En 2000 débarque sur l’île ( 5000 âmes) venue dont ne sait où,
subrepticement bien sûr, la dengue. Ah zut ! c’est la forme hémorragique.
Tout le monde y passe comme sous les caudines.
On apprend que dans cette maison, (exceptionnellement) il y
a eu une très forte fièvre, là une forte céphalée…etc. Tout le monde fait le
gros dos en attendant que ça passe.
Dans la famille, on a tous des symptômes différents :
petite fièvre insignifiante (signant l’infection), petit mal à la tête –en bref
épisode ; ceci pour deux enfants. Le troisième s’est plaint de … rien. Pour
la maman : un peu de fièvre, et une éruption rouge très étendue qui gratte ;
- deux-trois jours. Pour moi, idem mais une éruption qui gratte pas, avec un
fort goût métallique dans la bouche qui a bien duré une semaine.
En somme pour cette famille de cinq : un épisode
infectieux qui n’a guère eu d’impact dans les activités quotidiennes, et qu’on
peut indubitablement qualifié de très bénin.
Il s’est trouvé une hospitalisation pour un très jeune
enfant. Les soins ont consisté en une surveillance et à pallier une éventuelle complication
hémorragique qui se soigne simplement et rapidement –dixit la presse locale. Renseignement
pris par ailleurs ultérieurement et à l’époque, cette assertion est exacte.
Pour nous amuser un peu, ce point précédent est à rapprocher
d’une phrase de l’article qui nous dit : « ….les experts de Sanofi ont affirmé, que
la vaccination allait permettre de réduire (voire d’éradiquer !) ce fléau
promettant de « prévenir 8 hospitalisations liées à la dengue sur 10, et jusqu’à
93 % des cas de dengue sévère, dont une forme rare mais potentiellement
mortelle appelée dengue hémorragique ».
…/…