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Commentaire de Christian Labrune

sur Elisabeth Lévy balance la chasse aux hommes


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Christian Labrune Christian Labrune 11 janvier 2018 11:23

@Ouam

L’erreur impardonnable de beaucoup, c’est d’appeler « féministes » ces sinistres cervelles d’oiseaux. Je n’ai pas le temps de vérifier pour pouvoir citer des noms, mais il me semble bien que l’une d’entre elles, après le grand rut de Cologne, avait trouvé le moyen d’expliquer qu’il y avait bien pire que tout cela dans notre société capitaliste, qu’il s’agissait surtout d’un bon prétexte pour l’islamophobie. Quand des femmes, du côté de La Chapelle, ont commencé à se plaindre de ne pouvoir traverser certaine zone du quartier sans subir des invectives et des insultes, l’une de ces « féministes » avait expliqué que tout cela était très exagéré et qu’il aurait suffi « d’élargir » (sic.) un peu les trottoirs. Les mêmes finiront par nous expliquer que si toute les femmes étaient voilées, comme elles le sont déjà en Iran, en Arabie ou dans nos banlieues, au lieu de se promener dans des tenues provocantes, ces sortes d’agressions n’auraient probablement jamais lieu.

Depuis bientôt trente ans que je suis à Paris, je n’aurai vu que deux fois des femmes agressées ; c’était du côté de la Nation. Il s’agissait de couples en phase terminale, qui s’insultaient. Que faire ? Je m’étais planté là, regardant fixement la scène jusqu’à ce que les belligérants partent dans des directions opposées.

Dans le métro, que je prends au moins deux fois par jour (mais, il est vrai, plutôt dans le centre de Paris) je n’ai jamais vu de femme subir les sortes d’agressions qu’on décrit, et réagir en conséquence. On vous y fait les poches si vous ne faites pas attention ; le barbu que je suis et qui ne ressemble guère à une femme y aura perdu une liseuse et un téléphone. En 2001, je m’étais même fait assommer (avec perte de connaissance !) et complètement dévaliser au bas des ascenseurs de mon immeuble. Le traumatisme psychique aura bien duré une semaine, jusqu’à la disparition des bleus, mais je ne peux pas dire que ça m’ait beaucoup travaillé depuis ni que ma virilité souffre de n’avoir pas été en mesure de casser la gueule aux agresseurs.

La société où nous vivons est de plus en plus violente, surtout dans les territoires perdus de la République. Je dois avouer que je m’inquiète beaucoup plus pour les femmes qui vivent dans ces quartiers-là que pour les stars médiatisées de la société du spectacle.


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