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Commentaire de alinea

sur Nommer la perversion dans une société néolibérale déshumanisée


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alinea alinea 8 janvier 2018 22:26

Pourquoi aujourd’hui ? suffit-il de maltraiter, mal éduquer mal instruire ? Et jadis, les gens étaient-ils bien traités, bien éduqués bien instruits ? Étaient-ils pervers ?
Non.
Je vois la rupture ; d’abord la liquidation de la culture populaire associée à son dénigrement, et plus profondément, la rupture avec nos racines, coupées du sol, du terroir, de la terre nourricière...
L’homme a perverti la puissance en pouvoir, l’humilité en servilité, l’intelligence en arrogance, la culture en prétention, et puis quoi ? Qu’a-t-il trouvé ?
Je me pose presque tous les jours cette question enfantine : comment est-ce possible ?
Ce n’est plus dans nos gènes de chercher l’harmonie, la ligne de moindre résistance ? À l’heure du GPS, a-t-on cassé notre boussole ? Nous pouvons aller où nous voulons sans savoir où est le nord !
Dissociation, atomisation,spécialisation, dépersonnalisation...appréhension, sécurisation, déresponsabilisation, autorisation...lâcheté.
Le pervers est un lâche qui n’a pas d’intériorité, pâle reflet d’une réalité qu’il mime et abuse ceux qui ne regardent guère, et ne voient plus.
Nommer la perversité ? Pour qui ? Pour quoi ?


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