@microf
tu remarqueras que cette citation ne fait pas parti de cet article :
Inversement, dans une réponse au discours prononcé par Jules Ferry le 30 juillet 1885, Georges Clemenceau
s’indigne que l’on puisse s’appuyer sur un « droit des nations dites
supérieures ». Il rappelle dans quelle étendue « au nom de la justice et
de la civilisation » des violences et des crimes ont été commis. Il
considère que la conquête que Ferry préconise, loin d’être un droit ou
un devoir, est un abus de la force justifié au profit du seul
« civilisateur »17.
Le monument de
Saint-Dié-des-Vosges (1896), dû au sculpteur
Antonin Mercié, représente, devant le piédestal supportant la statue en pied de l’homme d’État, une
Marianne symbolisant la République, un enfant
annamite rappelant l’œuvre coloniale de Ferry, ainsi qu’un écolier qui évoque les lois scolaires des années 1880.
Deux autres exemplaires de cette statue ont été coulés. L’un destiné à la ville de Tunis, l’autre à la ville de Hanoï[réf. nécessaire].
Clemenceau estime que ces théories servent de prétexte à justifier
une politique propice au pillage qui va donc rapidement se montrer
contraire aux droits de l’Homme.
Isolé à cet égard au sein de la gauche républicaine, il rejette le
processus de colonisation, mais pour une raison bien différente du « Nous d’abord » caractérisant les positions de Thiers et d’une partie de la droite (Louis Calla, Edgar Raoul-Duval), et des motifs de morale chrétienne des monarchistes (Louis Adhémar de Guilloutet),
encore nombreux à cette époque, qui reprochent à la République de ne
pas protéger les missionnaires (reproche aussi évoqué par le député
d’extrême-gauche Émile Vernhes), alors qu’elle envisage une politique coloniale, mais aussi de prendre le risque d’une guerre (Paul de Cassagnac, Baudry d’Asson)[réf. nécessaire]
à cette époque, c’était surtout les droits de l’homme riche car le sans dents crevait en travaillant.