Benallagate : le pouvoir prend l’eau et révèle son amateurisme
On ne pourra pas se contenter d’une opposition politique dans le seul cadre d’institutions qui ont mordu la poussière
Trouducul 1er rase les murs comme Louis XVI tentant de prendre la fuite à Varennes. Le premier ministre, au lieu d’affronter l’Assemblée nationale, est parti voir passer la caravane du Tour pendant que l’opinion publique aboit. Le ministre de l’intérieur a la tête encore un plus enfoncée dans ses épaules vacillantes. La majorité est clairement déboussolée . Et les quelques clébards “en marche” encore vaillants glapissent sans trop y croire quelques éléments de langue de bois si pauvrets qu’ils feraient plutôt pitié :
Bref, tout ça fleure bon la débandade politique et confirme qu’en 2017 le pouvoir a bien été confié par des électeurs tétanisés de trouille à des tocards sans envergure (vous imaginez ce morveux de Macron face à Poutine ?).
Que manque-t-il alors pour balayer cette bande de minables complètement dépassés par les évènements ? Une opposition suffisamment forte et décidée à précipiter le crash. Et on ne pourra pas se contenter d’une opposition politique dans le seul cadre d’institutions qui ont mordu la poussière.