@CORH
La résistance est une chose et dans la mesure où le terrorisme est ou
n’est pas un moyen de cette résistance c’en est bien évidemment une
autre .Par contre un résistant et un terroriste c’est souvent le même
individu selon le bord ou on se trouve.
je pensais que vous feriez la différence ,je me suis trompé.
Résistance et
terrorisme
La
confusion entretenue entre ces deux types est un des symptômes du
délabrement intellectuel et moral de notre époque. Il faut lui
résister.
Ce
relativisme intéressé ne résiste pas à l’examen de
signification qu’un sociologue du CNRS, Gérard
Rabinovitch,
a consacré à ces deux termes, Terrorisme
et résistance, dans un livre très instructif.
Pour
retrouver le plein sens des mots, il faut passer par l’étude de
leur origine. Résister
vient du latin resistere
et en vieux français, il signifie faire obstacle, faire face. Dès
le XVI°, il acquiert le sens de tenir
tête à une autorité établie.
Le
terrorisme consiste en un déploiement de force aveugle
et aléatoire.
C’est la raison pour laquelle constate Gueniffey, « le
meurtre délibéré d’innocents est son critère central
». Son projet est de persuader toute une population que n’importe
qui, en son sein, peut être sa victime. Aussi son effet immédiat
est-il d’atomiser
la société,
de renvoyer chacun à sa panique personnelle .
Lisez
les Lettres
à un ami allemand d’un authentique résistant nommé Albert
Camus.
Je cite : « Vous n’avez jamais cru au sens de ce monde et vous
en avez tiré l’idée que tout était équivalent et que le bien et
le mal se définissaient selon ce qu’on voulait.
Vous avez supposé qu’en l’absence de toute morale humaine ou
divine, les seules valeurs étaient celles qui régissaient le monde
animal, c’est-à-dire la violence et la ruse. »
Hé
bien, ces valeurs-là ne sont pas celles qui animent le résistant,
qui donnent sens à son combat. La citation de Camus qui court le
plus en ce moment sur les réseaux sociaux prend ici tout son sens :
« Mal
nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.
» Brouiller délibérément la différence entre Résistance et
terrorisme, afin de gommer ce que ce dernier a d’injustifiable est
l’un des symptômes de la débâcle intellectuelle et du
délabrement moral de l’époque. C’est à cela aussi, qu’il
faut résister.
En plus d’une faute, dénoncée a l’époque par des personnalités
éminentes, la torture opérée par les forces françaises , fut plus grave
qu’une faute , car comme on le dit justement , ce fut une erreur car
elle n’a servi a rien , si ce n’est a la haine.
Votre vision unilatérale qui prouve votre détestation de la France, me navre.