@ Bonsoir Self con troll,
… et merci pour ces quelques précisions qui me permettent
d’apporter le contradictoire.
Sur les posts disparus, j’ai vu. De mémoire et sans
faire de recherches, ce sont apparemment les commentaires qui suivaient celui
de Cadoudal 2 avril 17:10
qui ont « sauté ».
Pour ce que je conteste de votre message :
« … Avox, dans son principe, vous permet d’éliminer tout autre
manipulateur [que moi, relativement à votre phrase : « … vous seul pouvez y être le
manipulateur en chef »]. »
C’est malheureusement faux. Et le harcèlement qui est présent
sur ce site envers certains auteurs (je ne suis pas un cas unique) dément factuellement
votre assertion. Si tel était le cas, ce site ne pourrait permettre à un
intervenant « sanctionné » par un auteur au moyen du « ciseau »
de médire sur lui et de répandre des calomnies à son encontre partout où il en
a l’occasion provoquant ainsi la réaction que j’ai eu.
« Je note que vous [ne] vous déclarez pas maso quand vous déplorez le
nouvel avatar d’@arthes, mais quand même pas décidé à descendre du destrier sur
lequel vous comptiez accompagner l’amazone. Mais cela ne me regarde pas ... »
Cette interprétation est pour moi intéressante à plus
d’un titre, d’une parce que j’ai toujours soutenu l’idée que nos inférences en
disent bien plus sur nous, sur nos a priori, nos préjugés, etc. que ce que nous
serions en mesure de le faire, de deux parce qu’elles témoignent indubitablement
des erreurs de mes contradicteurs. En restant sur l’image de l’amazone (née d’une
de mes boutades, je vous le rappelle), pour descendre du destrier sur lequel,
selon vous, je comptais accompagner l’amazone, encore eut-il fallu que je
souhaite y monter. Or, libre à vous de fantasmer sur cette image, mais à mes
yeux c’est bien simple : c’est une image représentant la liberté… et on ne
rêve pas de capturer la liberté. On se contente simplement d’en apprécier me
spectacle, car sitôt capturée elle se meurt. (La chanson de B. Lavilliers que j’écoutais
étant jeune est très explicite à ce propos.)
« Je vous ai déjà dit très clairement que publier ici, c’est
s’adresser au grand public, du coup c’est l’exercice le plus difficile. Aucun
argument d’autorité ne peut porter. »
Faux… lorsque j’observe justement la façon dont
certains usent de cet argument d’autorité tout en mystifiant de nombreux
lecteurs, je ne peux qu’être perplexe sur une telle affirmation dont j’ignore
ce qui peut bien l’étayer, vu que la réalité des échanges qui se déroule sur
cette agora démontre le contraire.
« Grosso modo, j’attire systématiquement l’attention de ceux qui
produisent des modèles du comportement humain sur le risque que cette activité
si humaine n’aboutisse à une société déshumanisée. »
Le malheur, c’est que la société déshumanisée… nous y somme
déjà. Ce n’est pas une fiction. Et pour éviter d’aggraver la situation, il
conviendrait de comprendre pourquoi, sans jugement de valeur, nous en sommes arrivés
là. De fait, élaborer un modèle du comportement humain qui nous permet de
comprendre ce processus de déshumanisation va totalement dans le sens de vos
préoccupations. Là où le vas blesse, à mon sens, c’est un décalage dans le
temps entre la réalité que vous percevez et les phénomènes, bien présents, que
moi je perçois. C’est ce que je « modélise » dans mes articles.
À ce titre, je vous signifierais que votre citation, fort
juste au demeurant, peut tout aussi bien s’appliquer à vous qu’à moi.
Cependant, il en est une qui s’applique à tout un chacun et que nous négligeons
malheureusement tous : « La perversion de la citée commence par la
fraude des mots » (Platon)
… ou des expressions et des définitions de mots ai-je
toujours rajouté à la suite de cette citation dont j’ignore si elle est
réellement de Platon, car je n’ai pu la retrouver dans ses ouvrages. J’en
connais toutefois l’origine de sa diffusion sur Internet qui remonte aux débuts
des années 2000 (2004 ?) si je me souviens bien. Quoi qu’il en soit, le
témoignage historique de Victor Kemplerer sur la LTI – La langue du IIIe Reich et les quelques études qui ont été
réalisées sur ce sujet, atteste sans contestation possible de la véracité de
cette citation. Or, cette perversion du langage, nombreux sont ceux qui y sont
totalement aveugles. D’où le fait que je dise souvent qu’il faudrait peut-être
apprendre à se dessiller un peu.
Dans cette optique, en effet errarre humanum est, perseverare diabolicum est bien de circonstance.