• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Étirév

sur La longue lutte des Femmes pour l'égalité (1)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Étirév 10 décembre 2017 06:29
Bonjour
Dans un premier temps, pour avoir une idée de ce qu’était le féminisme dans l’antiquité, je me permets de renvoyer le lecteur vers le lien en fin de texte.
Maintenant, voyons comment il se défend et mènent sa campagne aujourd’hui.
Lorsque l’on prend connaissance des programmes que les « égalitaires » soutiennent, on les croirait faits par des hommes tant ils sont contraires aux vrais intérêts de la femme.
La nature même des questions le prouve : Elles prétendent devenir les égales de l’homme, donc, prendre leurs vices, leurs exagérations, leurs injustices, leur âpreté au gain, leur cruauté, leurs mœurs libertines, leurs ruses et leurs mensonges (Je renvoie le lecteur vers cet ARTICLE pour que cet argument soit bien compris). Toutes choses qu’elles n’ont pas, en effet, dans leurs conditions sexuelles normales. Elles veulent que la Mère devienne l’égale de son fils, la grande dame l’égale de son valet de chambre, la femme sobre et rangée l’égale de l’ivrogne, qui trébuche et divague, la chaste jeune fille l’égale de l’étudiant perverti, la femme respectable l’égale du viveur dépravé.
Or, qui a pu rêver cette égalité sinon l’homme orgueilleux qui se donne toutes les grandeurs de la femme !
Elles veulent devenir les égales de l’homme, quoiqu’elles savent que l’homme, intrinsèquement, est vicieux, égoïste, méchant, fourbe et hypocrite. Pourquoi donc, elles qui, malgré toute leur ignorance, sont vertueuses, désintéressées, charitables et bonnes, veulent-elles descendre jusqu’à l’homme ? Est-ce pour imiter ses bêtises, car il en fait, et elles le savent ? Est-ce pour partager ses ambitions déréglées, car il en a et elles le savent ?
Est-ce pour tripatouiller avec lui dans les affaires financières, car il tripote, et elles le savent ? Si c’est pour tout cela, ce n’est vraiment pas la peine de revendiquer. Le nombre est assez grand, dans le camp des agitateurs masculins, sans qu’il soit besoin de l’accroître encore en y annexant des femmes.
Si c’est pour faire autre chose, alors, c’est parfait, mais, dans ce cas, il ne faut pas réclamer l’égalité car l’égalité suppose les mêmes occupations.
Quel choix ? Égales de l’homme et faisant ce qu’il fait, ou différentes de lui et faisant ce qu’il ne fait pas ?
Or, si c’est ce dernier cas qui est adopté, la Femme n’a nullement besoin d’aller où l’homme va, d’être où il est. Pour faire autre chose, il suffit que la Femme reste où elle est, ou qu’elle se mette sur un autre terrain que le sien ; qu’elle reste Femme, ou, plutôt, qu’elle le redevienne, car elles ne le sont plus, psychologiquement parlant, et alors la question sera résolue. Les hommes les écouteront bien mieux quand elles parleront en femmes que lorsqu’elle parle en hommes. Et cela vient de ce que, sachant ce que valent les hommes, puisqu’ils en sont, ils n’accordent pas de confiance à leurs pareils, ni à leurs pareilles. Ils n’ont pas confiance en eux, comment voulez-vous qu’ils aient confiance en la Femme, si elles se font leurs égales. Pour qu’ils les écoutent, il faut qu’elles leur montrent qu’elles peuvent combler le vide de leur existence en leur apportant ce qu’ils n’ont pas, ce que leurs camarades hommes ne peuvent pas leur donner.
Donc, il faut faire autrement... et mieux, et c’est cela que les hommes attendent de la Femme, et non une vaine rivalité sur leur terrain.
Ce qui prouve le défaut de la méthode des égalitaires, c’est le peu de succès de leur campagne. Que d’années ! Que d’activité ! Que d’argent, même, dépensé dans une cause qui ne progresse pas, car leurs succès sont illusoires, ce qu’elles obtiennent ne change en rien la nature de l’homme ; le droit électoral conquis, dans certains pays, a-t-il fait faire une loi qui soit vraiment moralisatrice ?
Je ne vois, nulle part, de résultats réels. Tant que les femmes se sont diminuées en demandant une égalité qui les rabaisse, elles n’ont pas abouti, c’est Celle qui osera dire toute la vérité, et remonter sur son piédestal qui réussira.
Le vrai féminisme ne veux ni droits civils ni droits politiques. La Nature a donné à la Femme d’imprescriptibles droits qui planent par dessus tout cela. Elle lui a fait connaître les secrets des multiples rouages qui font marcher la machine humaine et, avec cette science, elle se sent bien plus forte que toutes les assemblées politiques réunies, puisqu’elle peux formuler une loi qu’aucune d’elles ne saurait faire : la loi morale.
Tant que les féministes n’ont pas montré aux hommes une femme ayant produit quelque chose de féminin, quelque chose que les hommes n’aient pas pu faire, ceux-ci ont déclaré que vous n’étiez qu’une armée de nullités, et si beaucoup d’entre eux ne sont pas devenus féministes, ce n’est pas parce qu’ils tenaient beaucoup à garder des privilèges injustifiés, c’est parce qu’on ne leur offrait pas une seule femme digne de leur admiration.
Et changer les médiocrités masculines pour des médiocrités féminines, c’était piètre besogne. On ne change, en réalité, que le costume et le timbre de la voix, mais quant aux idées, elles restent aussi fausses avec les égalitaires qu’avec les hommes seuls, c’est toujours « les idées régnantes ».
Les hommes intelligents veulent mieux que cela, ils veulent une Femme « qui ne soit pas leur égale », afin qu’ils puissent trouver, en elle, toutes les grandes qualités que l’homme droit se plait à vénérer. Ils veulent, dans la femme, une manière de penser différente de la leur, ils veulent trouver, près d’elle, quelque chose à apprendre, quelque chose de nouveau qui les tire de l’ennui qui les endort, et donne à leur vie une direction nouvelle, à leur esprit une lumière directrice. Mais les criailleries pour obtenir des droits politiques les fatiguent sans les intéresser.
Les femmes doivent s’affirmer, ce qu’elles font, heureusement, de temps en temps. Elles ne doivent pas craindre de braver toutes les fureurs des jalousies déchaînées contre elles ; elles ne doivent pas attendre qu’on les déclare égales, supérieures ou inférieures, tout cela, ce sont des mots, elles doivent montrer ce qu’elles sont et ce qu’elles peuvent.
Donc les personnes, bien intentionnées qui ont demandé l’égalité des sexes, se sont trompées, tant au point de vue philosophique qu’au point de vue psychologique. Il n’y a pas plus égalité entre l’homme et la femme qu’il n’y a égalité entre le voleur et le volé. Deux êtres aussi différents ne peuvent pas remplir, dans la société, les mêmes fonctions, avoir les mêmes droits et les mêmes devoirs. Là est toute la question ; définir les fonctions, les droits et les devoirs de chacun, leur donner Une éducation qui les y prépare et non, comme on le fait maintenant, une éducation qui les en éloigne. L’harmonie sociale régnerait si chacun d’eux, dès l’enfance, avait obéi aux lois physiologiques et psychiques de leur nature, rectifiées dans le sexe mâle, par la loi morale.
La Femme dans l’antiquité, far, far away
Cordialement.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès