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Commentaire de Fergus

sur Les sentiers de la honte


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Fergus Fergus 18 avril 2018 14:55

Erratum : on ne combat bien un ennemi politique qu’en ayant conscience de ses défauts, certes, mais aussi de ses forces.

A cet égard, le débat face à Plenel et Bourdin a été mené de manière tellement caricaturale que c’est évidemment Macron qui en a tiré profit. C’est d’ailleurs en espérant un tel scénario que l’Elysée avait choisi ces deux interviewers. Toutes proportions gardées, ce débat a rappelé celui du 2e tour de la présidentielle : face à une Le Pen éclaboussant d’incompétence et d’agressivité, Macron n’avait eu qu’à jouer en contre ; face à Plenel et Bourdin, il s’est passé la même chose, l’incompétence ayant été remplacée par la volonté narcissique de tirer la couverture à soi des deux journalistes.

Entre une carpette comme Pernaud et des clowns caricaturaux comme Plenel et Bourdin, Macron n’a eu qu’à dérouler sa propagande pro-domo en affichant sa détermination.


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