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Commentaire de velosolex

sur Nommer la perversion dans une société néolibérale déshumanisée


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velosolex velosolex 14 janvier 2018 17:00

@Gollum
Bonne analyse de la scène du crime. On ne parle plus guère du génèse du mal, de la conscience, de la culpabilité , qui étaient au cœur de l’oeuvre d’écrivains tels que Mauriac, Bernanos, ou Graham Greene, écrivains catholiques. Le mal est il culturel, un apprentissage que certains n’ont pu faire, ou la résultante d’une éducation sans affects, délivrant des messages contradictoires, donnant naissance à la psychopathie ?

 Il semble que les notions de bien et de mal soient ancrés dans chaque individu dés la naissance, de même que certains modèles d’identification, liés à la nature de votre sexe, ce qui les féministes bien sûr rejettent totalement, affirmant que tout est culturel. 
Sans aucun doute le disjoncteur des valeurs morales lui, est bien culturel !
Il suffit de regarder comment certains peuples abdiquent leur part d’humanité pour se mettre avec jouissance sous la férule et les paroles les plus primaires d’un dictateur, les amenant à tuer leurs semblables, avec la justification du progrès, donc de la culture. 
Celle ci n’étant absolument donc pas un moyen de nous protéger du mal absolu, mais au contraire le permettant, de sophismes en constructions intellectuelles aberrants, jusqu’aux certitudes d’appartenir aux élus. Voir le cas Heidegger. Quand un un pervers narcissique dort au cœur d’un philosophe, il passe de l’existentialisme à la délectation des pogroms, et s’accroche une croix de fer. 
 Actuellement les compteurs sont dans le rouge : Perte des valeurs, non représentation de la voix des pères qui ne transmettent plus, perte du sens de l’histoire, hédonisation d’une société déstabilisante ancrée dans le narcissisme...Les affects manquent à beaucoup et la capacité d’empathie de beaucoup, ne connaissant du monde qu’une illusion lisse, en 3 D, nous amène doucement vers le pire : A la rencontre de celui d’Orwell et d’Huxley. 1984 et le meilleur des mondes.Avec soi disant les meilleurs intentions du monde, sous l’égide bien sûr du profit, le totalitarisme économique étant une des tête de la pieuvre. 

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