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Commentaire de Christian Labrune

sur Le Président Trump assume : Le fond rocheux suprématiste blanc avant tout


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Christian Labrune Christian Labrune 3 février 2018 10:55

Aux yeux de beaucoup dans mon beau pays, je ne peux plus ignorer depuis pas mal d’années que je ne suis qu’un Céfran parisien et une abominable « face de craie ». Je vis dans une République qui tolère désormais très bien le racisme ignoble du Parti des Indigènes de la République, dans un état où un gamin de huit ans vient de se faire agresser à Sarcelles parce qu’il portait une kippa, où la petite Myriam Monsonego, de la même religion, qui n’était pas plus âgée, s’était fait massacrer à Toulouse par un fou d’Allah qui lui avait tiré une balle dans la tête, où Sarah Halimi s’est fait torturer pendant quarante minutes, il n’y a pas un an, au cri d’Allah akbar ! et défenestrer parce qu’étant juive elle était le diable même. Si tout cela n’était pas si horrible, je rigolerais, quand on viendrait ici nous parler d’un racisme blanc.

Bémol, donc, sur un prétendu racisme de Trump devenu depuis qu’il est élu la figure même du diable pour tous ceux qui n’ont jamais eu les yeux en face des trous. Ceux-là se satisfont très bien du palais merveilleux de leurs illusions, dont ils n’oseront jamais sortir.

En attendant, la politique de Trump n’aura pas produit en un an la catastrophe économique prophétisée par les démocrates. La politique étrangère au Moyen-Orient, si on excepte la question des Kurdes qui imposerait une réaction beaucoup plus ferme vis-à-vis du Mussolini des Turcs, se révèle extrêmement positive : il n’y aura bientôt plus que les Européens pour accepter de jouer une partie de bonneteau avec l’Iran. Il semble ces derniers jours que l’affaire d’une collusion entre les Russes et les Républicains soit en train de se dégonfler, et pas au profit des démocrates. Les pays de la Ligue Arabe, hier, faisaient valoir qu’on ne pourrait pas résoudre le conflit israélo-palestinien en faisant abstraction de l’Amérique. Tout ça va dans le bon sens.

Trump appelle un chat un chat dans un monde où la presse et les peuples abusés refusent de voir un peu partout que le roi est nu. On devrait en prendre de la graine, particulièrement en France où les habits neufs de l’Empereur, pour parler comme Andersen, ne tarderont pas à laisser voir un Macron à poil. En Algérie, la momie Bouteflika ne sortira jamais de ses bandelettes. Il y a longtemps que le bonhomme n’est déjà plus lui-même que l’ombre de la plus grossière des illusions.


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