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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Oh Peuple


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Philippe VERGNES 29 décembre 2017 00:37

@ Ciriaco,


Certes... j’entends bien que nous puissions avoir besoin de politique en tant que citoyen, mais pas de celle que l’on nous affuble actuellement du mot perverti de politique, car dans l’état actuel de notre conscience collective, aucun homme politique digne de ce nom ne pourra jamais être élu. Le serait-il qu’il ne pourrait rien changer. L’Europe économique a verrouillé le système. Imaginer tout de même le topo : « Oyez braves gens, l’heure est grave, voter pour moi, car il va falloir se serrer la ceinture ! »

L’ingénierie sociale qu’adopte le pouvoir sait parfaitement bien comment gérer les populations. C’est en ce point que nous avons déjà perdu la partie : « La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. » (Waren Buffet) Il faut avoir été dans le secret des dieux des hommes politiques de hauts rangs pour comprendre le mépris que la plupart d’entre eux ont du peuple et surtout, comment ils prennent leurs décisions.

L’homme est bien un animal social, mais encore immature et plus équipé/occupé à travailler à sa survie à court terme qu’à prévoir et gérer son développement sur le long terme. De plus, le pire à l’heure actuelle est le fait de prendre l’humain comme un moyen et non comme une fin. C’est le cas notamment avec des idéologies telles que le transhumanisme. C’est dramatique et cela rejoint la citation d’Einstein insérée plus haut.

Mais je garde encore un petit espoir pour que les initiatives individuelles que vous signalez très bien puissent un jour se développer afin d’assurer le changement de société nécessaire à notre avenir (cela se fera probablement dans les conditions soulignées par alinéa). Cependant, face à l’avidité des puissances auxquelles elles s’opposent, je trouve le rapport de force bien trop déséquilibré à l’heure actuelle. Toutefois, je n’ai pas honte d’avouer que j’ai perdu la foi, car dans mon secteur d’activité, j’ai lutté contre des moulins à vent pendant vingt cinq ans et désormais, la messe est dite. Seul un effondrement de notre système économique pourrait encore changer la donne et je crois bien que c’est ce vers quoi nous nous dirigeons.

Ps : Je ne me suis pas compromis non plus... j’en ai payé le prix. Un prix très fort ! Et si vous êtes passé par la précarité pour ces raisons-là vous devez alors savoir que très... très peu de gens sont capables de ne pas se compromettre par respect d’une éthique ou de certaines valeurs. Par contre, des forts en gueule, ça... ça n’a jamais manqué.

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