Les Chinois au
sortir de la guerre ont instauré un « communisme » calqué
sur le stalinisme, alors très prestigieux mâtiné d’un
traditionnalisme à la Ghandi.
Les excès de la
Révolution Culturelle et l’inefficacité économique du repliement
sur soi qu’a connu le pays liés à une hostilité envers les
diplômés, conduisaient lentement la Chine à la stagnation après
un incontestable progrès dans l’industrialisation, obtenus avec le
sacrifice partiellement consenti de la population.
C’était comme le
premier étage d’une fusée ayant épuisé son combustible. Il
fallait allumer un second étage.
Les Chinois ont
alors, sous le contrôle du parti communiste tâtés du capitalisme
qui paraissait donner de meilleur résultats en libérant
l’initiative privée, en redonnant aux diplômés une place
essentielle dans la conduite du pays, et surtout en permettant à
l’étranger d’investir en Chine et d’apporter des technologies que la
Chine n’avait pas ainsi à retrouver.
C’était le deuxième
étage de la fusée qui lui aussi a épuisé sa capacité propulsive
aujourd’hui.
Il faut maintenant
que la Chine invente toute seule le troisième étage pour une mise
en orbite stable, une économie économe et écologique, et la
réduction des inégalités excessives qui n’ont pas lieu d’être.
C’est bien entendu
une affaire financière qu’il faut régler en premier lieu, avec une
lutte sans merci contre la corruption, la spéculation sur les
produits financiers, les « bulles » financières, la fuite
des capitaux (il en s’agit pas de faire la même erreur que les
capitalistes qui ont investi en Chine et transféré leurs
entreprises et leurs savoir-faire, en suscitant des concurrents moins
cher à l’étranger !).