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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Perversion narcissique et deuil originaire (suite 2/2)


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Philippe VERGNES 7 novembre 2017 18:46

@ JL,


« Vous ne comprenez toujours pas ? »

Cesser donc, je vous prie, de faire passer votre contradicteur pour un imbécile en lui faisant de telles remarques, car manifestement, d’une, comme j’ai pu vous le signifier en faisant référence aux écrits de Racamier sur le deuil, lorsque vous parlez de « perversion narcissique » vous ne parlez que de votre propre conception de la « perversion narcissique » qui n’a aucune base théorique puisque le concept même de « pervers narcissique » est une découverte de Racamier qui prend racine sur ses travaux du deuil (bis repetita placent) et que refuser sa conception du deuil comme vous le faites... et ben, cela équivaut tout simplement à refuser le concept de « pervers narcissique » ; de deux, il n’y a effectivement pas de double-bind dans la phrase de Racamier, dès lors pourquoi écrire : « je n’y voie pas de double-bind ? », si ce n’est justement que vous avez interprété le paradoxe que soulève Racamier comme un double-bind que celui-ci aurait soulevé ?

Question de logique, s’il n’y a pas de double-bind, pourquoi employer ce terme si ce n’est justement que vous mélangez tous les concepts ?

Pourquoi j’y insiste ? Tout simplement parce que m’avez toujours démontré que vous étiez incapable de traiter trois problèmes à la fois et que les autres points que vous soulevez sont également relatif à la question des paradoxes.

Cette question étant soldée puisque double-bind il n’y a effectivement pas dans la phrase de Racamier, d’où le fait que vous parliez parfois pour ne rien dire (ou alors autre chose ?), on peut désormais passer à la suite, je vous cite : « Question : est-ce que l’abandon de la toute puissance, ce n’est pas ce que Freud et d’autres après lui appellent la castration ? »

J’y ai déjà répondu en disant justement que le deuil originaire avait pour mission de préparer la castration. Comme quoi, on se demande bien parfois quel est celui qui ne comprend pas l’autre ou ne veut pas écouter ses arguments. Mais j’entends bien que vous réfutiez cet argument, or, si vous le réfuter, vous réfuter également toute la théorie de la perversion narcissique. D’où ma question, que je répète également, de quoi parlez-vous donc quand vous parlez de perversion narcissique ?

« Par ailleurs, je ne pense pas que la distinction entre le monde interne et le monde externe de la psyché ait quelque rapport avec le deuil. »

Il n’est pas ici question de deuil, mais de deuil originaire avec pour acception la thèse du deuil élargi telle que déjà définie dans un de mes commentaires précédents et pour définition celle que je communique dans cet article. Que vous refusiez cette découverte clinique qu’a pu faire Racamier, qu’à cela ne tienne, pour moi vous en avez tout à fait le droit. Si tel est le cas, il vous faut cependant admettre que finalement vous n’avez jamais parlé de « perversion narcissique » sous mes articles, mais simplement de quelque chose que vous appelez « perversion narcissique » et qui n’en est pas. Je n’ai jamais dis autre chose.

Ceci dit, nous attaquerons votre « résumé » après avoir épuré cette question du deuil, centrale dans la théorie de la perversion narcissique de Racamier. Une chose après l’autre. Si vous étiez capable de traiter les trois problèmes que soulèvent votre première intervention ici d’une seule traite, j’y aurais également répondue d’une seule traite, mais vous m’avez prouvé par le passé que c’était là mission impossible pour vous. Donc, je procède par étape.

En résumé de ce post et avant de passer à l’étape suivante : admettez-vous oui ou non n’avoir jamais parlé de « perversion narcissique » dans vos interventions sous mes articles ? La question est importante, car elle a aussi rapport au deuil au sens élargi d’après la description de Racamier.


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