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Commentaire de Jason

sur De la peur du Numérique


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Jason Jason 21 juin 2018 09:42

Bonjour,


C’est là un très bon sujet, mais vous allez un peu vite en besogne.

« Le paradoxe de l’Homme est de refuser trop souvent de changer ses habitudes dans un monde en perpétuel mouvement : les villes, les hommes, la nature, les planète et les galaxies, jusqu’aux moindres microbes, sont constamment en changement, évolution ».

Ce changement existe, c’est vrai. Mais le facteur que vous ne prenez pas en compte, c’est le temps.  Ne mélangeons pas les changements dits naturels et les changements technologiques/humains. Vous faites là un amalgame inacceptable. Vous ne pouvez pas mettre sous la même rubrique les changements biologiques, géologiques, astronomiques, etc.  et les évolutions des techniques humaines. Les échelles de temps sont trop différentes. Et donc votre démonstration est entièrement faussée car elle contient une teinte d’endoctrinement, pour ne pas dire pire.

Les menaces que fait peser l’informatique sur l’emploi et donc son impact sur les modes de vie des salariés, ces menaces sont ressenties comme un force inexorable et obscure. La raison en est le cadre lié au temps, à la rapidité, et à la coercition d’une évidence absolue. Ces forces, souvent ces violences sont le fait de pressions économiques et des contraintes urgentes de rendement du capital investi. Il existera toujours un hiatus entre le temps de la finance et celui du travail.  Et qui dit que le travail doit, en toutes circonstances, et sans réflexion, s’adapter au temps de la finance ? Ce rapport de force prend souvent des aspects violents.

Dans ces cycles de grands remplacement que vous citez, il faudrait opposer les temps d’assimilation de ces techniques. Et c’est là que les théories du « nudge » chères à Kahneman, ou évolution douce peuvent être utilisées.

Ca, c’est pour la situation générale. En ce qui me concerne : tout ce bruit, toutes ces agitations à propos du numérique me laissent froid. Du moins, en ce qui me touche dans la vie de tous les jours. Dans la plupart des cas et pour ce qui est gênant, il suffit d’un geste : débrancher la prise de courant. Ou, moins radicalement, ne pas posséder les gadgets aliénants.

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