Grain de sel.
Piochons dans les livres qui retracent l’état des lieux
avant la guerre de Sécession et les dures conditions de l’esclavage dans les territoires français d’outre-mer.
Dans le sud des États-Unis une poignée d’importants
propriétaires terriens producteurs de coton exploitaient une nombreuse
population d’origine africaine. Mais une
multitude de petits paysans cultivaient de maigres acres de terre ingrate avec
l’aide d’un esclave ou deux. L’esclave partageait en famille le repas à la même
table que son maître misérable… Recensée, cette population négrière était de beaucoup supérieure en nombre à celle des gros propriétaires.
Au XIXe, dans les Antilles françaises, les esclaves travaillaient
9 h par jour et chômaient le Dimanche.
Quand fut supprimé l’esclavage dans
les territoires français, à la même époque, en métropole, les enfants de cinq
ans travaillaient 10h par jour et 7
jours sur 7, quasiment gratuitement. Ils logeaient avec leurs parents dans des
taudis de 15 à 20 m2 et cette situation a perduré quelques dizaines d’années…
Aurions-nous oublié la condition ouvrière du XIXe et pourquoi
l’idée du communisme naquit à cette époque ?