvez le dire si vous êtes un technocrate de Bruxelles)
— Il y a moyen de décentraliser le pouvoir sans passer par une atomisation géographique : nous vivons à l’heure de l’IA et de l’internet. Je vois pas le problème de garder les subdivisions : les régions, les départements, les communes
— Si vous divisez, vous allez perdre beaucoup : les économies d’échelles, le poids du pays dans le contexte mondial (dissuasion nucléaire, diplomatie, siège à l’Onu...)
— La structure démocratique n’explique pas seule le succès de la Suisse d’aujourd’hui. L’éducation par exemple, en Suisse les entreprises supportent le coût de la formation tandis que les nôtres se plaignent qu’elles ne trouvent l’employé idéal. Critère totalement indépendant qui n’émergera pas après un saucissonnage de la France.
— Nous vivons en pleine période de décentralisation (Paiement RSA, hôpitaux...) et rien n’a l’air de s’arranger
— Enfin la santé coûte un bras en Suisse et le vin est dégeu.