Vous écrivez : « des régions à autonomie fortes ou indépendantes intransigeant la fin de l’U.E. telle qu’elle fonctionne aujourd’hui.
Ce serait une autre Europe mais une alliance de régions souveraines pour des projets communs. »
Vous avez une logique curieuse. Les Nations de l’UE ont transféré, à coups de réformes constitutionnelles, des pans entiers de leur souveraineté à Bruxelles et vous venez parler de la « souveraineté » des régions ? Ceci n’a aucun sens, strictement aucun sens.
Ce qui va se passer, en restant dans l’UE, c’est que les régions auront de plus en plus d’autonomie face à la Nation qui, au bout du chemin, n’aura plus aucun pouvoir sur celles-ci. Tout sera, finalement, « directement » piloté depuis Bruxelles, mais la souveraineté ne sera pas rendue aux régions. Vous croyez au Père Noël, c’est un produit de saison.
Je voudrais vous rappeler la loi constitutionnelle 2003-276 du 28/03/2003.
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La loi constitutionnelle 2003-276 du 28 mars 2003, relative à l’organisation décentralisée de la République, offre aux 13 nouvelles régions françaises la possibilité d’acquérir une très large autonomie, préambule à la dislocation de la France en plusieurs entités régionales pouvant être pilotées depuis Bruxelles. Deux extraits significatifs : « Les collectivités territoriales ont vocation à prendre les décisions pour l’ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en oeuvre à leur échelon ». « Les collectivités territoriales bénéficient de ressources dont elles peuvent disposer librement dans les conditions fixées par la loi ; elles peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut les autoriser à en fixer l’assiette et le taux dans les limites qu’elle détermine ».
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-incidence-de-la-ratification-des-189142